le problème du brf c'est sa conservation ... si il pourrit et fait du compost c'est perdu ... dans mon cas je cherche un bon moyen de valoriser toutes le biomasse de toutes les qualité ... quand je broie du bois avec du graos bois bine ligneux et du petit bois bon a faire du brf ça fait un melange assez sec qui ne pourrit pas , je pense qu'il est possible ensuite de trier facilement le brf et le bois combustible
le brf seul mis en tas pourrit et perd toute sa valeur ... le brf melangé a du gros bois plus sec ne pourrit pas et garde sa valeur ... parce que le melange fait un resulat assez sec pour evityer la pouriture ... il ne reste qu'a trouver un moyen mecanique pour trier ... dans mes tas de bois broyé combustible il est facile de trier le bois ligneux en petit copeaux et le brf en brindilles ou en morceaux d’écorces : les morceau petit sont du bois les morceaux long sont du brf
Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
- chatelot16
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Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
Je suis d'accord sur le fait qu'il soit préférable de n'étaler qu'une couche assez fine de BRF (3-5), sauf autour des arbres fruitiers où il est possible d'être plus généreux, mais à nuancer tout de même avec le sol en question. Le foin se comporte différemment et doit être suffisamment épais pour occulter la lumière: c'est un matériau moins dense que le BRF.
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
Absolument.
Le BRF est un produit qui renferme des sucres solubles (ceux qui vont permettre le départ très rapide de la végétation au printemps, lors du bourgeonnement), qui est donc très vite attaqué par les champignons. Le bois est une lignine peu "polymérisée" encore, pas encore enrichie de tanins qui le protège...
C'est justement son intérêt (et pourquoi il ne faut pas le confondre avec les plaquettes forestières, qui n'ont pas du tout ses propriétés).
Le tri le plus simple se fait avant. Avec les petits broyeurs domestiques, on n'a pas le choix : ils calent !
Avec les gros broyeurs professionnels, hélas, tout y passe. Et il me semble qu'après, cela devient difficile de séparer les chips provenant de rameaux des copeaux provenant de grosses branches / troncs...
L'écorce ne vaut rien, dans un jardin, hormis une couverture longue durée. Ou pour des allées.
Donc ton tri, j'y crois pas trop.
Le BRF est un produit qui renferme des sucres solubles (ceux qui vont permettre le départ très rapide de la végétation au printemps, lors du bourgeonnement), qui est donc très vite attaqué par les champignons. Le bois est une lignine peu "polymérisée" encore, pas encore enrichie de tanins qui le protège...
C'est justement son intérêt (et pourquoi il ne faut pas le confondre avec les plaquettes forestières, qui n'ont pas du tout ses propriétés).
Le tri le plus simple se fait avant. Avec les petits broyeurs domestiques, on n'a pas le choix : ils calent !
Avec les gros broyeurs professionnels, hélas, tout y passe. Et il me semble qu'après, cela devient difficile de séparer les chips provenant de rameaux des copeaux provenant de grosses branches / troncs...
L'écorce ne vaut rien, dans un jardin, hormis une couverture longue durée. Ou pour des allées.
Donc ton tri, j'y crois pas trop.
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Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
Ahmed a écrit :Je suis d'accord sur le fait qu'il soit préférable de n'étaler qu'une couche assez fine de BRF (3-5)...
Je pense que cela dépend aussi du BRF.
Chez moi, je broies des branches (par ex noisetiers), d'un diamètre le plus gros de 3 à 4 cm, jusqu'à leur extrémité. J'ai donc aussi beaucoup de segments de rameaux fins ("l'autre bout" en quelque sorte), qui se décomposent vite, mélangés avec des chips plus gros, qui durent...
Avec 3 à 5 cm, cela ne couvre pas le sol jusqu'à l'automne suivant et dans mes fraisiers, les adventices en profitent. Avec une dizaine de cm (j'ai peut-être écrit 15 quelque part, mais en pratique, je suis plutôt vers 10), j'arrive à assez bien contrôler (même si de temps en temps, en cueillant, j'arrache un intrus par ci par là).
Mais en effet, il faut "rechercher". A chacun de trouver sa façon de faire...
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Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
chatelot16 a écrit :le problème du brf c'est sa conservation ...
Chez moi, il va direct en couverture, après le broyage. Donc s'il "pourrit", c'est qu'en fait il se décompose en nourrissant les organismes vivants du sol (la pourriture n'est pas un processus "divin" ; c'est le travail d'organismes).
L'époque est donc importante : je n'en mets jamais avant que le sol ne se soit bien refroidi, pour pas qu'il se décompose trop à l'automne. Je veux le garder pour le printemps quand les organismes en auront une utilité et que les éléments libérés par la décomposition seront utiles aux plantes... Sinon, ils sont perdus durant l'hiver...
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- Julienmos
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Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
chatelot16 a écrit :le problème du brf c'est sa conservation ... si il pourrit et fait du compost c'est perdu ...
le brf seul mis en tas pourrit et perd toute sa valeur ...
oula! et moi qui croyais bien faire de le mettre en tas dans un coin du jardin pour le faire "pré-composter" quelques mois, afin d'éviter le problème de faim d'azote (effet dépressif) quand je l'étalerai...
(J'avais lu qu'il fallait procéder ainsi.)
Je vais donc sans plus tarder l'étaler au pied de mes mûriers !
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Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
chez moi ce qui permet le tri c'est que le broyeur a plaquette ne coupe jamais très bien , donc il n'y a que le bois dur qui fait des plaquettes , le bois fin trop souple ne se fait pas couper et fini en brindilles assez longues dans le tas de plaquette : donc ce qui est en petit morceau est du bois ce qui est plus long pourait devenir du brf : avantage de la methode les brindille longue dans les plaquette sont au sec donc ne pourissent pas donc pouraient etre une source de brf neuf toute l'année
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Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
Le BRF étant, à l'état frais, humide donc, un produit assez riche en sucres est fermentescible. Exactement comme le serait un tas d'herbe qu'on entasse !
La solution, pour le conserver, serait de le sécher ! Comme le foin ! Si tu travailles sur de la méthanisation et de la cogénération, ce type de séchage est une des utilisations intelligentes des chaleurs fatales !
La solution, pour le conserver, serait de le sécher ! Comme le foin ! Si tu travailles sur de la méthanisation et de la cogénération, ce type de séchage est une des utilisations intelligentes des chaleurs fatales !
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Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
Julienmos a écrit :
oula! et moi qui croyais bien faire de le mettre en tas dans un coin du jardin pour le faire "pré-composter" quelques mois, afin d'éviter le problème de faim d'azote (effet dépressif) quand je l'étalerai...
(J'avais lu qu'il fallait procéder ainsi.)
Je vais donc sans plus tarder l'étaler au pied de mes mûriers !![]()
1) C'est un de mes chevaux de bataille : le compostage en tas est une perte d'énergie, énergie dissipée en chaleur, énergie qui va manquer aux organismes du sol dans ton jardin (le tas, tu t'en fous ; à l'exception d'une courge, tu n'y cultiveras pas grand chose !).
En fait, cela revient à "bruler" la biomasse plus vite, pour récupérer des produits de décomposition intermédiaires plus rapidement.
En somme, c'est juste un peu moins brutal et extrême que de bruler par le feu et répandre les cendres.
Mais beaucoup moins soft que de répartir en surface pour que tous les organismes du sol y trouvent leur compte, avec, au bout du compte, en un cycle beaucoup plus long, les mêmes éléments...
La différence est énorme : cette activité dans le sol le structure, produit le fameux "couscous", via des glus, via des actions mécaniques. Cela aère le sol. Cela retient l'humidité...
Mais, je l'avoue, cette position est assez singulière, vu l'engouement et le quasi-consensus autour du compostage. Même le pape de l'agroécologie, Pierre Rabhi, est un thuriféraire du compost. [Mais je considère que c'est un excellent philosophe, un homme pointu sur l'éthique et notre société ; par contre un médiocre agronome pour moi]. [Me reste Coluche et son célèbre "Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison !"]
En réfléchissant sereinement, et hors les modes à la con, cela me parait "évident" ???
2) Tu peux corriger la faim d'azote la première année par des apports de matières organiques fraiches riches en azote : tontes de gazon (et particulièrement du gazon avec du trèfle)... En couches minces, répétées, pour ne pas que cela fermente... Au pire, un engrais azoté ferait l'affaire. On peut aussi pisser dessus !
3) La faim d'azote ne se produit qu'au début. Ensuite, il s'établit un "cycle" : pendant que certains organismes se développent pour digérer ton bois (et ont besoin d'éléments que le bois ne leur fournit pas), d'autres, une fois le régime établi, meurent et libèrent ces éléments... Donc rapidement, en 2 ou 3 ans (le temps que met le BRF à se décomposer complètement), tu passes d'un mode "croissance de la biomasse avec emprunts" à un mode "régime stable de la biomasse avec la libération qui compense les emprunts"... [Un peu comme ne voiture : pour accélérer quand le feu passe au vert, tu siphonnes de l'essence ; pour maintenir le régime, beaucoup moins...]
C'est donc un phénomène tout à fait passager.
Il faut juste le savoir, pour ne pas "jeter" la méthode par dépit, alors que le régime stable n'est pas encore atteint. Sur des fausses observations...
Pour ma part, je "recharge" chaque année, sans autre précaution.
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Re: Jardiner plus que bio en semis direct sans fatigue ?
Julienmos a écrit :
Je vais donc sans plus tarder l'étaler au pied de mes mûriers !![]()
Le bon BRF se fait à l'automne, après la chute des feuilles. C'est alors qu'avant de laisser tomber les feuilles, une partie des sucres et éléments utiles sont transférés dans le bois vivant. La feuille morte n'est plus qu'une carcasse "vide", faite de cellulose et de lignine.
C'est donc à ce moment-là que les rameaux sont les plus riches.
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