nico239 a écrit :Encore un peu de technique ... la conservation des pommes de terre.
L'an dernier une partie de la récolte avait été entreposée dans un châlet de jardin non isolé dans une caisse posée au sol (non isolé).
Résultat une partie de la caisse a gelé
Cette année on ne va pas mettre tous nos oeufs dans le même panier.
- maison pour la conso de l'automne
- châlet mais en hauteur et mieux protégé
mais éventuellement vide sanitaire (très humide)
Et bien sur test de non récolte en allant se servir au fur et à mesure sur la planche comme on le fait actuellement d'ailleurs...
Cependant 2 sons de cloches diamétralement opposés semblent présider à la conservation des pommes de terre
les sites grand public : le sec et frais est hégémonique.
y a qu'à taper conservation de pommes de terre sur Google, la plupart c'est sec, sauf certains qui ne se prononcent pas
les sites pros : frais, ventilé et hygrométrie proche de 100% ce qui est TOUT À FAIT DIFFÉRENT
taper conservation pommes de terre hygrométrie
https://www.arvalis-infos.fr/des-soluti ... ticle.htmlhttp://www.cnipt.fr/wp-content/uploads/ ... ractif.pdfÉvidemment je serais plus enclin à faire confiance aux sites pro qu'à la multitude de sites grand public qui se copient tous les uns les autres.
Si les pros ont raison (difficile d'en douter)
Je me dis donc que dans mon vide sanitaire sombre frais, très humide et relativement ventilé on peut tester.
Idem sous le foin où elles sont actuellement il va faire frais (pose de capteurs auprès des pommes de terre pour surveiller la température sous le foin et rajout de couches si nécessaire), humide et relativement ventilé.
(Ce test se fait sans considération des prédateurs)
Des avis
Oui, bien sûr, des avis ! Des avis à 3 balles, je peux en faire aussi. Mais je vais essayer de faire mieux :
a) chez mes parents, la pdt était l'alimentation de base, des humains comme des animaux (6 porcs par an) ; on en récoltait donc 4 ou 5 charettes double-essieu pour situer l'ordre de grandeur
b) le stockage se faisait en vrac, dans une cave, sous la maison ; cette cave était assez humide, à certains endroits, les murs "suintaient" ; j'ai tout lieu de penser que cela n'était pas loin de la saturation ; ce n'était pas ventilé ; la cave était aveugle (pour éviter le verdissement)...
c) les pdt étaient, dès la récolte, soigneusement triées : toutes celles qui avaient un "pète" (blessure, taches) étaient mise sur un premier tas, consommées tout de suite
d) elles étaient mises en tas, en vrac, certains tas atteignant le 1,5 m de haut ; il y avait plusieurs tas : "celles pour la purée", "celles à rôtir", celles pour les porcs, etc...
e) attention : les pdt gèlent ; elles deviennent alors sucrées comme des patates douces (l'hydrolyse de l'amidon en sucres solubles se poursuit, mais les sucres ne sont plus consommés et s'accumulent dans les cellules ; une histoire de blocage de certaines enzymes !).
Bref, pour moi, il n'y a pas photo. Le stockage doit être :
a) frais (pour ralentir le métabolisme et ralentir la formation des germes), mais hors gel
b) humide (pour limiter les pertes d'eau causant le ratatinement) mais les pdt doivent rester sèches (sinon pourritures)
c) noir (pour éviter le verdissement)
d) en tas le plus gros possible (accumulation de CO² faisant une sorte d’atmosphère contrôlée ralentissant la respiration).
http://www.lafranceagricole.fr/article/ ... 74344.html