le problème c'est que pour augmenter cette population on s'adresse bien à des gens qui ne savent pas trop et à chaque fois que les médias parle du bio ils disent parfois sans pesticide et précisent parfois de synthèse mais je n'en ai jamais entendu dire en parlant du bio avec pesticide naturel
parce qu’il y a des medias qui font des événements leur pain quotidien même sans rien y connaitre (comme sur l’homéopathie et les vaccins) et qui suivent l’air du temps comme pour le reste de l’actualité. Puis il y a des médias spécialisés, genre revues de consommateurs qui elles s’expriment avec clarté (maintenant) sur ces sujets.
même toi qui te dit calé sur la question tu n'admets pas l'identique au naturel, donc comment un quidam pourrait faire la différence pour lui sans pesticide de synthèse c'est sans pesticide point barre, sans rien quoi... ce qui est faux et jamais relevé
voir ci dessus !
un agriculteur conventionnel n'abuse pas d'un non dit, tout le monde le sais que l'agriculture conventionnelle utilise, en plus les bio ne font que ça de le répéter mais jamais on ne voit la même chose dans l'autre sans, jamais on ne voit les bio dire qu'ils utilisent des pesticides naturels
la aussi parce que la notion de pesticides est vague et peut aller d’une simple décoction de plantes, par exemple, à des essences plus concentrées, à des dilutions, à des composés de diverses origines jusqu’aux produits de synthèse le plus toxiques et rémanents dans les organismes vivants, c'est-à-dire nous, pour notre ego.
pourquoi ne pas changer de discours en disant chez nous c'est pesticides naturels et non de synthèse, on ne le dit pas,
Pour les raisons invoquées ci-dessus, le syndrome des pesti-cides touche toutes les populations sans distinction, c’est donc une question d’information et d’éducation. Or il ne faut pas oublier que le bio (en agriculture) ne concernait qu’une infime partie de la population et donc de peu de consommateurs, informés, aussi. Le changement brutal que l’on constate n’est pas une bonne chose en soi comme tout changement dans une société où tout le monde n’y adhère pas. Il faut du temps au temps !
Le terme pesticide vient de l'anglais. Il est formé du suffixe -cide qui vient du latin cida signifiant tuer et de l'anglais pest signifiant nuisible ainsi que du latin pestis pour maladie contagieuse. On appelle donc pesticides des substances utilisées, en agriculture généralement, pour lutter contre des organismes nuisibles aux cultures.[*] Et l'on regroupe sous ce terme une grande variété de composés ou de mélanges.[*]ou plutôt aux rendements et donc des revenus des agriculteurs.
Or une décoction qui joue un rôle contre les maladies contagieuses, n’ a pas pour vocation de tuer, mais d’éloigner d’éventuels prédateurs ou bien par voisinage comme pour le ver du poireau et la mouche de la carotte, qui ne tuent pas, mais qui peuvent se substituer à des pesticides de synthèse ou dits naturels. Ou bien des concentrés végétaux toxiques aussi, mais à la rémanence limitée.
c'est pêcher par omission pour moi, on dit juste c'est sans pesticide au mieux on ajoute de synthèse ce qui peut laisser à penser qu'il en existe des autres, des naturels, mais qui peut imaginer que ce que décrie tant le bio puisse exister au naturel et en plus qu'on l'emploie alors qu'ils disent "sans"
Non ce n’est pas pêcher[*][*] sans ! comme dit ci-dessus, il n’aurait pas dû y avoir un changement trop brutal (quoi que très relatif) mais un accompagnement progressif pour éviter toutes ces confusions. Mais, les nouveaux arrivants n’imaginent pas toutes les « agressions » médiatiques concernant ces utopistes du bio, ces babacools et autres consommateurs de drogues (il y en a eut évidemment comme dans toute société qui cherchent à sortir du carcan du politiquement et culturellement « correct ») et qui étaient tournés en dérision par les médias aux ordres des puissants lobbies de la chimie. Car c’est une chose que d’arriver après la bataille et tirer les marrons du feu de ceux qui les ont cueillis et préparés, et d’être au charbon face à une armée d’opposants de toutes sortes.(tiens comme pour les vaccins, encore une fois, et l’homéopathie que je soutiens autant que l’AB parce que soumis aux mêmes médias aux ordres et qui foutent la trouille au lobbies qui s’enrichissent, sur les dos des foules crédules et apeurées, et qui ont peur pour leurs bénéfices)
[*][*] pêcher est un terme religieux, eh oui! qui signifie rater son objectif et l'objectif du bio n'est pas raté, tout au plus n'atteint-il pas le centre exact de la cible.
personne n'a jamais dit que la phénoculture était une solution à grande échelle, c'est avant tout une autre vision de la façon de faire pousser des légumes
Dans les jardins uniquement et comment cette niche va-t-elle nourrir la population mondiale alors ?
mais on voit des gens qui s'en inspirent de plus en plus, au niveau professionnel, des gens qui voient plus loin
Ils ne peuvent aller plus loin que les matériaux disponibles ! Calcule la surface qui serait nécessaire en foin pour une petite ferme des quelques centaines d’Ha de production. Il faudrait au minimum choisir entre nourrir du bétail ou couvrir les sols, beaucoup de sols,c’est irréaliste ! Surtout quant la politique agricole veut produire encore plus de bétail à chaque fois,(pour l’export) c’est insoluble et aux agriculteurs et éleveurs de se démerder avec ça.
depuis que je pratique, je m'aperçois que l'usage du foin est LA solution de facilité, mais qu'il existe bien d'autres façons de faire,
Comme quoi ?
ce que je trouve dommage c'est que les cahiers des charges "bio" soient trop restrictifs sur la nature des intrants
Le cahier des charges labellisé bio est un compromis entre faire peur aux « convertissables » vu les exigences du vrai bio, et la conversion dans cette direction avec moins d’exigences et ses dérives inévitables. Paris ne s’est pas construit en un jour ! Il faut du temps au temps là aussi ; même si en tant que « puriste » je regrette cette explosion et en même temps tant mieux pour la santé des gens et la planète entière.
par exemple 10 balles rondes de foin pourrissent chaque année sur la zone de protection de la zone de captage d'eau potable de la commune, c'est du 100% bio, puisque aucun animal ne broute, rien, aucun être humain, c'est fauché mis en balle et jeté avant de faucher l'année suivante, et bien comme ce n'est pas répertorier en "bio", ces balles ne pourraient pas être utilisée par un maraîcher bio
Eh , oui ! C’est dommage et du gaspillage qui peut changer avec la sécheresse qui fait que vendre ces balles devient rentable pour l’agriculteur.
on met tout sur le "bio", mais il s'est lui même enfermé dans une impasse, donc oui vivement un autre label mieux pensé,
Non ce n’est pas une impasse, au contraire, mais il faut un temps d’adaptation pour passer de toutes petites exploitations à de plus grandes et ce n’est pas le plus facile
.mieux adapté à nos besoins et à la réalité écologique actuelle
La réalité actuelle concerne toute la planète qui crève de ses absurdités économiques et technologiques et le bio c’est un des meilleurs moyens, bien compris, pour en limiter la casse…sans illusions pour autant !
« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré