Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

[izentrop]

... se désintoxiquer de cette idée loufoque mais tellement ancrée comme quoi il faudrait que la terre soit meuble pour que les légumes poussent...
Regarde ma vidéo, avec le plant de melon planté en pleine prairie bien compacte...

Je suppose que ça dépends de l'épaisseur de la couche de mull fertile située sous la surface, pas identique sur une pente de montagne que dans une plaine alluvionnaire.

[jean63]

... se désintoxiquer de cette idée loufoque mais tellement ancrée comme quoi il faudrait que la terre soit meuble pour que les légumes poussent...
Regarde ma vidéo, avec le plant de melon planté en pleine prairie bien compacte...

Je suppose que ça dépends de l'épaisseur de la couche de mull fertile située sous la surface, pas identique sur une pente de montagne que dans une plaine alluvionnaire.

J'aurais tendeance à penser la même chose mais je ne suis pas compétent en la matière.

[Did67]

Les feuilles de laurier cerise sont-elles nocives ou pas ? j'ai une haie de 50 mètres sur 2,50 de hauteur, je dois la tailler bientôt.

Alors là, l'honnêteté m'amène à dire que je n'en sais rien. Que j'ai jamais essayé; Et même que j'ai du mal à me forger une "conjecture" ("je pense que..."), ne sachant rien sur ces feuilles !

Si je trouve du temps, j'essaierai de trouver des infos, et à partir de là, de me forger une "suggestion"...

En attendant, ma conviction "générale", générique en quelque sorte, est que toute biomasse se décompose, plus ou moins vite, avec des effets "accélérant" ou "ralentissant" sur la vie biologique du sol...

[Did67]

... se désintoxiquer de cette idée loufoque mais tellement ancrée comme quoi il faudrait que la terre soit meuble pour que les légumes poussent...
Regarde ma vidéo, avec le plant de melon planté en pleine prairie bien compacte...

Je suppose que ça dépends de l'épaisseur de la couche de mull fertile située sous la surface, pas identique sur une pente de montagne que dans une plaine alluvionnaire.

Non, pas directement.

Il est exact qu'un sol a une fertilité "naturelle" plus ou moins grande, en fonction de son épaisseur, de sa richesse en matières organiques et en humus, de sa capacité de rétention (eau, minéraux...)...

Dans un sens plus large, de se pente (rétention de l'eau).

Mais je parle bien entendu d'un sol = mélange d'éléments minéraux (sables, limons, argiles), de matières organique,s d'organismes vivants, de substances humiques et de solution renfermant des ions...

Un tel "sol" n'a pas besoin d'être meuble pour que les plantes s'y développent. Bien sûr, si la pente est trop forte, les éléments fins s'en vont et le sol s'appauvrit. L'eau ruisselle au lieu de pénétrer... Et donc les plantes auront du mal à s'y développer...

Ce que je voulais dire : dans son jardin tout le monde a un "bon" sol (plus ou moins bon). On n'est pas en haute montagne. Ni dans une tourbière. Ni dans le désert. Ni dans la vallée de la mort...

Dans ces conditions, se focaliser sur l'état de "meuble" du sol est inutile. Regarder un chemin rural non goudronné. Même compacté par les passages répétés, de belles plantes y poussent sans aucun travail ! C'était ça mon propos.

[Julienmos]

il y a peut-être quand même au moins un légume qui développera une racine moins fourchue dans un sol plus meuble (par ex terre sablonneuse): à savoir la carotte... ?

[Ahmed]

Il est vrai qu'un sol compacté n'est pas l'idéal pour obtenir des carottes correspondantes à l'idée que nous en espérons, au regard de l'usage projeté! Cependant, rien n'interdit à ces carottes de prospérer dans ces sols, pourvus que l'on s'affranchisse de cette conformité à nos désirs: il faut se mettre dans la peau d'une carotte!

La première année où j'ai repris le jardinage, je n'ai pu obtenir que du broyat de branchages de laurier-cerise et l'effet m'a semblé bien meilleur que ce que j'espérais; la décomposition n'a pas posé problème et j'ai observé la formation d'un horizon superficiel sombre..

[Did67]

il y a peut-être quand même au moins un légume qui développera une racine moins fourchue dans un sol plus meuble (par ex terre sablonneuse): à savoir la carotte... ?

Oui. Bien qu'il faudrait quantifier. Même dans un sol ameubli, je n'exclue pas des fourches...

Maintenant, il faut toujours revenir aux objectifs qu'on se fixe : pour ma part, c'est d'obtenir le maximum de produits avec le minimum de travail... Dans ma production de carottes de l'an dernier, il y en avait des fourchues (pas tant que ça !), et des pas fourchues. Parmi celles-ci, des "droites" et des "un peu vrillées". Les photos sont quelque part, vers juillet ou aout 2015.

Cela me satisfait : les fourchues font de très bonnes soupes ; les pas fourchues se rappent bien dans un robot ou se coupent facilement en rondelles... Question production, elle était "impressionnante" - je n'ai pas pesé, mais les photos parlent...

Pourquoi vouloir que toutes les carottes soient "normées" ???

Donc se pose à chacun la question : est-ce que je veux des "belles" carottes normées comme au supermarché (ou un certain pourcentage de carottes fourchues sont éliminées au tri avant d'arriver sur l'étal !) ou est-ce que "assez de carottes pour mes besoins" me suffit ?

NB : nous mangeons nos carottes avec la peau ; elles sont simplement "brossées" ; la fourche n'est alors pas très gênante... Cultivées sans engrais et sans pesticides, ce lavage me suffit !

[Did67]

La première année où j'ai repris le jardinage, je n'ai pu obtenir que du broyat de branchages de laurier-cerise et l'effet m'a semblé bien meilleur que ce que j'espérais; la décomposition n'a pas posé problème et j'ai observé la formation d'un horizon superficiel sombre..

Ah ben la voilà la réponse !

[jean63]

La première année où j'ai repris le jardinage, je n'ai pu obtenir que du broyat de branchages de laurier-cerise et l'effet m'a semblé bien meilleur que ce que j'espérais; la décomposition n'a pas posé problème et j'ai observé la formation d'un horizon superficiel sombre..

Ah ben la voilà la réponse !

Donc le broyat de branches et de feuilles de laurier-cerise (pas de feuilles seules) ça marche.
Qu'avez-vous comme broyeur ? quelle puissance ? on passe quelle taille de branche (diamètre maximum) ?

[Ahmed]

Comme je l'ai écrit dans mon message précédent, je me suis rabattu sur ce broyat parce que je l'avais obtenu par l'intermédiaire d'un paysagiste qui l'avait broyé avec un gros engin de marque "Saelen". Ce type de broyeur est équipé d'un rotor mixte (fléaux/couteaux) qui convient pour les mélanges déchets verts et branchages, mais broie assez grossièrement...
Ensuite, je me suis procuré un broyeur spécifiquement à couteaux (disque) sur PDF pour produire du BRF ainsi que des plaquettes forestières. Aujourd'hui en retraite, j'ai revendu ce matériel et racheté un petit broyeur thermique dont tu trouveras une description détaillée, ainsi que les modifications que je lui ai apporté ici.
Comme je le précise sur le forum du BRF, pour moi, l'idéal reste le broyeur à tambour, mais les prix rendent ces équipements inenvisageables pour un particulier (ils sont d'ailleurs difficiles à déplacer); pourtant, ce serait simple à construire soi-même, mais il faudrait pour cela disposer d'un outillage conséquent: gros tour à métaux et fraiseuse...