Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
Obamot
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Obamot » 11/08/16, 18:05

J'aime bien aussi ces vidéos, de leur visionnement surgissent de nouvelles questions.

Ce que je me demande (puisque le paillage semble le système idéal pour disposer d'un sol extrêmement favorable et productif, même si il faut donner le temps nécessaire au "réveil" des processus biologique précurseurs de la pousse des plantes) c'est quelles sont les distances minimales entre plants par variété, distance valant comme écart le minimum requis pour ne pas épuiser les sols?

Ceci concerne ceux qui n'ont qu'un petit jardin...
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”

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Julienmos
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Julienmos » 11/08/16, 18:59

Did67 a écrit :a) les "nids" à limaces : notamment des endroits difficilement accessibles aux prédateurs, frais et humides, avec régulièrement de la matière organique en tout début de décomposition (typiquement un composteur) ; chez moi, je ne composte pas mais je stocke certaines matières organiques en attendant de les étaler ; c'est là que j'ai les plus belles et les plus grosses limaces, et des dégâts observables autour...

b) je pense, sans certitude, que chez moi, le "miracle" vient du fait que je suis entouré de prairies naturelles et qu'il n'y a aucune barrière (pas de mur, pas de planches comme dans certains potager au carré). Dès lors, certains prédateurs notamment les carabes, les staphylins, qui vivent dans ces prairies, s'y réfugient, s'y multiplient sont actifs.
D'où donc l'absence d’obstacle (pas de fantaisistes "carrés") et le maintien de larges allées enherbées entre mes planches.

Si quelqu'un veut expérimenter.

Car je ne l'ai peut-être pas encore écrit : j'ai toujours des limaces (je ne peux récolter un choux ou une salade sans en trouver un ou deux petits limaçons au lavage !) ;


chez moi, les "nids à limaces" que tu cites sont plutôt des nids à orvets! j'ai aussi une surface de "stockage" avec foin et autres tontes, épluchures... que je remue de temps à autre avec une fourche, et chaque fois j'y trouve un ou 2 orvets. Or il paraît qu'ils se nourrissent de limaces, mais sans doute j'en avais trop car j'ai pas observé de diminution de gastéropodes dans le potager juste à côté, bien au contraire...

quand aux autres prédateurs, mon jardin donne sur des prés sur un côté et à l'arrière, sans mur de clôture (juste un grillage)... mais j'y vois pour ainsi dire jamais de carabes ni staphylin, peut-être y en a quand même (j'ai pas été jusqu'ici un observateur attentif, mais dorénavant je ferai mieux attention).

Les petits limaçon gris (loches), encore maintenant ils sont actifs toutes les nuits... à un degré moindre cependant: normal, les plants ont grandi et sont plus résistants aux attaques. Par contre, les grosses limaces orange se font plus rares, enfin! - sauf pluie). Les limaçons, pour minuscules qu'ils soient, sont de redoutables dévoreurs, ce sont eux les principaux responsables de mes dépérissements, ils sont nombreux, leur taille et couleur les rend difficiles à repérer à la lueur d'une lampe, et surtout ils dédaignent totalement le ferramol !
Ceci dit, moi aussi j'accepte d'avoir des pertes, mais pas trop quand même étant donné la taille du potager :)

La 3eme vidéo confirme encore la superbe santé de tes plantations, pour prendre simplement l'exemple du basilic, quel contaste avec le mien qui depuis 2 mois que je l'ai ai mis, reste vraiment petit...

Autre chose, j'ai caressé un moment l'idée de planter du myrtillier, mais je peux oublier ! :) jamais ça marchera dans une terre calcaire et alcaline comme la mienne... ton sol doit quand même être un tantinet plus acide (ce qui est peut-être un de tes facteurs de réussite, pour l'ensemble de tes plantations ?)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 11/08/16, 19:25

Obamot a écrit :
Ce que je me demande (puisque le paillage semble le système idéal pour disposer d'un sol extrêmement favorable et productif, même si il faut donner le temps nécessaire au "réveil" des processus biologique précurseurs de la pousse des plantes) c'est quelles sont les distances minimales entre plants par variété, distance valant comme écart le minimum requis pour ne pas épuiser les sols?

Ceci concerne ceux qui n'ont qu'un petit jardin...


Le sol ne s'épuisera jamais ! S'il est bien nourri... donc si les organismes du sol sont bien nourris. Au contraire ! Donc ce n'est pas une crainte à avoir.

Mais la question reste bonne, même si la raison est autre : sauf cas particulier (les tomates par ex, où je préfère laisser circuler l'air pour limiter le mildiou), la règle est assez simple. L'écartement entre deux plants est à peu près le diamètre de la plante quand elle sera à son maximum. Pas la peine de se casser la tête plus que ça !

J'ai tendance à rapprocher les plants un peu plus, ou semer plus dense, comme cela il n'y a très vite plus de "trous", et si mon épaisseur de foin est un peu faible, cela limite les adventices. Les choux (par exemple), sont un peu comme les arbres de la forêt. Développés, ils sont au-dessus. Si la "ramure" se referme, en-dessous cela reste assez propre !

Enfin, il y a des contingences tel que circuler. J'ai galérer pour ramasser mes fraises car les fraisiers ont pris plus de place que prévu. Donc il n'était pas rare que je mettais mon pied sur un bouquet de fraises ! Rageant !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 11/08/16, 19:27

Julienmos a écrit :
chez moi, les "nids à limaces" que tu cites sont plutôt des nids à orvets! j'ai aussi une surface de "stockage" avec foin et autres tontes, épluchures... que je remue de temps à autre avec une fourche, et chaque fois j'y trouve un ou 2 orvets. Or il paraît qu'ils se nourrissent de limaces, mais sans doute j'en avais trop car j'ai pas observé de diminution de gastéropodes dans le potager juste à côté, bien au contraire...



Oui et oui...

Ils trouvent là un habitat qui leur convient. Ils sont toujours "sous" quelque chose : des planches, des buches, des débris..

Et ils mangent les limaces. Sans doute y en a-t-il trop !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 11/08/16, 19:30

Julienmos a écrit :
quand aux autres prédateurs, mon jardin donne sur des prés sur un côté et à l'arrière, sans mur de clôture (juste un grillage)... mais j'y vois pour ainsi dire jamais de carabes ni staphylin, peut-être y en a quand même (j'ai pas été jusqu'ici un observateur attentif, mais dorénavant je ferai mieux attention).



Je n'ai jamais vu les staphylins autrement qu'en photo.

Mais des carabes si. Il faut un peu "siester" ou rêvasser dans l'herbe et des fois, on en voit qui courent... Cette année, alors que cela grouille de limaces, je n'en ai guère vu. Je pense qu’humidité et froid ont été fatal à une grande partie de la population...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 11/08/16, 19:39

Julienmos a écrit :Les petits limaçon gris (loches), encore maintenant ils sont actifs toutes les nuits... à un degré moindre cependant: normal, les plants ont grandi et sont plus résistants aux attaques. Par contre, les grosses limaces orange se font plus rares, enfin! - sauf pluie). Les limaçons, pour minuscules qu'ils soient, sont de redoutables dévoreurs, ce sont eux les principaux responsables de mes dépérissements, ils sont nombreux, leur taille et couleur les rend difficiles à repérer à la lueur d'une lampe, et surtout ils dédaignent totalement le ferramol !
Ceci dit, moi aussi j'accepte d'avoir des pertes, mais pas trop quand même étant donné la taille du potager :)


Autre chose, j'ai caressé un moment l'idée de planter du myrtillier, mais je peux oublier ! :) jamais ça marchera dans une terre calcaire et alcaline comme la mienne... ton sol doit quand même être un tantinet plus acide (ce qui est peut-être un de tes facteurs de réussite, pour l'ensemble de tes plantations ?)


1) Oui. Moi aussi j'ai ces limaçons. Avec des dégâts contenus, donc en gros négligeables, sauf sur certains semis encore !

2) A ta place, j'essaierai avec un ou deux quand même ! Et une forte dose de BRF. Répétée chaque année... Observer ton BRF. S'il y a du mycélium, les champignons vont peut-être se charger de créer une ambiance un peu plus acide, même dans un sol calcaire... Et tu auras peut-être une bonne surprise ? Le bluet a été sélectionné en Amérique du Nord et est cultivé depuis longtemps. Il a peut-être aussi perdu un peu ses exigences ?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 11/08/16, 19:42

Julienmos a écrit :
quand aux autres prédateurs, mon jardin donne sur des prés sur un côté et à l'arrière, sans mur de clôture (juste un grillage)... mais j'y vois pour ainsi dire jamais de carabes ni staphylin, peut-être y en a quand même (j'ai pas été jusqu'ici un observateur attentif, mais dorénavant je ferai mieux attention).



Peut-être que chez moi les bandes enherbées mais tondues facilitent la vie aux prédateurs, qui n'ont plus qu'à cueillir les limaces bien en vue sur cette bande ???

C'est une conjecture des plus osées ! Mais je me pose la question, car je cherche à comprendre pourquoi ces différences !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Julienmos » 11/08/16, 20:27

Did67 a écrit :
Julienmos a écrit :
quand aux autres prédateurs, mon jardin donne sur des prés sur un côté et à l'arrière, sans mur de clôture (juste un grillage)... mais j'y vois pour ainsi dire jamais de carabes ni staphylin, peut-être y en a quand même (j'ai pas été jusqu'ici un observateur attentif, mais dorénavant je ferai mieux attention).



Peut-être que chez moi les bandes enherbées mais tondues facilitent la vie aux prédateurs, qui n'ont plus qu'à cueillir les limaces bien en vue sur cette bande ???

C'est une conjecture des plus osées ! Mais je me pose la question, car je cherche à comprendre pourquoi ces différences !


chez moi aussi, le potager est entouré d'herbe... que je tonds régulièrement. J'aurais plutôt tendance à croire que ça favorise les limaces :)

à propos de myrtilles... c'est le sujet de "la lettre néo-nutrition" que je viens juste de trouver dans ma boîte mail.

Je copie-colle:

Pourquoi ne trouve-t-on plus de vraies myrtilles au rayon fruits ?

Sous l’appellation « myrtilles » on nous vend en fait des « bleuets », une variété américaine anormalement grosse et à la chair verte.



Pas le même goût. Pas la même couleur. Pas la même taille. Et surtout pas les mêmes propriétés thérapeutiques !


D’ailleurs, on comprend tout de suite la supercherie quand on découvre que le bleuet se cultive en verger :
Le myrtillier européen, lui, est un minuscule buisson sauvage qui tapisse les sous-bois et les prairies des contrées froides. Chaque petite branche porte 2 à 3 myrtilles. Et non des grappes !

Ce que je préfère, c’est d’en cueillir une bonne poignée, puis de tout engloutir d’un coup !

Les myrtilles sont plus juteuses et fragiles que les bleuets. Elles explosent les unes après les autres à mesure que vous mâchez.

Pour être honnête, rassembler une poignée de myrtilles demande pas mal de discipline… Notre instinct nous pousse à les manger immédiatement plutôt qu’à faire des « provisions ».

Peu importe que vous soyez cigale ou fourmi face à un parterre de myrtilles sauvages… pensez que vous êtes en train de vous offrir la meilleure cure anti-âge et anti-cancer au monde (et en plus, elle est gratuite !).

Je reviendrai sur les bienfaits des myrtilles plus tard. Mais revenons un instant à notre problème initial.

Pourquoi les myrtilles sont-elles bien meilleures que les bleuets ?
D’abord, parce que les myrtilles sont sauvages. Elles sont plus naturelles, meilleures au goût et meilleures pour la santé.

Bien sûr, l’homme a essayé de les cultiver, mais c’est compliqué et les rendements sont médiocres. De plus, elles sont fragiles, ce qui complique leur transport. Heureusement, elles se conservent (et se transportent) très bien une fois surgelées.

Vous l’aurez compris, il est beaucoup plus facile (et rentable) de cultiver des bleuets.

La myrtille est un des rares fruits courants qui est resté à l’état sauvage. Il n’est pas passé par nos laboratoires pour subir des croisements (hybridations) ou se faire changer un gène par-ci par-là.

Certes, nous ne sommes pas en mesure de changer les circuits de la grande distribution afin qu’ils réintroduisent des vraies myrtilles. Mais nous pouvons transmettre ce savoir aux générations futures qui auront sans doute des solutions pour contenir l’invasion des « myrtilles américaines ».

D’autant que les forêts et prairies du nord de l’Europe et des Alpes regorgent de myrtilles.

« Elles regorgent de myrtilles », Eric ? …Vraiment ?

Si, si ! Un exemple, 20 % du territoire suédois est recouvert de buissons à myrtilles. Le miracle, c’est qu’elles prospèrent sur les sols pauvres.

Par comparaison, 37 % du territoire français est cultivé, 34 % est couvert d’arbres et 19 % est couvert d’herbe .

Les myrtilles tachent – c’est un détail important
Lorsque vous mangez des myrtilles, vos doigts, votre langue et vos lèvres prennent une couleur violette, presque noire.

Les bleuets, dont la chair est verte, ne colorent pas autant.

C’est une autre différence importante entre les myrtilles et les bleuets.

Ces pigments violets sont des anthocyanes – des antioxydants très recherchés pour la santé.

Les vraies myrtilles sont bien plus riches en antioxydants que les bleuets. C’est aussi votre corps qui appréciera la différence.
Quel est l’intérêt des antioxydants ?
Les antioxydants détruisent les radicaux libres. Or les radicaux libres attaquent la paroi de vos cellules, ce qui les affaiblit prématurément. Vos cellules abîmées sont plus susceptibles de dégénérer en cellules cancéreuses.

Les études sont nombreuses sur ce sujet.

Dans l’une d’elles, des chercheurs ont observé que des extraits de myrtilles (mais aussi les mûres, framboises, airelles et fraises) freinaient la croissance des cellules cancéreuses humaines (en particulier pour les cancers du sein, de la prostate, du côlon et de la bouche) [3].

Mais ce n’est pas tout :

Les antioxydants renforcent votre système immunitaire.

Ils soulagent des douleurs d'arthrose.

Ils diminuent le risque d’infarctus et d’AVC (accident vasculaire cérébral).

Enfin, ils aident à la digestion en réduisant les inflammations des voies gastro-intestinales.
Les myrtilles ralentissent le vieillissement du cerveau
Voici ce qu’écrit mon confrère Jean-Marc Dupuis :

« Des scientifiques ont récemment montré que les myrtilles augmentent la mémoire et préviennent les démences.

Ils ont comparé deux groupes de personnes âgées pendant deux mois au cours desquels le premier buvait chaque jour du jus de myrtille tandis que l'autre buvait un simple jus de fruits sans myrtilles.

Les tests avant et après la cure ont montré une amélioration significative des capacités d'apprentissage et de la mémoire des personnes du groupe buvant le jus de myrtilles [4].

Ces résultats confirment les études préalables réalisées sur les animaux qui montraient que les myrtilles pouvaient inverser les déficits du cerveau, et les problèmes d'équilibre et de coordination liés à l'âge [5].

À noter que les bienfaits des myrtilles ont été constatés sur des fruits frais et du jus frais, non sur de la confiture de myrtilles et encore moins sur des tartes aux myrtilles où sucre et cuisson en ont modifié les propriétés.

Quant aux muffins aux myrtilles sous cellophane de McDonald's et ailleurs, désolé mais il faudra bien sûr oublier.

Toutefois, et cela concerne toujours les randonneurs en montagne, manger des framboises au bord du chemin est également excellent pour conserver vos facultés cérébrales : une étude a montré que les myrtilles améliorent les capacités d'apprentissage, tandis que les framboises ont un effet plus fort encore pour la mémoire. »
Myrtilles et framboises contre l’hypertension
Lorsque vos artères se rigidifient, on observe une augmentation inquiétante de votre pression sanguine (hypertension). Cela accroît votre risque de mourir d’une maladie du cœur.

Une étude d’observation sur 134 000 femmes et 47 000 hommes a rapporté que les personnes qui mangent souvent des myrtilles ou des framboises ont un risque significativement plus bas de développer une hypertension [6].

Un récent essai clinique a confirmé ces résultats [7]. 48 femmes ménopausées (plus susceptibles de faire de l’hypertension) ont reçu chaque jour 22 g de myrtilles en poudre ou l’équivalent en poudre placebo. Après 8 semaines, celles qui avaient reçu des myrtilles ont vu leur tension systolique baisser de 5,1 % et leur tension diastolique baisser de 6,3 %.
En direct des sous-bois
Cette année est assez froide, donc la saison des myrtilles est un peu retardée.

Dimanche dernier, je me suis promené à 1300 mètres d’altitude. Les myrtilles à l’ombre des grands arbres étaient encore un peu acides. Et celles au soleil terminaient de mûrir.

Dans deux semaines, ce sera bon. Il faudra prévoir des paniers car la récolte sera colossale.

En attendant, nous terminons les myrtilles surgelées de l’année dernière. Cela va libérer de la place dans le congélateur pour la nouvelle récolte.

Bien à vous,

Eric Müller

PS : À propos du renard qui fait pipi sur les myrtilles

C’est une histoire qui stimule l’imaginaire collectif depuis des générations.

La maladie transmise par le renard existe bien. Elle s’appelle l’échinococcose. Mais elle ne se transmet pas par l’urine. Elle se transmet par les excréments.

Ce qu’on ne vous dit pas non plus, c’est que manger des baies non lavées comporte un risque faible :

Vous avez plus de risques d’attraper l’échinococcose si vous possédez un chien ou un chat (surtout s’il vous lèche ou qu’il mange dans votre assiette), si vous vivez près d’un champ, ou si vous cultivez des légumes [8].

Bien qu’il y ait des dizaines de millions de propriétaires d’animaux, de jardins, et de maisons à la campagne en France… l’échinococcose reste une maladie extrêmement rare.

On compte à peine 20 nouveaux cas chaque année (la plupart possèdent un chien ou un potager).

Conclusion : n’écoutez pas les rabat-joie et régalez-vous de fruits des bois.
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Christophe
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Christophe » 12/08/16, 00:07

Didier je crois que j'ai trouvé un collègue à toi: Pascal Poot...

https://www.youtube.com/channel/UC05iQ_ ... u5bRbty04g

Il a un petit site avec des graines rustiques...
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Obamot
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Obamot » 12/08/16, 00:16

Christophe a écrit :Didier je crois que j'ai trouvé un collègue à toi: Pascal Poot...

https://www.youtube.com/channel/UC05iQ_ ... u5bRbty04g

Il a un petit site avec des graines rustiques...

Sans vouloir t'offenser, y'a un léger "retard à l'allumage" de 3 pages:

Obamot a écrit :[...] Pascal Poot a développé une méthode qui lui permet de faire pousser des tomates bio "façon parresseux". Particularité de sa production:

1) il n'arrose pas les plants,
2) ne les entretient pas,
3) n'utilise aucun engrais,
4) n'utilise aucun pesticide !

Et ses plants produisent jusqu'à 25 kg de tomates chacun !

agriculture/jardiner-plus-que-bio-en-semis-direct-sans-fatigue-t13846-1790.html#p307875

....et il y a aussi Masanobu Fukuoka, vraiment authentique de transmission de tradition qui a écrit "La révolution d'un seul brin de paille"

https://www.youtube.com/watch?v=VsRSsvfu5fM

Vraiment très proche des préoccupations de Did67.
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”

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