J'évoquais hier le "gisement" de sciure découvert fortuitement à l'entrée d'un chemin forestier.
Voici ce que j'en fait : j'ai recouvert une zone de ma pelouse (anciennement jardin d'agrément - "gazon" quoi !) pour y planter différents arbustes producteurs de fruits rouges (toujours ma recherche de production d'anti-oxydants naturels !). Il y avait déjà, on le voit sur la gauche, une bande de divers arbustes décoratifs (lilas, rosiers anciens, lavande, etc...).
Voilà. Déversée telle quelle, en couche très épaisse : la sciure étant des particules de bois assez fines, je pense que la nature va les "digérer" assez vite ! J'ai vu tout à l'heure que le mycélium (filaments de champignons) est déjà à l'oeuvre !
Vont y prospérer, j'espère :
a) une variété de chèvrefeuille comestible : Lonicera kamtschatica
Lonicera kamtschatica « Honey Blue » forme des fruits cylindriques, doux, un peu comme des myrtilles ; récolte fin mai
Il est aussi mellifère (attire les abeilles très tôt – floraison précoce, au moment où elles ont faim...)
Ce chèvrefeuille originaire de Sibérie, qui endure donc sans problème le froid, produit des baies rouges comestibles dès le mois de mai.
Il prend une joile couleur rouge à l'automne. Il est donc aussi décoratif.
b) une variété d'Aronia
Aronia melanocarpa « Black Chokebrry » produit des baies noires, très bonnes qualités nutritives, à transformer. C'est un des plus puissants anti-oxydants naturels. Le jus (j'en ai acheté dans le commerce) est un peu astringent !
Il est également mélifère.
Pour l'instant, en attendant que la sciure fasse son boulot, les pots sont simplement posés dans la sciure. Ils s'endurcissent et cela m'évite de les arroser...
Je vais prochainement les planter.
Je prévois aussi la plantation de ragouminiers (Prunus tomentosa). Selon Wikipédia, le ragouminier, également appelé cerisier de Mandchourie, est une espèce de cerisier natif du Nord et de l'Ouest de la Chine, Tibet, Corée, Mongolie, et Nord de l'Inde...
C'est un arbuste de 1,50 à 2 m de hauteur, à la fois productif et décoratif. La floraison printanière rosée donne, fin juin ou au début du mois de juillet, de drôles de cerises sans pétioles, de 15 à 20 mm de diamètre, accrochées aux rameaux. Sucrées, elles se dégustent fraîches ou se transforment en gelée ou en confiture.
Voilà de quoi, je l'espère, vous donner des idées !