Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 22/12/19, 17:15

Moindreffor a écrit :
est-ce que
- si Didier n'avait pas eu cet infarctus il aurait mûri aussi vite sa réflexion
- si personne n'avait poussé Didier à faire des vidéos
- si personne n'avait poussé Didier à écrire un livre
est-ce que ce fil aurait actuellement 1600 pages?
est-ce que si tu n'avais pas voulu pousser les limites de la paresse, tu aurais fait ces tests?
est-ce que si tu n'avais pas habité en montagne, tu aurais eu l'envie de construire des coffres?



Pour l'évolution de ma façon de jardiner, je ne sais pas ! L'age serait venu. La retraite - et le temps d'essayer des choses. Je serai tenté de dire que l'infarctus a accéléré (au moins !). Il se peut que cela soit la cause !

Pour le reste, vidéo, conférence, livre, pas de doute : si on n'était venu me chercher, si on ne m'avait suggéré, ou sollicité, cela ne se serait jamais fait. Seul, je n'aurais jamais fait de vidéo. Je n'aurais jamais osé tenter de réunir des gens dans une salle...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 22/12/19, 17:28

nico239 a écrit :
Jean Pain .... aux oubliettes
Ruth Stout .... aux oubliettes
Soltner est moins confidentiel.
Didier Helmstetter... pour nous autres contemporains



Je ne pense pas que Ruth Stout soit passée aux oubliettes. Elle n'a jamais été connue en France. Un de ces livres a été ré-édité. Une compile de ses livres est parue, traduite, en Allemagne, en 2000. Il y a encore aujourd'hui des références à ses écrits (pour ceux qui lisent l’anglais, faites une recherche avec "Ruth Stout method").

Jean Pain, comme tous les gens qui font l'éloge sans recul d'une méthode très particulière, s'est mis dans l'impasse : qui va trouver les quantités de broussailles que consomme son système ? Les résultats spectaculaires l'ont été dans les conditions où il a expérimenté : terres très dégradées en zone sèche... Trop particulier et partisan pour créer une dynamique. Il manquait une bonne analyse "systémique" : quand, où cela marche ? Et d'une certaine forme, le BRF est une variante !

Soltner a été, comme moi, un ingénieur agricole très conventionnel, connu pour ses livres de vulgarisation des techniques conventionnelles. Avant d'en venir aux haies puis aux techniques alternatives de jardinage sans travail. Sur le tard...

Non, je crois que les idées ont un rythme. Elles s'hybrident, comme les graines... La cerise Burlat est apparue en 1915... Et depuis, quoi de neuf en matière de variétés de cerises ?

Mais tu as raison, la recherche est restée "figée" sur son paradigme scientiste pendant environ un demi-siècle. Les "bio" ont un peu secoué le cocotier, mais n'ont pas été ni suffisamment cohérentes, ni suffisamment nombreux pour que cela ébranle le système. Le consommateur consommait et rêvait d'Ipad... Tout était parfait ! Et qu'est-ce qu'ils étaient beaux, les fruits dans les hypermarchés, eux-même si "incroyables" !

Outre les "blocages" techniques, une société a la science qu'elle mérite. Qui cherche ce que veut la société !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 22/12/19, 17:34

nico239 a écrit :[
Il y a un mélange de
1. cycle naturel et (pour un certain nombre de cultures)

et de

2. «c'est moi qui décide» - ce que tu relevais précédemment.

C'est moi qui décide quand faire tomber au sol les graines de radis.
Mais je me contente de laisser tomber au sol les graines de radis.



Ne sautez pas trop vite une des limites du "resemis naturel" : il conduit inexorablement vers une perte des caractéristiques des variétés. Les allogames s’hybrident très vite. Et même les autogames ne le sont jamais à 100 %. Donc même là lentement, on aura une perte des caractéristiques... Une sorte de laitue unique, "moyenne"... Une sorte de tomate "nico"...

Donc il faut ré-instiller régulièrement les variétés qui nous intéressent (soit par leurs caractéristiques agronomiques - résistance, productivité, précocité, etc...). Soit par leurs caractéristiques gustatives (goût, couleur, forme...)...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 22/12/19, 18:07

VetusLignum a écrit :
Pourriez-vous donner la source vers les travaux de Fortin ? D’après mes recherches, la glomaline est un composant stable.

That study showed that glomalin accounts for 27 percent of the carbon in soil and is a major component of soil organic matter. Nichols, Wright, and E. Kudjo Dzantor, a soil scientist at the University of Maryland-College Park, found that glomalin weighs 2 to 24 times more than humic acid, a product of decaying plants that up to now was thought to be the main contributor to soil carbon. But humic acid contributes only about 8 percent of the carbon. Another team recently used carbon dating to estimate that glomalin lasts 7 to 42 years, depending on conditions.

“Anything present in these amounts has to be considered in any studies of plant-soil interactions,” Wright says. “There may be implications beyond the carbon storage and soil quality issues—such as whether the large amounts of iron in glomalin mean that it could be protecting plants from pathogens.” Her recent work with Nichols has shown that glomalin levels are even higher in some soils than previously estimated. “Glomalin is unique among soil components for its strength and stability,” Wright says. “Other soil components that contain carbon and nitrogen, as glomalin does, don’t last very long. Microbes quickly break them down into byproducts. And proteins from plants are degraded very quickly in soil.
https://www.hoormansoilhealth.com/pdf/U ... Carbon.pdf


D’autres lectures :
https://www.researchgate.net/publicatio ... ainability
https://www.nature.com/articles/s41598-017-02486-6
https://journals.plos.org/plosone/artic ... ne.0139623
https://www.nrcresearchpress.com/doi/pd ... src=recsys


J'ai pris un peu de temps pour quelques recherches (j'évoque la glomaline dans le prochain livre ; j'avais les données indiquées - une part relativement faible des MO stables - généralement appelées "humus")...

Je n'ai pas (ou pas encore), retrouvé le taux de minéralisation de 10 % environ / an dont il me semblait me souvenir...

Je suis tombé sur cet article : https://www.nature.com/articles/s41598-017-12731-7.pdf

Il y est question de ratio de glomaline / MO totale du sol à différentes profondeurs.

Le ratio TG (glomaline totale) / SOC (MO totale du sol) est de 19 % dans l'horizon 80-100 cm, 1,34 à 1,5 fois élevé que dans l'horizon 0 - 20...

C'est plus que les autres données que j'avais, mais ce n'est "que" 20 % environ. Et contredit l'article que tu évoquais. Dur de s'y retrouver...

Je cherche encore les erreurs... Je pense que cela tourne autour des définitions de SOC (MO totales), de GRSP (la glomaline, très exactement Glomalin Related Soil Proteins) et "humic acid"...

J'étais plus béotien. "Substances humiques" = le "gros" des MO stables du sol. Soit à la louche 90 % des MO du sol (y compris substances intermédiaires, MO vivante hors racines, etc)...

Donc dans mon esprit, l'analyse de mon sol qui donne environ 5 % de MO, c'est 4,5 % environ de "substances humiques"

L'article que je cite parle de 6 g / kg de TG (glomaline totale). Soit 0,6 %.

Donc les "substances humiques" ne sont pas 10 fois plus, comme je l'ai écrit je crois, mais 7 à 8 fois...
Dernière édition par Did67 le 22/12/19, 18:19, édité 1 fois.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Moindreffor » 22/12/19, 18:10

Did67 a écrit :Ne sautez pas trop vite une des limites du "resemis naturel" : il conduit inexorablement vers une perte des caractéristiques des variétés. Les allogames s’hybrident très vite. Et même les autogames ne le sont jamais à 100 %. Donc même là lentement, on aura une perte des caractéristiques... Une sorte de laitue unique, "moyenne"... Une sorte de tomate "nico"...

Donc il faut ré-instiller régulièrement les variétés qui nous intéressent (soit par leurs caractéristiques agronomiques - résistance, productivité, précocité, etc...). Soit par leurs caractéristiques gustatives (goût, couleur, forme...)...

je pense que l'on touche là les limites, si pour certaines plantes (légumes ) le ressemis naturel va être possible, il ne pourra être généralisé, donc pas d'utopie non plus,
une bonne gestion des récoltes des graines, éviter les hybridations (attention au voisinage) et comme le dit Nico parfois choisir le moment de faire tomber la graine

au PP c'est réfléchir à ce qu'il ne faut pas faire, loin de moi l'idée de passer à ne plus rien faire du tout, mais quelle place de liberté peut-on encore gagner quand on s'est libéré de tant de tâches potagères

il reste le choix des variétés, les époques de semis, les associations, et l'observation de la météo, la gestion de l'eau, ton livre redonne vie à notre sol, maintenant à nous de libérer les bonnes graines aux bons moments :mrgreen: légumes, adventices, engrais verts selon les besoins de chacun
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 22/12/19, 18:13

sicetaitsimple a écrit :
nico239 a écrit :C'est moi qui décide quand faire tomber au sol les graines de radis.
Mais je me contente de laisser tomber au sol les graines de radis.


Mmmh....On verra pour les radis! :lol:

Mais des salades plantées dans des moules à donuts eux mêmes plantés dans des coffres eux mêmes construits et équipés de "taparelles" et ouverts/fermés tous les matins et soirs, on est loin de "je me contente de"..... :lol:



Tiens justement j'étais au potager tout à l'heure et j'ai jeté un coup d'oeil aux radis.

Bon à priori tout va bien avec des stades d'avancements différents bien entendu et je me disais que je n'avais toujours pas compris ta remarque.

En fait c'est quoi c'est que des semis de surface de radis ce n'est pas possible, les radis ne vont pas pousser?

Je ne fais jamais de repiquages ça me gonfle car j'estime qu'on peut procéder autrement

Pour les salades repiquées dans les donuts je pense que tu as écouté la dernière vidéo.
Ma femme en a semé un stock et donc c'est idiot de semer de nouveau dans les donuts alors qu'on a des tas de plantules à repiquer.
Mais pour tout te dire j'ai quand même fait quelques semis directs dans les donuts .... pas pu m'empêcher Image
J'ai du faire 4 salades et 7 ou 8 choux.
Et sur les 8 choux 2 ou 3 semis de surface dans les donuts.


D'où ce repiquage exceptionnel.
Ceci dit dans la seconde vidéo je me suis fendu du pied pour le téléphone et j'ai pu me chronométrer en travaillant à 2 mains.
La mise en place de la motte compressée dans le donuts plus le repiquage de la salade ça prend très exactement 1mn35 (et pas 1mn15 comme je le dis dans la vidéo qui n'a pas encore été diffusée)
Ma foi c'est correct non?

Après quoi qui te parle de planter les donuts?
Je les pose au sol et puis basta : on ne peut pas dire que ce soit un gros travail :wink:


Pour les coffres c'est différent mais c'était un préalable à toute culture.
Sinon à l'endroit où j'habite je fais autre chose : de la rando, du parapente mais pas du potager.
Ceci dit une fois qu'ils seront achevés ....


Concernant l'ouverture et la fermeture des châssis souples et des taparels j'ai également eu la remarque sur YT.

Alors.... Image

Je te fais un copier coller de ma réponse avec quelques ajouts

Mais pourquoi est-ce que je devrais ouvrir et fermer les coffres tous les jours matin et soir???

C'est absurde Image

Je les ouvre ou je les ferme uniquement lorsque c'est UTILE (ou sans danger) pour les cultures.

Donc tout l'été ils restent le plus clair du temps ouverts : donc aucune manipulation.

Quand les températures sont trop froides ils restent fermés : donc aucune manipulation.

S'il pleut je décide si je les ouvre entièrement ou pas du tout ou seulement à moitié (pour les coffres hauts)
Ce qui permet à des cultures mieux protégées du froid que dans une serre normale de profiter AUSSI (ou pas) de la pluie (ce qui n'est pas possible dans une serre)

Là par exemple vu les températures printanières qu'on a (il fait +8.8 actuellement à minuit [NB à l'heure où j'ai répondu à mon interlocuteur])

Cela fait 2 jours que les coffres sont ouverts et il vont sans doute rester ouverts demain et après demain puisque la météo annoncen de la pluie.

Mais tu as raison me connaissant j'ai veillé à ce que les manipulations soient le moins ch... possible.

Raison pour laquelle j'ai opté pour des châssis souples.

Donc pour ouvrir un coffre bas je mets 15 secondes pour enrouler le châssis.

Pour ouvrir un coffre haut je mets 30 secondes.

Pour fermer un coffre bas je mets toujours 15 secondes.

Mais pour fermer un coffre haut je mets 3 secondes... juste le temps de donner l'impulsion au rouleau qui débaroule tout seul le coffre (si le Père Noel m'offre une nouvelle caméra je filmerai cela)


Donc pour résumer les manipulations c'est peanuts.
Pour les temps annoncés je l'ai dit au pif mais je pense même que c'est moins.
Me chronométrerai exactement pour voir

Et pour les taparels comme c'est toujours le même principe du «store» la fermeture même pas je t'en parle tu penses bien.
Et encore la plupart du temps je suis consciencieux car pour les châssis souples ou les taparels des coffres hauts j'accompagne leur déroulé de la main
Mais des fois je me contente de les lancer et hop ça roule tout seul.
Donc on va dire 1 seconde dans un cas et 5 secondes en les accompagnant de la main pour amortir la «chute».

Vraiment strictement rien à voir avec les fastidieuses et épuisantes manipulations de châssis rigides d'avant lourds et encombrants.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 22/12/19, 18:22

Did67 a écrit :
nico239 a écrit :
Jean Pain .... aux oubliettes
Ruth Stout .... aux oubliettes
Soltner est moins confidentiel.
Didier Helmstetter... pour nous autres contemporains



Je ne pense pas que Ruth Stout soit passée aux oubliettes. Elle n'a jamais été connue en France. Un de ces livres a été ré-édité. Une compile de ses livres est parue, traduite, en Allemagne, en 2000. Il y a encore aujourd'hui des références à ses écrits (pour ceux qui lisent l’anglais, faites une recherche avec "Ruth Stout method").

Jean Pain, comme tous les gens qui font l'éloge sans recul d'une méthode très particulière, s'est mis dans l'impasse : qui va trouver les quantités de broussailles que consomme son système ? Les résultats spectaculaires l'ont été dans les conditions où il a expérimenté : terres très dégradées en zone sèche... Trop particulier et partisan pour créer une dynamique. Il manquait une bonne analyse "systémique" : quand, où cela marche ? Et d'une certaine forme, le BRF est une variante !

Soltner a été, comme moi, un ingénieur agricole très conventionnel, connu pour ses livres de vulgarisation des techniques conventionnelles. Avant d'en venir aux haies puis aux techniques alternatives de jardinage sans travail. Sur le tard...

Non, je crois que les idées ont un rythme. Elles s'hybrident, comme les graines... La cerise Burlat est apparue en 1915... Et depuis, quoi de neuf en matière de variétés de cerises ?

Mais tu as raison, la recherche est restée "figée" sur son paradigme scientiste pendant environ un demi-siècle. Les "bio" ont un peu secoué le cocotier, mais n'ont pas été ni suffisamment cohérentes, ni suffisamment nombreux pour que cela ébranle le système. Le consommateur consommait et rêvait d'Ipad... Tout était parfait ! Et qu'est-ce qu'ils étaient beaux, les fruits dans les hypermarchés, eux-même si "incroyables" !

Outre les "blocages" techniques, une société a la science qu'elle mérite. Qui cherche ce que veut la société !



Dans mes quelques citations et notamment pour Jean Pain je ne faisais pas tant allusion aux résultats qu'à l'envie d'aller chercher ailleurs, de faire différemment, de tester.

J'aurais d'ailleurs pu mettre l'électroculture ou la biodynamie d'ailleurs.

Pour Stout c'est bien possible mais c'est vrai que je n'ai pas cherché dans la langue anglaise.... :mrgreen:

Après réussite ou échec ou charlatanisme Imagece n'est pas tant le problème que tester et secouer le cocotier Image
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 22/12/19, 18:26

Did67 a écrit :
nico239 a écrit :[
Il y a un mélange de
1. cycle naturel et (pour un certain nombre de cultures)

et de

2. «c'est moi qui décide» - ce que tu relevais précédemment.

C'est moi qui décide quand faire tomber au sol les graines de radis.
Mais je me contente de laisser tomber au sol les graines de radis.



Ne sautez pas trop vite une des limites du "resemis naturel" : il conduit inexorablement vers une perte des caractéristiques des variétés. Les allogames s’hybrident très vite. Et même les autogames ne le sont jamais à 100 %. Donc même là lentement, on aura une perte des caractéristiques... Une sorte de laitue unique, "moyenne"... Une sorte de tomate "nico"...

Donc il faut ré-instiller régulièrement les variétés qui nous intéressent (soit par leurs caractéristiques agronomiques - résistance, productivité, précocité, etc...). Soit par leurs caractéristiques gustatives (goût, couleur, forme...)...


Ok on verra au fil du temps ce que cela donne.

On peut penser que cela va se «dégrader» en s'éloignant du modèle d'origine

Mais peut-on éventuellement penser que cela pourrait aussi s'aggrader sur une des caractéristiques ou est-ce totalement exclu?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 22/12/19, 18:27

Je me suis très mal exprimé, ou tu m'as mal compris!
Bien évidemment, tu fais ce que tu veux, et tu y consacres le temps que tu souhaites! Et encore une fois je dois être un des premiers abonnés à ta chaine, qui m’intéresse!
Tu as des conditions particulières liées à l'altitude, qui nécessitent des aménagements particuliers si tu veux un peu anticiper ou un peu prolonger la saison. Aménagements qui effectivement ne conduisent plus à aucune contrainte à la belle saison
C'est juste sur les cultures d'hiver que j'ai quelques doutes, c'est tout.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 22/12/19, 18:33

Je cherche, je cherche...

Toujours sur la glomalin, cet article : https://www.researchgate.net/publicatio ... il_protein

parle (tabkleau 2) pour des sols agricoles, de teneurs de glomalines de 0,32 à 0,71 g / kg de sol. Soit 0,3 à 0,7 pour mille ou 0,03 à 0,07 % !

On est là dans les valeurs que j'avais en tête...

Pour le turn over, tous les documents trouvé citent, jusque là, Rillig et son 6 à 42 ans...
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