Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Kna
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Kna » 05/08/16, 08:59

Did67 a écrit :
Kna a écrit :Voici donc ce tableau hébergé chez Google docs, qui devrait être librement accessible, modifiable en ligne, téléchargeable :
https://docs.google.com/spreadsheets/d/18zddx-9FBeu04ARq1q2R5iTESmWivdlES2_QusN6thQ/edit?usp=sharing

Super ! Merci !

Avec plaisir !

Quand penses-tu te replonger dans ton jardin et ton ordi, qu'en attendant on te laisse un peu des vacances tranquilles ?
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 06/08/16, 22:40

Retour de "vacances" (un bref séjour en Suisse) hier soir...

Étant en retraite depuis presqu'un an, j'ai deux choses qui m'animent et m'occupent : m'occuper de mon état physique et "donner des idées" en matière jardinage...
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Julienmos
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Julienmos » 08/08/16, 17:11

pour compléter mes questions débiles (voir page précédente) :lol:

ne pas enfouir la matière organique, OK

mais le compost ? en surface aussi il me semble ?

pourtant quand j'ai repiqué mes plants de tomates, j'ai mis un mélange compost et terre du jardin DANS le trou de plantation. Ca m'a paru préférable, pensant qu'ainsi cet "engrais" serait disponible plus vite pour les racines. Même si mon compost n'était peut-être pas totalement mûr, mais il paraît que les tomates s'en accomodent... en tout cas les plants ont très bien poussé.

A propos du compost, j'ai toujours lu qu'il s'agit d'un amendement, mais j'avoue ne pas non plus très bien comprendre la différence entre amendement et engrais... :oops:
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Kna
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Kna » 08/08/16, 22:06

Julienmos a écrit :pour compléter mes questions débiles (voir page précédente) :lol:

J'aime bien tes questions débiles, elle m'évitent souvent de les poser moi-même :mrgreen:

A propos du compost, j'ai toujours lu qu'il s'agit d'un amendement, mais j'avoue ne pas non plus très bien comprendre la différence entre amendement et engrais... :oops:

Sauf erreur, au sens strict, un amendement ne va pas nourrir le sol, il ne va qu'en modifier la structure physique et/ou chimique pour le rendre plus propice à la culture. Un engrais lui va apporter "à manger" aux plantes. Mais comme le dit Didier, le plus souvent rien n'est tout blanc, rien n'est tout noir. Le compost par exemple a un rôle mixte et améliore la structure et la fertilité du sol.

Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Amendement_(agriculture)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 09/08/16, 12:57

Julienmos a écrit :ne pas enfouir la matière organique, OK

mais le compost ? en surface aussi il me semble ?

pourtant quand j'ai repiqué mes plants de tomates, j'ai mis un mélange compost et terre du jardin DANS le trou de plantation. Ca m'a paru préférable, pensant qu'ainsi cet "engrais" serait disponible plus vite pour les racines. Même si mon compost n'était peut-être pas totalement mûr, mais il paraît que les tomates s'en accomodent... en tout cas les plants ont très bien poussé.

A propos du compost, j'ai toujours lu qu'il s'agit d'un amendement, mais j'avoue ne pas non plus très bien comprendre la différence entre amendement et engrais... :oops:


Là aussi, très simplement (donc en mode simplifié) :

- le compost est de la matière organique (normalement un mélange de matières très tendres riches en azote du type épluchures ou tontes de gazon et de matières plus cellulosiques, plus pauvres en azote de type paille ou sciures) ; les organismes, avec une dominante bactérienne, l'ont déjà plus ou moins décomposée en tas : en terme claires, ils se sont nourris, ont vécu, se sont multipliés, ont, pour certains bougés, ont dégagé de la chaleur qui a chauffé le tas...

Pour cette raison, je pense que composter c'est non seulement s'embêter pour rien, c'est surtout priver les organismes du sol de ton jardin d'une partie de l'énergie qu'ils pourraient mieux utiliser à travailler ta terre (plutôt que de s'embêter dans un tas comme un poisson rouge dans son bocal !)... Donc ils travailleront moins pour toi, pendant que la chaleur part en fumée (d'où le nom de fumier !)...

- en revanche, étant déjà partiellement décomposée, cette matière organique finira plus vite en éléments minéraux assimilables par les plantes...

- mais n'étant pas encore trop décomposée non plus, cette matière organique n'est pas trop concentrée en minéraux et peut donc être utilisée en "support de culture" (pur si bien mûr ou en mélange avec la terre) ; elle ne va pas, comme le ferait un engrais, "bruler" les cultures...

En somme, par rapport à une décomposition de surface (jeter les mêmes matières organiques sur la surface du sol), cela revient à prendre un raccourci, à accélérer le processus au prix... d'une parte considérable d'énergie, dissipée sous forme de chaleur.

Cela reste, de mon point de vue, un avatar des gens pressés, qui veulent absolument "nourrir leurs plantes". En clair, les mettre sous perf. [je rappelle que les plantes c'est avant tout du vent !!!! Ou ne l'ai-je pas encore expliqué ici ????]. Au lieu de laisser les organismes du sol s'occuper de nourrir les plantes comme ils l'ont fait pendant des millions d'années, alors que l'homme n'étant même pas en germes !

Donc oui, étant surtout un support de culture non encore très enrichi en éléments minéraux car encore très imparfaitement décomposé, on peut mélanger ou mettre au contact des plantes.

Mais on peut aussi laisser en surface et les organismes vont se charger de mélanger... Mais cela prendra un peu de temps !

La question de l'amendement / engrais maintenant. Sans sodomisation de drosophiles (la drosophile est la mouche du vinaigre).

1) Est un engrais (ou considéré comme tel), un "produit" dont la vocation est de nourrir, directement ou rapidement, les plantes avec les éléments nutritifs dont elles ont besoin : azote, phosphore, potassium et divers autres éléments dits mineurs ou "oligo-éléments" (absorbés en très petites quantités)... [on ne parle là que des éléments nutritifs dit telluriques, ceux qui proviennent du sol ; 2 à 3 % de la masse sèche des plantes ; la base de alimentation d'une plante, c'est le CO² et H²O !]

Les engrais chimiques solubles apportent ces éléments sous une forme directement assimilable : c'est ce que j'appelle "mettre les plantes sous perfusion".

Certains engrais chimiques sont moins solubles (les phosphates naturels, par ex). Les éléments doivent alors être solubilisés. Cela est lié à l'acidité du sol ou celle émise par les racines et aux rôles des organismes du sol (et en particulier celui des mycorhizes, les champignons étant de remarquables extracteurs de minéraux)...

Les engrais "organiques" (type sang séché) doivent d'abord être décomposés. En l'état, les minéraux dont les plantes ont besoin sont encore "coincés" dans des molécules complexes - tel l'hémoglobine. Ce sont des produits très fermentescibles, que les bactéries démantibulent assez vite. Elles sont littéralement "glouton" de cette matière organique riche. Et donc très vite, si les conditions sont bonnes (humidité, aération, température), les grosses molécules sont démantibulées et les éléments utiles libérés...

2) Est un amendement une substances apportée pour améliorer les caractéristiques physiques (compacité, perméabilité, capacité de rétention de l'eau...) ou chimiques (pH par ex) d'un sol.

Les "terreaux", tourbes, etc sont considérés comme étant des engrais organiques améliorant la "structure" du sol (sa capacité à former des grumeaux, à ^tre friable...) et ses capacités de rétention (une sorte d'éponge pour l'eau et certains éléments minéraux)...

La chaux est un amendement qui remonte le taux de calcium, donc le pH des sols acides. La dolomie est un amendement calcaro-magnésien, qui, en plus, apporte du magnésium...

3) Comme toujours, tout est plus compliqué dans la "vie réelle" que dans les livres des grands professeurs : un amendement organique comme du terreau va aussi apporter, au cours de sa décomposition finale, des éléments minéraux. Donc il sera aussi, en quelque sorte, un engrais, avec un certain retard. On pourrait donc l'appeler "engrais-retard" !

D'où des confusions. Inutile de se battre. Tout le monde a raison. La réalité est juste un peu plus complexe que la plupart des pauvres esprits qui se battent !

Un compost est typiquement un des ces "objets" ambiguë : mi-amendement si on regarde cela comme essentiel (ou qu'on l'a mis pour ça) ; mi-engrais organique à action lente si on regarde de ce coté-là ! Inutile de se battre, c'est les deux !

4) Le foin, c'est tout ça, en plus d'être une protection physique du sol et de former une "bâche organique" empêchant les levées... APrès avoir servi de couverture, sa décomposition va d'abord donner des "produits intermédiaires" du même type que ceux issus du compost, puis, poussée davantage, la décomposition va libérer les éléments nutritifs (et c'est à ce niveau que le foin est supérieur à la paille ou aux autres matières très cellulosique).

J'ai appelé ça le "produit 4 en 1".
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Julienmos » 09/08/16, 14:11

merci pour ces réponses une fois de plus très instructives !

j'espère ne pas trop radoter à poser des questions dont les réponses sembleront sans doute assez évidentes à certains, mais dès que j'ai un petit doute sur un point de détail, je résiste difficilement à l'envie d'en faire part... bien qu'une lecture plus approfondie de ce sujet pourrait me permettre, je pense (et avec un peu de réflexion) de trouver moi-même beaucoup de réponses.

Mais je progresse... alors que ces dernières années je ne jurais que par le compost, j'ai depuis quelques mois, complètement abandonné l'approvisionnement de mon composteur, au profit de la couverture du sol.

Si j'osais... j'aurais bien encore une petite question :oops:

les pommes de terre ont bien souffert du mildiou. J'ai presque déja tout récolté, il y avait malgré tout des tubercules, sans doute en moyenne moins grosses que l'année dernière.

Rapport au mildiou: je vais soigneusement ôter tous les restes de tiges, feuillage bien entendu... mais le foin déja un peu décomposé, dont le sol était tapissé dessous... est-il "contaminé", faudrait-il l'éliminer aussi ? ou le laisser finir sa décomposition, en le couvrant même d'une couche supplémentaire ?
(bien sûr, je ne remettrai pas les pdt à cet endroit l'an prochain... ni aucune autre plante sensible au mildiou)

la même question se poserait pour les tomates, bien atteintes elles aussi (même s'il y a quand même des fruits sains)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 09/08/16, 15:35

Je vais donner une réponse iconoclaste. Vous réfléchirez en conscience. Et vous ferez ce qui bon vous semble !

1) Les spores de mildiou sont partout ! Il est illusoire de les détruire par le feu, en ramassant les débris végétaux, etc... Allez dans un endroit où il n'y a jamais eu de mildiou (une prairie naturelle par ex), installez des plantes sensibles (tomates, pdt...), dopez-les à l'azote, assurez l'humidité et la condensation et dites-moi s'il n'y a pas de mildiou ?

2) A ma connaissance, en revanche, les filaments du mildiou ne survivent que dans la matière vivante (les plantes). Pas dans la matière organique morte.

3) Pour ma part, je laisse tout en place. Se décomposer sur place. Des fois, les pieds de tomate, à cause des grosses tiges, je les mets en "stock" pour les épandre ensuite dans une parcelle où je ne sème pas. Je recouvre de foin.

Je pratique cependant une rotation : même les tomates, qui acceptent facilement de revenir au même emplacement, je les fais tourner...

4) J'ai la conviction (et je rappelle que cela veut dire que je n'ai aucune preuve scientifique) qu'une activité biologique intense dans le sol nettoie le sol. En particulier, stimuler les champignons par du BRF devrait, logiquement, conduire à un développement des organismes qui "mangent" les champignons et les filaments de mycélium (sinon, ils s'accumuleraient). Beaucoup de champignons, cela doit attirer les "mangeurs" de champignons (organismes fongivores)... Et je pense que ces organismes ne font pas dans le détail et "mangent" les champignons qui leur tombent sous le râtelier... Donc le mildiou avec.

C'est une "théorie" osée. C'est ce que je fais.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 09/08/16, 22:56

FAQ 1 – Humus et humus... Quel cirque !

L'humus, beaucoup en parlent... Souvent à tort et à travers, sans savoir ce que c'est. C'est un de ces « mots-tiroirs » typiques, permettant de tout dire. Donc n'importe quoi !

En réalité, le mot a deux sens qui n'ont pas grand chose à voir. Et cela depuis fort longtemps.

En résumant, donc en simplifiant :

1) Historiquement, le mot était synonyme de « terre végétale » voire à « terreau » ; la croyance a d'ailleurs longtemps été que les plantes se nourrissent de matière organique et pas du tout de minéraux (la photosynthèse était encore inconnue !).

L'humus finit par désigner ce que les pédologues (les spécialistes des sols) appellent un « horizon » (une « zone homogène » dans une coupe de terre) ; cette désignation perdure jusqu'à aujourd'hui ; aujourd'hui, les pédologues distinguent 3 sortes d'humus (donc de couches de sol), correspondant à 3 façons qu'à la nature de gérer la matière organique des sols...

2) A partir du milieu du 19ème siècle, progressivement, les connaissances actuelles sont mises à jour : constitution des cellules, photosynthèse, nutrition minérale des plantes... Les connaissances sur la composition des sols se précisent et les agronomes, préoccupés de fertilisation et de « structure » des sols, identifient des « substances » organiques particulières dans ces sols, qu'ils appellent... humus !

Je n'utiliserai pas le terme « humus » au sens pédologique (l'étude des couches des sols, donc des horizons, n'est pas une pratique courante ; c'est, dans la vie courante, pour le « jardinier », sans intérêt).

Pour éviter tout malentendu, je n'utiliserais pas non plus le terme « humus » au sens agronomique, donc au sens « un des composants du sol ». Dans ce sens, je parlerai de « substances humiques » pour que ce soit plus clair.

Les substances humiques sont en fait toute une série de « familles » de substances qu'on distingue par des solubilisations ou insolubilisations dans différents solvants : humines, acides humiques (gris, bruns), acides fulviques... Donc bien qu'ayant des propriétés différentes, je mettrai tout ça dans le même sac, sous l'étiquette « substances humiques » (que d'autres appelleront "humus" - implicitement, au sens agronomique).

En simple : les substances humiques, ce sont des constituants du sol, c'est ce dont nous parleront. Même le sol d'un champs de blé cultivé en intensif dans le bassin parisien depuis 40 ans renfermera encore 1,5 % de « substances humiques ». Un sol cultivé avec une fertilisation organique poussée (composts, couvert du sol...) depuis de nombreuses années,ce taux peut monter à 4 %...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Obamot » 10/08/16, 00:44

Tiens je lisais des comme d'habitude fort intéressantes informations dont ce fil est truffé. Et comme j'estime que les PGM devraient être interdites (dans 5 ou 6 siècles peut-être?) je me demandais où en étaient les expériences pour des variété productive sans OGM?

Donc j'ai trouvé un truc, juste pour l'inspiration... je ne fais que passer... mais c'est un autre truc de fou (tout le contraire de dingue) ^^

Plus paresseux que "Le Potager du Paresseux sans fatigue" ça n'existerait pas, on nous aurait menti ...(?) :D

Bein pt'être bien qu'oui, ça exsite et je pense que ça va pile poil dans ce fil, sa suite logique(?) A voir....

Pascal Poot a développé une méthode qui lui permet de faire pousser des tomates bio "façon parresseux". Particularité de sa production:

1) il n'arrose pas les plants,
2) ne les entretient pas,
3) n'utilise aucun engrais,
4) n'utilise aucun pesticide !

Et ses plants produisent jusqu'à 25 kg de tomates chacun !

Son truc ? Eduquer les fruits et légumes «pour leur apprendre à se, nourrir, s'hydrater et se défendre eux-mêmes» !
http://www.bioaddict.fr/article/pascal- ... 895p1.html

Voilà de quoi continuer le débat et conjuguer les combines entre "potager du paresseux et permaculture pédagogique pour les plantes!" :lol:
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”

Liste de vrai second-nez potentiels suspectés: GuyGadeboisLeRetour,alias: Twistytwik, Plasmanu, GuyGadebois, gfgh64, etc
yves35
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par yves35 » 10/08/16, 01:41

bonjour,


Pascal Poot a développé une méthode qui lui permet de faire pousser des tomates bio "façon parresseux". Particularité de sa production:

1) il n'arrose pas les plants,
2) ne les entretient pas,
3) n'utilise aucun engrais,
4) n'utilise aucun pesticide !

Et ses plants produisent jusqu'à 25 kg de tomates chacun !

Son truc ? Eduquer les fruits et légumes «pour leur apprendre à se, nourrir, s'hydrater et se défendre eux-mêmes» !
http://www.bioaddict.fr/article/pascal- ... 895p1.html

Voilà de quoi continuer le débat et conjuguer les combines entre "potager du paresseux et permaculture pédagogique pour les plantes!" :lol:


pourquoi le nom de lyssenko m'est venu à l'esprit ?

yves
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ignorés:obamot,janic,guygadebois... de l'air,de l'air . On est pas(encore) sur Qanon Ben ,si en fait

 


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