Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

[Did67]

... et surtout énormément bonne en goût...

Là, il y a des surprises tous les jours : hier des asperges !!! Mortelles, tout simplement... Comme d'hab, un léger côté sucré, un arôme puissant, aucune "amertume"...

PS : Depuis que j'ai regardé Sélosse et sa conf sur les tannins, ma conviction est que les plantes, quand elles stressent, produisent des tannins, qui donnent cette astringence qu'on connait aux fruits verts... Il me parait cohérent que des légumes "chouchoutés" grâce à tous les non-efforts que nous déployons aient moins de tannins. Et soient comme un vin de Bordeaux qui a vieillit - à consommer avec modération (je parle du vin !). C'est une hypothèse.

[Did67]

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à te lire on pourrait croire que tu ne serais pas un peu de Marseille

Moi qui sait d'où elle est originaire, je te garantis qu'ils n'ont pas là-bas, les plus grosses sardines !

[Rajqawee]

les résultats d'un potager du paresseux sont, en termes de vigueur et de croissance des plantes, spectaculaires: j'ai des tiges d'oignons aussi épais qu'autrefois à la fin de leur croissance; mes pommes de terre sont devenues des arbustes; l'autre jour j'ai récolté une batavia énorme, et surtout énormément bonne en goût. Et je ne fait rien...

à te lire on pourrait croire que tu ne serais pas un peu de Marseille

Personnellement pour l'instant, mes laitues sont petites et poussent lentement. Je pense que c'est parce que le sol, à cet endroit, n'est pas assez azoté.
Pour l'instant, je récolte simplement deux salades à la fois (qui en valent une donc), et je vais essayer d'apporter des tontes petit à petit, je n'ai rien de plus azoté.

Oignons et PDT sont au top aussi chez moi, j'ai même pu faire l'idée que j'avais : une culture de PDT de Janvier à Mai, avant les cultures d'été. J'ai peut être eu de la chance avec l'hiver de cette année ceci dit.

[Rajqawee]

Voilà pourquoi j'incite à "observer". Et je m'interdis d'écrire un guide, genre "que faire mois après mois !". Pourtant en vogue chez des adeptes de "méthodes naturelles"...

Je comprends bien. Je pratique l'escalade depuis 15 ans, je m'entraîne beaucoup pour ce sport, et j'ai souvent des questions des autres pratiquants du club sur "comment progresser".

C'est très difficile d'expliquer que c'est impossible à expliquer si simplement, et surtout pas en 5 minutes ! Qu'il n'y a pas de recettes, pas de méthode infaillible, pas d'exercice qui marche en toute circonstance...

[Moindreffor]

PS : Depuis que j'ai regardé Sélosse et sa conf sur les tannins, ma conviction est que les plantes, quand elles stressent, produisent des tannins, qui donnent cette astringence qu'on connait aux fruits verts... Il me parait cohérent que des légumes "chouchoutés" grâce à tous les non-efforts que nous déployons aient moins de tannins. Et soient comme un vin de Bordeaux qui a vieillit - à consommer avec modération (je parle du vin !). C'est une hypothèse.

je n'ai pas eu le courage de la regarder, ma conviction, c'est que le foin tamponne pas mal de choses, un peu comme pour mon climat qui n'est jamais très très froid, ni trop trop chaud et souvent pas trop sec...

le foin, fait pareil, il protège du froid, du chaud et du sec, donc nos légumes poussent sans trop souffrir donc ils peuvent développer tout l'arsenal des saveurs, une plante qui souffre va par instinct de survie faire des impasses

[Paul72]

Disons que le coefficient multiplicatif est en faveur du bouturage, mais il faut s'en occuper, tandis que le marcottage suffit généralement pour les besoins des jardins de particuliers.
Pour faire une marcotte simple, il suffit de blesser superficiellement l'endroit d'où doivent partir les racines*, de l'enterrer de quelques cm, de tasser et arroser, puis de pailler pour maintenir au frais. Arroser de temps en temps, puis déterrer soigneusement à l'automne, séparer du pied-mère et repiquer. Il existe deux autres variantes du marcottage: le marcottage en butte ou cépée et le marcottage aérien, mais c'est probablement de peu d'intérêt pour un amateur (peut-être le dernier, lorsque l'on a affaire à des branches non-flexibles, ce qui n'est pas le cas de celles du kiwi) ...

* Les cellules cicatricielles sont plus "juvéniles" que les cellules normales à cet endroit; autrement dit, elles sont plus susceptibles de perdre leur spécialisation et de recouvrer en partie leur totipotentialité, ce qui favorise leur transformation en racines.

Ton post me donne une idée....

Étant entourés à profusion de merisiers, églantiers et prunelliers on voudrait profiter de l'aubaine pour effectuer des greffes.

Et en premier lieu sur les églantiers

Je me dis que si tu connais le marcottage peut-être tu t'y connais en greffes.

A priori les plus intéressants pour greffer des fruits ce sont les pruneliers. On peut y greffer prunes, abricots, amandes avec plus ou moins de succès. A condition de sevrer les éventuels rejets par les racines. Les merisiers il faut qu'ils soient jeunes, ça n'aime pas trop les grosses tailles. Si tu voulais greffer en août, il faudrait recouper court les arbres a greffer pour avoir du bois jeune plus facile a greffer (et le plus bas sur l'arbre)

[Did67]

Oui, les rejets des racines, c'est un problème chez moi. Je pense que c'est la conséquence de l'action souterraine des rats-taupiers, qui viennent ronger des racines. Qui, du coup, forment des tiges aériennes. Il y en a non seulement le long du tronc, mais un peu partout sous mon reine-claudier.

Ceci dit, quand on en a un bosquet, c'est pas les sujets à greffer qui manquent. On peut alors rater !!!

[Paul72]

Oui, les rejets des racines, c'est un problème chez moi. Je pense que c'est la conséquence de l'action souterraine des rats-taupiers, qui viennent ronger des racines. Qui, du coup, forment des tiges aériennes. Il y en a non seulement le long du tronc, mais un peu partout sous mon reine-claudier.

Ceci dit, quand on en a un bosquet, c'est pas les sujets à greffer qui manquent. On peut alors rater !!!

C'est parfait pour s'entraîner a la greffe et essayer les différentes techniques et trouver les bons moments.
Ce printemps je suis en train de réussir presque 100% de greffes sur pistachiers (le meilleur taux de succès est de 50% pour les plus habiles). Tout est question de compréhension du greffage, avant de regarder les techniques: jonction entre les cambium, porte greffe bien en sève mais pas trop, protections contre la déshydratation, compatibilité etc... A côté de ça, j'ai lamentablement raté toutes mes greffes d'agrumes pourtant simples en général (j'étais habitué aux 90% de succès). Trop tard pour certains (il a fait trop chaud ça a séché), erreur de débutant pour d'autres (je n'ai pas gardé de tire sève...)

[Doris]

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à te lire on pourrait croire que tu ne serais pas un peu de Marseille

Moi qui sait d'où elle est originaire, je te garantis qu'ils n'ont pas là-bas, les plus grosses sardines !

Bien vu!

Rajqawee, l'an dernier au printemps mes salades était petites aussi, mais l'avantage de la façon paresseuse est que j'en ai planté plus aussi, alors j'ai fait comme toi, récolter 2. Avec les tontes ça s'améliore vite, dans mon sol j'avais des salades de belle taille à partir de décembre.

[Adrien (ex-nico239)]

A priori les plus intéressants pour greffer des fruits ce sont les pruneliers. On peut y greffer prunes, abricots, amandes avec plus ou moins de succès. A condition de sevrer les éventuels rejets par les racines. Les merisiers il faut qu'ils soient jeunes, ça n'aime pas trop les grosses tailles. Si tu voulais greffer en août, il faudrait recouper court les arbres a greffer pour avoir du bois jeune plus facile a greffer (et le plus bas sur l'arbre)

Dans l'immédiat on voudrait s'attaquer aux rosiers et Églantiers.... à priori c'est en ce moment non?

Sinon pour les merisiers oui ils sont jeunes : des scions entre 1 et 2m.

Prunelliers alors là il n'y a que l'embarras du choix