car surfer sur le sans pesticide en oubliant volontairement de dire "de synthèse "
Ridicule ! Il n’est plus guère de consommateurs, réguliers ou occasionnels de bio, qui ignorent que c’est la notion de rejet de produits de synthèse qui caractérise cette production et pour ceux qui l’ignoreraient encore, le médias en parlent constamment vu la vague probio qui déferle partout.
C’est aussi ridicule que de demander à l’agriculture, avec produits de synthèse, de le spécifier sur leurs produits car tout le monde le sait pertinemment.
et d'utiliser des pesticides naturels, je trouve ça malhonnête quelque part, car un pesticide qu'il soit naturel ou de synthèse est aussi mauvais l'un que l'autre,
Non justement ! La différence entre les deux (à toxicité équivalente) c’est la rémanence du produit
dans les organismes vivants absorbant ceux-ci. Le vivant peut éliminer facilement des produits naturels par chélation, pas les produits de synthèse qu’il ne reconnait pas.(comme l’alu ou le mercure dans les vaccins entre autres) et qu’il stocke en attendant...la maladie ou la mort.
donc si le "bio" dit sans ça devrait être sans quelle qu'en soit la nature ce qui n'est pas le cas, c'est valable pour les fongicides bouillie bordelaise,
ne mélange pas tout ! La bouillie bordelaise n’est pas un produit bio, pas besoin d’être chimiste pour le savoir, et ce n’est pas le « bio » qui l’a inventé. Or ce produit, contestable par de vrais bio, n’est utilisé qu’en cas de risque de perte de la production, ce n’est pas un produit à application systématique.(la biodynamie ne dépasse pas 3 kg par Ha contre 6 pour le bio officiel. Et à cette dose, cela ne gène pas trop la vie du sol.)
La question est bien plus complexe ! Les cultures actuelles ont été sélectionnées pour leur productivité, pas pour leur résistance naturelle aux parasitismes divers (sinon les végétaux concernés auraient disparus depuis de millénaires sans nos traitements actuels) et donc les agriculteurs bio ou pas font avec ce qui existe et non avec ce qui devrait avoir été conservé depuis des centaines, des milliers de générations. Le retour à des variétés plus rustiques (mais moins productives) réduit cet impact des maladies du végétal, sa gourmandise en eau, sa meilleure résistance aux éléments naturels. En attendant, sauf à raser les vignes par exemple, les agriculteurs bio ou pas sont obligés de faire avec ce qu’ils ont de disponible en attendant un changement radical pour des souches plus rustiques…et ce n’est pas pour demain !
car pour les herbicides le travail du sol pour le désherbage cause d'érosion, n'est pas meilleur, donc mieux ou moins pire
le désherbage mécanique du sol peut se faire par un travail uniquement superficiel (canadienne par exemple) pour une perturbation de la vie bactérienne peu importante, le temps du semis, et l’herbe qui pousse ensuite ne doit pas être supprimée mais juste limitée pour éviter les sols nus comme le font les autres modes plus respectueux de la vie du sol aussi, malgré les produits de synthèse qu’ils continuent d’utiliser. Mais les agriculteurs ne sont pas des biologistes animaliers et ce qui se passe en dehors de leurs champs ne les concernent plus et peu leurs importe ce que leurs produits deviennent en santé humaine et animale.
En effet, il ne faut pas rêver! le jardinage avec 20 cm de foin appliqué à des milliers d'Ha de cultures, ce serait du fantasme pur et donc sauf à y trouver son équivalent, ce n'est pas pour demain que cela se substituera à l'agriculture intensive. Il faut garder les pieds sur terre et si la phénoculture montre que cette vie du sol est mieux conservée, c' est un bon indicateur de ce que devrait être l'agriculture (mais plus du tout intensive en ce cas) C'est ce que le tribus que nous appelons primitives utilisaient en déboisant pour profiter d'une épaisse couche végétale propice à une bonne production et qui une fois épuisée passait à un autre déboisement sans importance vu leur petit nombre. mais nous sommes 7 milliards avec de moins en moins de zones humides (dessèchement des sols), de forets à variétés végétales, et une agriculture intensive détruisant tout sur son passage et des rigolos comme toi, prochimie destructrice viennent critiquer les défauts et imperfections humaines d'un mode cultural et alimentaire dont la survie de cette humanité dépend.
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré