Fraisiers bis
Juste pour donner une idée de la vigueur des cultures sous BRF, quelques photos de mes plants de fraisiers :
a) c'est dans la partie du jardin jamais travaillée (ni bêche, ni motoculteur, ni pioche, ni même grelinette)
b) à cet emplacement, il y a deux ans : trèfle d'Alexandrie puis tomates l'an dernier, sous fumier pailleux + tontes de gazon
c) à l'automne, apport de BRF, en couche épaisse (10 / 12 cm), en surface, sans aucun travail, puis, plus tard, plantation des stolons produits par mes propres fraisiers
Il y a encore un mois ou un mois et demi, on ne voyait pas grand chose ! Voyez sur la gauche de cette photo prise le 10 avril :
Sur la photo ci-dessus, les 3 rangs à droite sont les "anciens plants". Sur les 3 lignes à gauche, on "devine" de ci, de là, les plants dont je parle et que j'ai photographiés ci-dessous (toutes les photos sont prises sur le rang le plus à gauche, qu'on ne voyait quasiment pas le 10 avril).
Et hier (la main donne la taille des feuilles) :
Ils produisent déjà.
Et je dois déjà couper des stolons, qu'ils produisent pour se propager. Je les coupe, pour "concentrer" l'énergie dans la floraison et la croissance. Je n'ai pas envie qu'ils envahissent tout !
Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
Youpi : pléthore de champignons
Outre les fraisiers, les conditions pluvieuses sont aussi favorables aux champignons.
Ci-dessous des photos de divers champignons, prises ces derniers jours, toutes dans mon jardin :
J'avoue ne pas reconnaître les champignons.
Probablement, la majorité de ceux-ci est "indifférente" en matière de jardinage : ni nuisible, ni directement utile... Il y a des dizaines de milliers d'espèce, dont quelques-unes seulement sont des parasites et un petit nombre seulement "utiles".
Ils sont très loin aussi d'être tous des "symbiotes", c'est-à-dire ces champignons qui vivent en association avec les racines et ont un rôle très important.
Ce qui me réjouit cependant à la vue de tous ces "champignons" (il s'agit des appareils reproducteurs, appelés "carpophores") :
- c'est un indice sérieux que le milieu (le sol donc), n'est pas "empoisonné" par des fongicides (les pesticides employés pour combattre les maladies dues à des champignons - mildiou, oïdium, rouilles, et autres "tâches noires"... ; mon horreur de la bouillie bordelaise et du cuivre paye !) ; c'est un des avantages d'installer son jardin sur une prairie naturelle vierge de tels traitements (plutôt que dans son "vieux" jadrin, souvent empoisoinné à l'insu de votre plien gré - "c'est bio, c'est marqué dessus !") ; et aussi un des avantages du foin par rapport à la paille (généralement traitée avec des foingicides au moment de l'épaison du blé - sauf à utiliser de la paille "bio")
- c'est aussi un indice que le milieu est favorable aux champignons, et qu'il y a un "bon équilibre" entre mécanismes bactériens et mécanismes fongiques (qui sont un peu antagonistes) ; le BRF (lignine) et le "vieux foin" (cellulose) y contribuent, en "penchant" du coté des champignons, les déchets frais et le compost penchant plus vers les bactéries...
- le fait que ces champignons "occupent" l'espace dans mon sol va sans doute "ralentir" le développement des champignons parasites, de même qu'une flore bactérienne riche chez l'homme va limiter le risque d'infections : les parasites ne se développent jamais aussi bien que quand l'espace qu'ils veulent occuper est vide - donc quand ils n'ont aucune concurrence !
- c'est enfin la conviction que vont aussi s'installer des organismes "fongivores" (qui mangent les filaments des champignons) et que ceux-ci ne feront pas dans le détail et "mangeront" tous les champignons, y compris les nuisibles ; je pense donc, sans preuve ni certitude scientifique, que cela contribue au nettoyage du sol. C'est juste ma conviction.
Il manque l'anthurus de larcher, que je vais photograhier !
Outre les fraisiers, les conditions pluvieuses sont aussi favorables aux champignons.
Ci-dessous des photos de divers champignons, prises ces derniers jours, toutes dans mon jardin :
J'avoue ne pas reconnaître les champignons.
Probablement, la majorité de ceux-ci est "indifférente" en matière de jardinage : ni nuisible, ni directement utile... Il y a des dizaines de milliers d'espèce, dont quelques-unes seulement sont des parasites et un petit nombre seulement "utiles".
Ils sont très loin aussi d'être tous des "symbiotes", c'est-à-dire ces champignons qui vivent en association avec les racines et ont un rôle très important.
Ce qui me réjouit cependant à la vue de tous ces "champignons" (il s'agit des appareils reproducteurs, appelés "carpophores") :
- c'est un indice sérieux que le milieu (le sol donc), n'est pas "empoisonné" par des fongicides (les pesticides employés pour combattre les maladies dues à des champignons - mildiou, oïdium, rouilles, et autres "tâches noires"... ; mon horreur de la bouillie bordelaise et du cuivre paye !) ; c'est un des avantages d'installer son jardin sur une prairie naturelle vierge de tels traitements (plutôt que dans son "vieux" jadrin, souvent empoisoinné à l'insu de votre plien gré - "c'est bio, c'est marqué dessus !") ; et aussi un des avantages du foin par rapport à la paille (généralement traitée avec des foingicides au moment de l'épaison du blé - sauf à utiliser de la paille "bio")
- c'est aussi un indice que le milieu est favorable aux champignons, et qu'il y a un "bon équilibre" entre mécanismes bactériens et mécanismes fongiques (qui sont un peu antagonistes) ; le BRF (lignine) et le "vieux foin" (cellulose) y contribuent, en "penchant" du coté des champignons, les déchets frais et le compost penchant plus vers les bactéries...
- le fait que ces champignons "occupent" l'espace dans mon sol va sans doute "ralentir" le développement des champignons parasites, de même qu'une flore bactérienne riche chez l'homme va limiter le risque d'infections : les parasites ne se développent jamais aussi bien que quand l'espace qu'ils veulent occuper est vide - donc quand ils n'ont aucune concurrence !
- c'est enfin la conviction que vont aussi s'installer des organismes "fongivores" (qui mangent les filaments des champignons) et que ceux-ci ne feront pas dans le détail et "mangeront" tous les champignons, y compris les nuisibles ; je pense donc, sans preuve ni certitude scientifique, que cela contribue au nettoyage du sol. C'est juste ma conviction.
Il manque l'anthurus de larcher, que je vais photograhier !
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Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
Ben chez moi c'est en train de se transformer en galère sans noms....Je suis envahi par le liseron...Obligé de passer des heures a genou pour les arracher toutes les semaines....Les tomates vegetent les fraisiers sont ridicules, les pattates poussent vers le ciel, les echalottes et les oignons semblent tirer leur epingle du jeux...
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Venge avec ta réussite. puni avec ton absence. Tue avec ton silence . Gagne avec ta joie de vivre
Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
Je suis désolé d'avoir été si optimiste !
Je ne comprends pas totalement pourquoi chez moi cela marche quasiment "à tous les coups" (même si sur une des parties nouvellement conquises, j'ai aussi le problème du liseron, comme je l'ai documenté sur des photos plus haut)...
Si je me souviens bien, tu avais bien une ancienne partie en jardin, motoculteurée, et une partie qui était de la prairie ? Cela m'intéresserait de savoir, pour chaque culture que tu cites, le "passé cultural" : qu'est-ce qu'il y avait avant ? comment cela a été traité depuis l'automne ? pour essayer de comprendre... et corriger les erreurs.
- Un des éléments de réflexion, je l'ai déjà donné : cela marche mieux sur une prairie naturelle convertie que sur un "ancien jardin" : présence naturelle de vers anéciques (qui peuvent avoir disparu dans une terre ayant reçu des pesticides, des engrais minéraux et subit le motoculteur), dont l'activité, dès qu'ils sont bien nourris par le foin, explose alors (mais s'ils sont absents, ils migrent très peu latéralement !) ; absences de résidus de pesticides (et notamment fongicides et cuivre), d'où une activité fongique (champignons) bien supérieure ; j'en ai pris conscience qu'assez récemment et je suis aujourd'hui plus prudent que je ne l'étais ; sans doute qu'il faudra parfois 5 ou 6 ans avant qu'un "vieux jardin" soit "retapé", là où une prairie naturelle sera performante une année plus tard...
- Un deuxième élément de réflexion est le possible "effet dépressif" du BRF, surtout s'il est apporté en couche conséquente ; cette matière organique peut être assez pauvre en azote, et les organismes qui vont la décomposer vont en "emprunter" au sol, ce qui temporairement va créer une "famine", appelée "faim d'azote" ; il faut se rassurer : en aucun cas, cet azote "part" du sol ; il est immobilisé et sera de nouveau disponible au fur et à mesure où les organismes responsables de la transformation vont mourir et se décomposer... Ceci expliquerait l'état décevant de plantes gourmandes comme les fraisiers et les pomme de terre... Tu peux corriger par des apports de tontes de gazon, riches en protéines et en azote, rapidement décomposées, en couche mince toujours et si possible après l'avoir laissé sécher (ou en couches tellement mince que cela sèche sur place, sans fermenter : le toucher le lendemain ; il ne faut pas que cela chauffe) ; tu peux répéter cet apport... Cela apportera l'azote qui manque... La faim d'azote ne devrait pas se produire sur le foin, qui est "équilibré" (c'est justement un de ces avantages). Selon la proprotion de rameaux déjà assez "ligneux" (bois mort) et de rameaux peu lignifiés (rameaux plus fins, bois plus vivant), cela peut jouer - en fonction de l'espèce.
- Le liseron, s'il y en a, cela ne doit pas être pire ??? La méthode ne le crée pas ! Il était là. Le motoculteur peut le retarder un peu, en le hachant dans les 10 / 15 derniers cm. Mais il le multiplie aussi... La nouvelle façon de faire le rend éventuellement plus visible , plus vite. Et lui laisse plus de place (car il n'y a pas - ou moins - certaines adventices annuelles assez envahissantes : chénopodes, laiterons, séneçons...).
- l'année n'est pas des meilleures : j'ai, cette année, des cucurbitacées (concombres, melons) lamentables ! Jamais vu ça ! J'ai raté des semis : sol trop froid... Cela non plus ne m'est pas arrivé souvent ! Les tomates ont longtemps été "bleuâtres" et chétives et viennent juste de "décoller" (et encore : pas toutes) ! Pour l'instant, c'est une année assez mauvaise.
Je ne comprends pas totalement pourquoi chez moi cela marche quasiment "à tous les coups" (même si sur une des parties nouvellement conquises, j'ai aussi le problème du liseron, comme je l'ai documenté sur des photos plus haut)...
Si je me souviens bien, tu avais bien une ancienne partie en jardin, motoculteurée, et une partie qui était de la prairie ? Cela m'intéresserait de savoir, pour chaque culture que tu cites, le "passé cultural" : qu'est-ce qu'il y avait avant ? comment cela a été traité depuis l'automne ? pour essayer de comprendre... et corriger les erreurs.
- Un des éléments de réflexion, je l'ai déjà donné : cela marche mieux sur une prairie naturelle convertie que sur un "ancien jardin" : présence naturelle de vers anéciques (qui peuvent avoir disparu dans une terre ayant reçu des pesticides, des engrais minéraux et subit le motoculteur), dont l'activité, dès qu'ils sont bien nourris par le foin, explose alors (mais s'ils sont absents, ils migrent très peu latéralement !) ; absences de résidus de pesticides (et notamment fongicides et cuivre), d'où une activité fongique (champignons) bien supérieure ; j'en ai pris conscience qu'assez récemment et je suis aujourd'hui plus prudent que je ne l'étais ; sans doute qu'il faudra parfois 5 ou 6 ans avant qu'un "vieux jardin" soit "retapé", là où une prairie naturelle sera performante une année plus tard...
- Un deuxième élément de réflexion est le possible "effet dépressif" du BRF, surtout s'il est apporté en couche conséquente ; cette matière organique peut être assez pauvre en azote, et les organismes qui vont la décomposer vont en "emprunter" au sol, ce qui temporairement va créer une "famine", appelée "faim d'azote" ; il faut se rassurer : en aucun cas, cet azote "part" du sol ; il est immobilisé et sera de nouveau disponible au fur et à mesure où les organismes responsables de la transformation vont mourir et se décomposer... Ceci expliquerait l'état décevant de plantes gourmandes comme les fraisiers et les pomme de terre... Tu peux corriger par des apports de tontes de gazon, riches en protéines et en azote, rapidement décomposées, en couche mince toujours et si possible après l'avoir laissé sécher (ou en couches tellement mince que cela sèche sur place, sans fermenter : le toucher le lendemain ; il ne faut pas que cela chauffe) ; tu peux répéter cet apport... Cela apportera l'azote qui manque... La faim d'azote ne devrait pas se produire sur le foin, qui est "équilibré" (c'est justement un de ces avantages). Selon la proprotion de rameaux déjà assez "ligneux" (bois mort) et de rameaux peu lignifiés (rameaux plus fins, bois plus vivant), cela peut jouer - en fonction de l'espèce.
- Le liseron, s'il y en a, cela ne doit pas être pire ??? La méthode ne le crée pas ! Il était là. Le motoculteur peut le retarder un peu, en le hachant dans les 10 / 15 derniers cm. Mais il le multiplie aussi... La nouvelle façon de faire le rend éventuellement plus visible , plus vite. Et lui laisse plus de place (car il n'y a pas - ou moins - certaines adventices annuelles assez envahissantes : chénopodes, laiterons, séneçons...).
- l'année n'est pas des meilleures : j'ai, cette année, des cucurbitacées (concombres, melons) lamentables ! Jamais vu ça ! J'ai raté des semis : sol trop froid... Cela non plus ne m'est pas arrivé souvent ! Les tomates ont longtemps été "bleuâtres" et chétives et viennent juste de "décoller" (et encore : pas toutes) ! Pour l'instant, c'est une année assez mauvaise.
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Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
J'ajoute un élément : les sols sont cette année, anormalement froids sous couvert... Il est normal d'avoir une dizaine / quinzaine de jours de retard sous foin ou sous BRF. Ce sont des matériaux isolants, clairs. Le sol se réchauffe moins vite.
Mais cet inconvénient me semble exagéré cette année - bien qu'une discussion avec des jardiniers "sols nus" semble indiquer que même dans ce cas, ce n'est pas brillant.
Cette température basse ralentit les processus naturels, tout particulièrement les processus conduits par les bactéries, plus sensibles que les champignons à la baisse des températures.
Donc la phase finale de la minéralisation de la matière organique (transformation des molécules organiques en éléments minéraux simples, assimilables par les pantes) est particulièrement ralentie : ammonisation (formation de l'ammoniaque à partir des matières organiques azotées) et nitrification (formation de nitrates à partir de l'ammoniaque, en deux étapes)...
Surement quelque chose qui se rajoute cette année - pour l'instant !
Mais cet inconvénient me semble exagéré cette année - bien qu'une discussion avec des jardiniers "sols nus" semble indiquer que même dans ce cas, ce n'est pas brillant.
Cette température basse ralentit les processus naturels, tout particulièrement les processus conduits par les bactéries, plus sensibles que les champignons à la baisse des températures.
Donc la phase finale de la minéralisation de la matière organique (transformation des molécules organiques en éléments minéraux simples, assimilables par les pantes) est particulièrement ralentie : ammonisation (formation de l'ammoniaque à partir des matières organiques azotées) et nitrification (formation de nitrates à partir de l'ammoniaque, en deux étapes)...
Surement quelque chose qui se rajoute cette année - pour l'instant !
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Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
Les incroyables histoires de l'anthurus d'Archer
C'est un curieux champignon : insignifiant, il passe quasiment inaperçu quand il est sous forme de boule :
Et puis soudainement, comme une explosion, il s'ouvre, formant une sorte d'anémone rougeâtre assez spectaculaire. Cela s'accompagne d'une explosion odorante, avec une forte odeur de charogne. Un cherche désespérément la "victime" en décomposition !
Internet nous donne deux origines possibles pour ce champignons originaire d'Australie ou de Nouvelle-Zélande : il aurait été introduit lors de la première guerre mondiale par des bataillons néo-zélandais stationnés dans les Vosges ou le Nord ; d'autres pensent qu'il aurait été introduit avec de la laine importée de ce pays... Donc c'est déjà une incroyable histoire, qui fait rêver...
Ce qui m'interpelle le plus, c'est la stratégie que développe ce simple champignon pour se propager : odeur et couleur imitent à la perfection une plaie, pour attirer les mouches, qui vont ensuite propager les spores.
Jugez plutôt :
Pour ma part, "fanatique" de la capacité qu'ont les champignons, organismes pourtant "simples", de synthétiser des molécules, je suis stupéfait devant cette double "trouvaille" : synthétiser la molécule qui donne son odeur aux charognes (ou une molécule qui l'imite) et synthétiser toutes ces substances qui vont donner l'aspect d'une plaie sanguinolente au champigo,...
De la belle "chimie" naturelle !!!
S'il fallait une preuve à la remarquable capacité des champignons, outre la pénicilline (1er antibiotique découvert), outre la cyclosporine (la molécule qui a permis la généralisation des greffes en évitant les rejets), il y aurait l'anthurus, son odeur, sa "décoration" !!!
C'est un curieux champignon : insignifiant, il passe quasiment inaperçu quand il est sous forme de boule :
Et puis soudainement, comme une explosion, il s'ouvre, formant une sorte d'anémone rougeâtre assez spectaculaire. Cela s'accompagne d'une explosion odorante, avec une forte odeur de charogne. Un cherche désespérément la "victime" en décomposition !
Internet nous donne deux origines possibles pour ce champignons originaire d'Australie ou de Nouvelle-Zélande : il aurait été introduit lors de la première guerre mondiale par des bataillons néo-zélandais stationnés dans les Vosges ou le Nord ; d'autres pensent qu'il aurait été introduit avec de la laine importée de ce pays... Donc c'est déjà une incroyable histoire, qui fait rêver...
Ce qui m'interpelle le plus, c'est la stratégie que développe ce simple champignon pour se propager : odeur et couleur imitent à la perfection une plaie, pour attirer les mouches, qui vont ensuite propager les spores.
Jugez plutôt :
Pour ma part, "fanatique" de la capacité qu'ont les champignons, organismes pourtant "simples", de synthétiser des molécules, je suis stupéfait devant cette double "trouvaille" : synthétiser la molécule qui donne son odeur aux charognes (ou une molécule qui l'imite) et synthétiser toutes ces substances qui vont donner l'aspect d'une plaie sanguinolente au champigo,...
De la belle "chimie" naturelle !!!
S'il fallait une preuve à la remarquable capacité des champignons, outre la pénicilline (1er antibiotique découvert), outre la cyclosporine (la molécule qui a permis la généralisation des greffes en évitant les rejets), il y aurait l'anthurus, son odeur, sa "décoration" !!!
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Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
Purée, ils sont étonnants ces champipi!
Toi, si tu as une attaque de vautours maintenant, ne sois pas étonné.
Si ça pouvait faire réfléchir les semeurs de mort en tout genre, que de la laisser vivre (la nature) est beaucoup plus beau et profitable que d'essayer de l'asservir à nos fantasmes de contrôle et de pouvoir.
Si on arrête de la détruire, elle en a encore beaucoup à nous apprendre.
Si on ne la tue pas, elle nous sauvera.
C'était mon message de paix du jeudi soir.
Merci Didier
Toi, si tu as une attaque de vautours maintenant, ne sois pas étonné.
Si ça pouvait faire réfléchir les semeurs de mort en tout genre, que de la laisser vivre (la nature) est beaucoup plus beau et profitable que d'essayer de l'asservir à nos fantasmes de contrôle et de pouvoir.
Si on arrête de la détruire, elle en a encore beaucoup à nous apprendre.
Si on ne la tue pas, elle nous sauvera.
C'était mon message de paix du jeudi soir.
Merci Didier
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Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
Chez moi, le liseron semble camouffler mes fraises aux yeux des différents piafs qui squattent le jardin.
J'ai pas l'impression que mes fraisiers sont plus petits. Au pire les fraises sont moins sucrées.
Faut reconnaitre que depuis que le soleil et la chaleur sont de retour, les fraises sont plus grosses et moins attaquées par les limaces.
je me sers du liseron fletri pour attacher mes tomates. ca ne coute pas chère ;)
SixK
J'ai pas l'impression que mes fraisiers sont plus petits. Au pire les fraises sont moins sucrées.
Faut reconnaitre que depuis que le soleil et la chaleur sont de retour, les fraises sont plus grosses et moins attaquées par les limaces.
je me sers du liseron fletri pour attacher mes tomates. ca ne coute pas chère ;)
SixK
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Les optimistes inventent les avions, les pessimistes les parachutes. George Bernard Shaw.
Pensée perso, je comprends mieux pourquoi les grands patrons ont inventé le parachute doré.
Pensée perso, je comprends mieux pourquoi les grands patrons ont inventé le parachute doré.
Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
Un nouveau predateur dans mon jardin...Qui semble s'interesser a mon pommier....Un chevreuil...Manquait plus que ca...En plein bourg...Mais bon comme mes voisins on laissé leurs jardins et verger en friches ca fait un couloir vert qui les mene jusqu'a chez moi....
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Venge avec ta réussite. puni avec ton absence. Tue avec ton silence . Gagne avec ta joie de vivre
Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
Vive la nature, disais bmag !!!
Je ne suis pas surpris : un certain nombre d'animaux s’accommodent très bien des habitations. Les chevreuils sont bien plus tranquilles là que dans la forêt.
Ils adorent les fraisiers : si tu vois des "tiges" (pétioles) sans les folioles (la couronne de petites feuilles), c'est qu'en dessert, ils t'auront décapité les fraisiers.
Je ne suis pas surpris : un certain nombre d'animaux s’accommodent très bien des habitations. Les chevreuils sont bien plus tranquilles là que dans la forêt.
Ils adorent les fraisiers : si tu vois des "tiges" (pétioles) sans les folioles (la couronne de petites feuilles), c'est qu'en dessert, ils t'auront décapité les fraisiers.
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