Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

[sicetaitsimple]

Et, pour le jardinier amateur, un doigt qui gratte un peu le sol ( sous ou sans couverture) et un œil qui regarde l'allure des plantes?

[Uncle Buzz]

Idée peut être débile, mais est-ce qu'on ne pourrait pas centrifuger un bout de sol pour en extraire...le jus ? Donc l'eau ? et en déduire l'humidité ?

C'est pas débile comme idée, mais y a plus efficace : on prélève un peu de terre, on pèse, on met au four pour la dessécher, on re-pèse, la différence de poids c'est l'eau qui s'est évaporée.

L'inconvénient c'est que ce n'est pas une mesure automatisable.

[GuyGadebois]

Vous avez lu le titre du topic ? PTDR !!!!

[Uncle Buzz]

Ma remarque est légitime.

Pas vraiment non, c'est certe une digression, mais cela concerne le potager, on parle bien de pluviométrie, de température du sol, de mycorhize permettant aux plante d'obtenir de l'eau grâce aux champignons...

Parler de moyens permettant de mesurer l'humidité du sol de son potager n'est pas vraiment hors sujet...

[Remundo]

Bonsoir les Jardiniers,

j'ai dû désherber le topic des 9 derniers messages, des liserons étouffants pour les belles plantes.

merci de cultiver la courtoisie et les messages fertiles.

Guy : lève le pied...

[GuyGadebois]

Parler de moyens permettant de mesurer l'humidité du sol de son potager n'est pas vraiment hors sujet...

Certes, mais les méthodes pour ce faire ne sont en rien paresseuses.

[Uncle Buzz]

Certes, mais les méthodes pour ce faire ne sont en rien paresseuses.

Pour ce qui est de prélever un peu de sol et de le mettre au four, oui c'est beaucoup de manipulations, surtout si on veut un suivi régulier, mais c'était juste en réponse à la proposition de Rajqawee. C'est une méthode très fiable, mais qui ne sert que de vérification généralement, ou lors d'une étude. Ce n'est pas automatisable, donc personne ne fait ça au quotidien.

La conception d'un capteur d'humidité si on part sur une solution simple, c'est un petit boulot, à faire une fois, ensuite tu as un relevé automatique pendant que tu reste dans ton transat, c'est donc complètement "transat compatible"

Mieux, moyennant finance, si tu en achètes un et que tu l'insert dans ton sol, il n'y a pas beaucoup d'effort à fournir !

Après, généralement on jardine par plaisir, même paresseusement, ça demande un peu de travail et du temps, laisser faire la nature c'est paresseux comparativement aux méthodes qui nécessitent de travailler le sol, mais on se doit bien d'intervenir et de travailler un peu si on veut un potager et non une foret.

Celui qui se lance dans un bricolage électronique + programmation de type arduino, généralement il connait un peu le domaine et fait ça aussi par plaisir. Pour celui qui ne s'y intéresse pas et n'y connais rien, là d'accord c'est beaucoup de boulot, plutôt intellectuel que physique.

Vous avez lu le titre du topic ? PTDR !!!!

GuyGadebois, je t'invite à développer un peu tes réponses, car si courte, ta phrase est interprétable de plusieurs façon, et comme phil12 je l'ai prise comme une pic moqueuse et désobligeante...

[Did67]

Le four est une étape qu'on peut squizzer. Je vais mettre en ligne dès qu'elle sera montée une vidéo traitant le sujet, dans laquelle j'ai "évalué" la quantité d'eau dans le sol, le même jour, sous couvert de foin, en sol nu et sous "couvert vivant".

La rigueur scientifique définit l'eau totale suite à une extraction dans une étuve, pendant x temps à y degré. Car un sol "parfaitement sec" conient encore de l'eau (une dizaine de % !). Tout comme la farine ou le sucre ou le bois sec...

Ce que je ne fais pas : je me contente de laisser le sol émietté sécher en haut de la serre pendant quelques semaines... Il est archi-sec (mais pas totalement).

Autre chose est d'évaluer l'eau disponible pour les plantes. C'est l'eau que retient le sol (après "ressuyage" ; l'eau qui s'écoule quand on a trempé un pot est de l'eau excédentaire, dite gravitaire ; elle n'a aucun intérêt agricole - au contraire, elle chasse l'air et emp^che la respiration des racines), diminuée de l'eau qui reste au "point de flétrissement" (qui intervient bien avant que le sol soit "sec"). L'eau est, à un moment donné, trop fortement retenue par le sol et n'est plus disponible pour les plantes.

C'est ce point qu'on peut mesurer avec des tensiomètres, à différentes profondeurs. L'eau est, au point de flétrissement, retenue avec une force de succion de l'ordre de 150 kPa. C'est l'ultra-limite : al plante ne crève pas, mais fait la gueule grave. Mais pour éviter le stress hydrique, ce qui réduirait les rendements, on irrigue (arrose de façon rationnelle - non affective !) à partir de tensions de 30 à 40 kPa dans les sols sableux, de" 40 à 50 kPa dans les sols limoneux et de 50 à 60 kPa dans les sols argileux. Si vous avez un tensiomètre, vous serez scotché ! C'est un sol que tout mauvais jardinier qualifie de "sec" ! "Chéri, c'est sec, il FAUT arroser" (ce sera-t-il écrié bien avant !).

Donc oui, objectiver ça est très intéressant.

NB : il existe des appareils "pro" basés sur d'autres mécanismes que les bougies poreuses (tensiomètres) : réflectomètres, humidimètres capacitifs... C'est bien plus cher... Ils s'automatisent aussi !

[Did67]

Idée peut être débile, mais est-ce qu'on ne pourrait pas centrifuger un bout de sol pour en extraire...le jus ? Donc l'eau ? et en déduire l'humidité ?

C'est pas débile comme idée, mais y a plus efficace : on prélève un peu de terre, on pèse, on met au four pour la dessécher, on re-pèse, la différence de poids c'est l'eau qui s'est évaporée.

L'inconvénient c'est que ce n'est pas une mesure automatisable.

En recherche agronomique, on utilise plutôt des "cloches à vides", avec des dépressions croissantes.

[Rajqawee]

Idée peut être débile, mais est-ce qu'on ne pourrait pas centrifuger un bout de sol pour en extraire...le jus ? Donc l'eau ? et en déduire l'humidité ?

C'est pas débile comme idée, mais y a plus efficace : on prélève un peu de terre, on pèse, on met au four pour la dessécher, on re-pèse, la différence de poids c'est l'eau qui s'est évaporée.

L'inconvénient c'est que ce n'est pas une mesure automatisable.

En recherche agronomique, on utilise plutôt des "cloches à vides", avec des dépressions croissantes.

Je pensais à centrifuger parce que j'ai eu pendant un temps une centrifugeuse alimentaire (mais bon...faire ça avec du sol ça doit la défoncer !)

Effectivement, peser le sol avant/après séchage semble être le meilleur compromis.

Didier/Uncle Buzz, pourquoi ne pas d'abord laisser ce sol sécher dehors pendant plusieurs jours/semaines, puis finir par un court passage au four ? On consomme moi d'énergie et de temps, et on assèche encore ?

Edit : pour compléter un peu sur le sujet de l'eau. Où je suis, il a plu ce jeudi dernier 100mm en 3h....le potager n'a pas bronché. Et ce, même dans un sillon que j'avais laissé à nu (sillon de haricots, je teste si retirer le foin temporairement réduit l'impact des limaces)