Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Uncle Buzz » 07/07/20, 19:51

Rajqawee a écrit :Je pense effectivement faire goutte à goutte


Question à Didier, les gouttes à gouttes permettant d'installer la plante dans un certain confort, ne risque-t-on pas de nuire à la mycorhization ?

Serait-il plus bénéfique d'apporter le goutte à goutte à une certaine distance (à définir, genre 50cm ?) pour apporter de l'eau au sol, mais pas directement à la plante ?
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Julienmos
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Julienmos » 07/07/20, 21:43

pour Didier:

dans les commentaires sous ta dernière vidéo, quelque part tu dis ceci

"J'ai dans l'idée de traiter le sol et la fertilité... Mais cela reste une idée : c'est plus une leçon au tableau, que des choses à filmer dans mon potager"

ce serait une excellente idée je trouve... ne tarde pas trop à le faire !
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Doris
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Doris » 08/07/20, 08:34

Uncle Buzz a écrit :
Rajqawee a écrit :Je pense effectivement faire goutte à goutte


Question à Didier, les gouttes à gouttes permettant d'installer la plante dans un certain confort, ne risque-t-on pas de nuire à la mycorhization ?

Serait-il plus bénéfique d'apporter le goutte à goutte à une certaine distance (à définir, genre 50cm ?) pour apporter de l'eau au sol, mais pas directement à la plante ?


Je me pose la même question. Je n'ai pas pu le faire cette année, me je pense faire l'année prochaine un système d'arrosage avec des tuyaux perforés sous le foin, par exemple au milieu de la planche de culture. Je garderai quand même pour des longs moments dans la saison avec chaleur et sécheresse l'arrosage aérien, rien qu déjà pour "rafraîchir", et pour abreuver le sol en entier de temps en temps.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Rajqawee » 08/07/20, 08:46

Doris a écrit :
Uncle Buzz a écrit :
Rajqawee a écrit :Je pense effectivement faire goutte à goutte


Question à Didier, les gouttes à gouttes permettant d'installer la plante dans un certain confort, ne risque-t-on pas de nuire à la mycorhization ?

Serait-il plus bénéfique d'apporter le goutte à goutte à une certaine distance (à définir, genre 50cm ?) pour apporter de l'eau au sol, mais pas directement à la plante ?


Je me pose la même question. Je n'ai pas pu le faire cette année, me je pense faire l'année prochaine un système d'arrosage avec des tuyaux perforés sous le foin, par exemple au milieu de la planche de culture. Je garderai quand même pour des longs moments dans la saison avec chaleur et sécheresse l'arrosage aérien, rien qu déjà pour "rafraîchir", et pour abreuver le sol en entier de temps en temps.


Réponse de ma propre réflexion issue de mes "recherches" : le goutte à goutte n'a pas vocation spécialement à tourner tous les jours. Les goutteurs du goutte à goutte vont généralement de 2L/h à 8L/h selon les modèles. On peut donc tout à fait envisager d'installer un maillage qui arrose environ 10L/2h/m², par exemple. Et ne faire tourner le système que tous les 4 jours (dans un contexte sans pluie à ETP élevé...genre l'été quoi.), pendant 2h. Notamment associé à un programmateur (pas forcément électronique, il existe des programmateurs de type minuterie, on tourne le truc sur 2h, ça ouvre le robinet pendant 2h).

Les tuyaux perforés suivent la même logique, mais il faut arriver à calculer le débit que l'on envoie dans le sol en quel temps, pour ajuster la quantité d'eau à envoyer tous les X jours.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 08/07/20, 10:30

Uncle Buzz a écrit :
Question à Didier, les gouttes à gouttes permettant d'installer la plante dans un certain confort, ne risque-t-on pas de nuire à la mycorhization ?

Serait-il plus bénéfique d'apporter le goutte à goutte à une certaine distance (à définir, genre 50cm ?) pour apporter de l'eau au sol, mais pas directement à la plante ?


Se sortir de la tête l'idée qu'il faut que les plantes "en chient"...

a) Une chose est l'apport d'éléments fertilisants et d'eau (donc de "solution du sol nutritive") quand on installe les plants... Là, ils n'ont pas le besoin de mycorhizer et ne vont pas émettre le "signal chimique" conduisant à une bonne mycorhization...

b) une autre chose est un apport mesuré, réfléchi, d'eau... Goutte-à-goutte ne veut pas dire quelques gouttes tous les jours. Surtout pas. Goutte-à-goutte veut dire des apports réfléchis, quand nécessaire, pour remplir la RU de la zone explorée par les racines, sans mouiller le feuillage et sans "noyer" toute la surface.

Agronomiquement, un sol "bine pourvu", avec une tension de rétention faible, est presque sec en apparence !

Les mycorhizes ont besoin d'eau, comme tout être vivant. Mais aussi d'air. C'est la noyade qui est défavorable...

Je me rends compte que mon message de "ne pas arroser lorsqu'on plante les tomates" se comprend de travers !!! On pourrait effectivement, en déduire qu'il faut faire chier les tomates... Alors qu'il faut les laisser faire, sans les chouchouter. Le raisonnement est l'inverse : si tu apportes eau et minéraux, elles vont moins se mycorhizer. Mais si tu leur fais des conditions "anormales", elles vont le faire. Il n'est pas nécessaire de les faire souffrir...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 08/07/20, 10:34

Julienmos a écrit :pour Didier:

dans les commentaires sous ta dernière vidéo, quelque part tu dis ceci

"J'ai dans l'idée de traiter le sol et la fertilité... Mais cela reste une idée : c'est plus une leçon au tableau, que des choses à filmer dans mon potager"

ce serait une excellente idée je trouve... ne tarde pas trop à le faire !


Il y a la thématique de l'eau... J'ai commencé à filmer, et puis y'a des "essais / démos" que j'ai commencé et perdu de vu...

Et celle de le fertilité, mais la fertilité se filme mal... Donc comment faire ? Au tableau ??? Faut que je m'installe un "studio" dans la cave ???

Ce sera pas demain !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Uncle Buzz » 08/07/20, 10:39

Did67 a écrit :b) une autre chose est un apport mesuré, réfléchi, d'eau... Goutte-à-goutte ne veut pas dire quelques gouttes tous les jours. Surtout pas.


Si je comprend bien, si le goutte à goutte est déclenché manuellement quand les conditions d'hydratation sont mauvaise suite à une période de sécheresse par exemple, ou même pour faire démarrer la germination des semis, on peut placer son système d'arrosage au plus près des plantes, il s'agit juste de réhydrater le sol ponctuellement si les conditions l'exigent (encore faut-il pouvoir le déceler puisqu’un sol d'apparence sec peut potentiellement encore contenir suffisamment d'eau en fonction du type de sol)

Mais dans le cas d'un arrosage "automatique", avec programmation horaire, lors d'une absence (si c'est ponctuel, la mycorhization est déjà en place), ou dans une serre si on veut apporter de façon constante un volume d'eau a un intervalle régulier, peut-être que c'est l'arrosage automatique qu'il faut éviter de mettre en place, mais si on l'utilise, on apporte alors la totalité de l'eau (dans une serre) par le goutte à goutte, dans ce cas-ci ne faut-il pas éviter d'alimenter directement les plantes en éloignant les gicleurs ?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 08/07/20, 10:41

Rajqawee a écrit :
Réponse de ma propre réflexion issue de mes "recherches" : le goutte à goutte n'a pas vocation spécialement à tourner tous les jours. Les goutteurs du goutte à goutte vont généralement de 2L/h à 8L/h selon les modèles. On peut donc tout à fait envisager d'installer un maillage qui arrose environ 10L/2h/m², par exemple. Et ne faire tourner le système que tous les 4 jours (dans un contexte sans pluie à ETP élevé...genre l'été quoi.), pendant 2h. Notamment associé à un programmateur (pas forcément électronique, il existe des programmateurs de type minuterie, on tourne le truc sur 2h, ça ouvre le robinet pendant 2h).

Les tuyaux perforés suivent la même logique, mais il faut arriver à calculer le débit que l'on envoie dans le sol en quel temps, pour ajuster la quantité d'eau à envoyer tous les X jours.


Voilà. C'est ça la logique...

a) Quelle est la RU de mon sol

b) Connaissant cette RU, quelles sont ma dose et ma fréquence d'arrosage. OU : avec une sonde tensiométrique, à quelle tension je déclenche et j'envoie combien de litres ?

c) Après, ce n'est plus qu'une question d'étalonnage : un goutteur / un seau en-dessous / une horloge. En 2 h, combien de litres... Etc... Un peu de calcul, la desnité de goutteurs, etc, et je sais combien de temps je mets quand mon tensiomètre est par exemple à - 500 mbar, pour re-remplir la RU du sol, sans pertes par lessivage, sans noyer (et chasser l'air). Mais aussi sans mouiller feuillage et surface (sous le foin, vous constaterez qu'en l'absence d'évaporation / de vent, la surface s'humidifie par capillarité. Ce qui est bine, parce que cela soutient l'activité de décomposition / minéralisation.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 08/07/20, 10:45

Uncle Buzz a écrit :
Did67 a écrit :b) une autre chose est un apport mesuré, réfléchi, d'eau... Goutte-à-goutte ne veut pas dire quelques gouttes tous les jours. Surtout pas.


Si je comprend bien, si le goutte à goutte est déclenché manuellement quand les conditions d'hydratation sont mauvaise suite à une période de sécheresse par exemple, ou même pour faire démarrer la germination des semis, on peut placer son système d'arrosage au plus près des plantes, il s'agit juste de réhydrater le sol ponctuellement si les conditions l'exigent (encore faut-il pouvoir le déceler puisqu’un sol d'apparence sec peut potentiellement encore contenir suffisamment d'eau en fonction du type de sol)

Mais dans le cas d'un arrosage "automatique", avec programmation horaire, lors d'une absence (si c'est ponctuel, la mycorhization est déjà en place), ou dans une serre si on veut apporter de façon constante un volume d'eau a un intervalle régulier, peut-être que c'est l'arrosage automatique qu'il faut éviter de mettre en place, mais si on l'utilise, on apporte alors la totalité de l'eau (dans une serre) par le goutte à goutte, dans ce cas-ci ne faut-il pas éviter d'alimenter directement les plantes en éloignant les gicleurs ?


Oui. Il y a l'exception de l'arrosage de surface des semis.

Ensuite, c'est le "pilotage réfléchi" (qui reste très approximatif, mais ne pas s'inquiéter, le sol est un tampon, on peut se gourer de 50 %, ce n'est pas grave ; c'est mieux que de se gourer de 500 % comme ceux qui suivent leurs habitudes - arroser tous les jours un peu, ou à l'inverse, arroser avec une bouteille découpée à l'envers).

Dans une serre, on peut en effet, faire un "programme moyen", car les choses sont relativement stables.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par stephgouv » 08/07/20, 10:57

Did67 a écrit :c'est mieux que de se gourer de 500 % comme ceux qui suivent leurs habitudes - arroser tous les jours un peu, ou à l'inverse, arroser avec une bouteille découpée à l'envers).

Tu peux expliquer stp? Le foin ne fait pas tampon dans le cas d'un faible arrosage tous les jours?
Et concernant l'arrosage avec bouteille coupée c'est pas bien non plus?
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