Did67 a écrit :J'adore constater que cela suscite des réflexions, des questions fort pertinentes - comme quelques commentaires pointus (pointus qui pointent quelques "flottements", imprécisions, approximations dans mes impros - autant je déteste les commentaires cons, autant j'apprécie ces titillements intelligents).
1) La station personnelle : si, pour les données moyennes, la station officielle fait l'affaire, car de toute façon, je n'aurais pas, sur la mienne, les moyennes "sur 30 ans", nécessaires pour calibrer des installations (je ne vais pas le faire sur les bases des caprices de la météo ces 3 dernières années). En revanche, ma station enregistre et surtout archive sur mon ordi, les données de mon potager. Et là, hier, il y a un vrai déluge à... 6 ou 7 kms, et rien chez moi. Si je l'avais eu, mes réserves seraient pleines jusqu'en septembre !!! C'est parfois intéressant de savoir qu'il a plu tant et tant quand le matin, en se levant, on voit que c'est mouillé... Ou à combien c'est descendu quand c'est blanc...
Donc des fois, pour expliquer ceci ou cela, dans une vidéo, dans un article, à des visiteurs "pointus", je peux recourir à ces données...
Et puis, oui, c'était un peu un caprice. Car un seau donne aussi la hauteur d'eau !
2) Oui, la rosée joue de toute évidence; Même si je ne l'ai jamais quantifié. Les plantes absorbent cette eau, qui peut leur sauver la mise. Puisque rein n'est jamais bon, rien n'est jamais entièrement mauvais. Elle peut déclencher des maladies et sauver des légumes ! Donc oui, c'est complexe ! Mais je n'ai pas de chiffres !
3) Oui, en règle générale, sauf exception très exceptionnelle (sécheresse hivernale), si nous partons du fait que sur 3 m nous avons une RU de 600 mm maxi, les pluies d'automne, d'hiver et de printemps auraient dû la remplir (en sachant qu'elle n'était pas à zéro en fin de saison précédente).
En revanche, la problématique devient parfois ardue pour les nappes, car c'est le débordement de la RU qui les alimente. Si les 3 m retiennent presque tout ce qui tombe, les nappes ne rechargent pas assez. Heureusement, comme écrit récemment, les volumes en jeu sont énormes, à l'échelles des nappes...
1) sans chiffres, on parle dans le vide, donc pour toi une station météo c'est obligatoire pour toi qui n'aime pas raconter des salades, pour d'autres, un doigt mouillé suffit pour donner la direction du vent, et "tiens c'est mouillé il a plu " et je n'arrose pas alors qu'ils ont la nappe à 1m, ou qu'il pleut régulièrement
2) le rôle de la rosée je pense qu'il faudrait mettre un sacré vache de protocole en place pour entrevoir ne serait-ce qu'une infime partie de son rôle, de façon concrète, de façon empirique on voit bien qu'il y a du bon et du mauvais, je pense qu'il faut plutôt lutter contre, ne serait-ce que pour le mildiou et ne pas compter dessus pour le reste
3) le problème pour mesurer une hauteur de nappe c'est qu'on ne peut le faire qu'au niveau des forages, et on peut épuiser la nappe autour du forage sans pour autant épuiser la nappe sur son ensemble, ensuite il faut prendre en compte la qualité de la nappe, chez moi c'est calcaire on pourrait dire chouette, mais oui et non, car c'est calcaire fracturé, donc une nappe qui se remplie vite mais qui se vide vite aussi dans les cours d'eau, donc bien faire attention quand on parle de manque d'eau... moi je pense qu'il faut plus s'occuper des précipitations que de la nappe, si on ne veut pas tirer sur le réseau
"Ceux qui ont les plus grandes oreilles ne sont pas ceux qui entendent le mieux"
(de Moi)