Uncle Buzz a écrit :
Question à Didier, les gouttes à gouttes permettant d'installer la plante dans un certain confort, ne risque-t-on pas de nuire à la mycorhization ?
Serait-il plus bénéfique d'apporter le goutte à goutte à une certaine distance (à définir, genre 50cm ?) pour apporter de l'eau au sol, mais pas directement à la plante ?
Se sortir de la tête l'idée qu'il faut que les plantes "en chient"...
a) Une chose est l'apport d'éléments fertilisants et d'eau (donc de "solution du sol nutritive") quand on installe les plants... Là, ils n'ont pas le besoin de mycorhizer et ne vont pas émettre le "signal chimique" conduisant à une bonne mycorhization...
b) une autre chose est un apport mesuré, réfléchi, d'eau... Goutte-à-goutte ne veut pas dire quelques gouttes tous les jours. Surtout pas. Goutte-à-goutte veut dire des apports réfléchis, quand nécessaire, pour remplir la RU de la zone explorée par les racines, sans mouiller le feuillage et sans "noyer" toute la surface.
Agronomiquement, un sol "bine pourvu", avec une tension de rétention faible, est presque sec en apparence !
Les mycorhizes ont besoin d'eau, comme tout être vivant. Mais aussi d'air. C'est la noyade qui est défavorable...
Je me rends compte que mon message de "ne pas arroser lorsqu'on plante les tomates" se comprend de travers !!! On pourrait effectivement, en déduire qu'il faut faire chier les tomates... Alors qu'il faut les laisser faire, sans les chouchouter. Le raisonnement est l'inverse : si tu apportes eau et minéraux, elles vont moins se mycorhizer. Mais si tu leur fais des conditions "anormales", elles vont le faire. Il n'est pas nécessaire de les faire souffrir...