Did67 a écrit :
b) mais "normalement", tu vas aussi développer les populations d'auxiliaires et le résultat est un système plus résilient - pas un système sans pucerons ! Plus résilient au sens où il y a moins de chance d'avoir un "grand choc"...
je profite de cette remarque pour dire un truc, à savoir que je crois que comme jardinier "naturel", qui essaie d'avoir de la biodiversité, des auxiliaires, de la vie au potager, ça dépend aussi un peu (beaucoup) du voisinage...
si on est cerné par des potagistes "chimistes", en sol nu, adeptes du motoculteur, des traitements à tout va, les populations d'auxiliaires vont pas pouvoir se développer aussi bien que si tout le monde "jouait le jeu".
Hélas mon voisin est un irréductible et l'autre, deux maisons plus loin, pareil. Heureusement il reste leurs grands cerisiers, eux au moins sont indemnes de traitements et pulvérisations (ce qui n'est pas le cas des jeunes pommiers par contre) !
A droite, un qui jardine pas, mais une piscine...
Et derrière, des champs labourés, agriculture conventionnelle.
Je suis donc un peu coincé... en plus, mon terrain est petit. Juste un "petit îlot" de biodiversité limitée.
bon, il y a des butineurs quand même... et même des limaces et quelques rats taupiers