Adrien (ex-nico239) a écrit :Did67 a écrit :Non, non ! Une traduction d'un livre qui fait plus de 350 pages m'aurait pris beaucoup trop de temps. Ce sont deux traductrices qui ont fait le travail.
De même, j'ai complété la liste des semenciers en ligne
Je rebondis sur 2 éléments...
Pour la traduction est-ce toi qui a pu choisir les traductrices?
Car en théorie, je dis bien en théorie, des traducteurs spécialisés n’auraient pas du te donner autant de boulot.
Mais on peut comprendre qu’il y ait également une question de coût ET d’exigence exigeante de ta part
Comme tu cites les semenciers cette fois-ci je n’oublie pas (comme les fois précédentes où l’on a déjà parlé de semencier) de m’interroger sur cette profession.
Cette interrogation date de longtemps en fait.
Du jour où je suis allé acheter des graines directement au magasin de Girerd au Thor dans le Vaucluse.
En fait ils ne sont pas semenciers au sens où on peut le supposer : comme un maraîcher serait maraîcher... ce sont juste des REVENDEURS de semences.
Et donc ma question c’est QUI sont les véritables semenciers : je veux dire les vrais PRODUCTEURS de semences.
Je n’ai pas le souvenir d’avoir jamais vu (à part Poot) de reportage sur cette profession totalement occultée dans la chaîne d’approvisionnement qui nous permet à tous de manger...
Je trouve cela assez surprenant car finalement ce sont eux qui sont à l’origine de tout.
1) Le e-book est programmé ("cela coûte cher, mais c'est prévu !" me dit la directrice)... Elle ne me donne pas de délai.
[Pour ton info, c'est un livre "risqué" pour un éditeur : Palme est totalement inconnu en France ; les "coûts de production", compte -tenu de la traduction et du rachat des droits sont élevés ; je suis quasiment seul à pouvoir "lancer" le livre - sauf si des réseaux amis relayent ensuite ! Malgré toutes ses qualités, il se peut qu'il passe sous le radar !]
2) Non, je n'ai pas choisi les traductrices. Je pense que les délais étant courts, Tana a fait le choix de sous-traiter à deux personnes pas particulièrement spécialisées...
J'avais un engagement moral avec l'auteur de "superviser" la traduction pour lui garantir une traduction impeccable (je connais aussi ces livres mal traduits, où tout à coup tu as un doute sérieux ; je ne voulais pas de ça)...
Oui, je pense que le coût et le fait que je n'ai rien laissé passer expliquent cela (cela a dû être un cauchemar pour les interprètes, car je faisais remonter mes corrections ; le texte final, c'est elles qui ont validé ; donc cela a été parfois une dizaine de remarques par page, des passages ré-écrits !)
3) Le terme "semencier" est totalement inapproprié. Je l'ai utilisé pour faire simple. On distingue des "obtenteurs" (celui qui hybride, sélectionne, donne un nom, est dépositaire de la propriété) des multiplicateurs et des revendeurs. Il y a encore des "mainteneurs" (ils maintiennent conformes au "modèle" des variétés notamment celles tombées dans le domaine public donc libres de droits).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Production_de_semencesSouvent un multiplicateur est aussi un sélectionneur pour UNE espèce (qui sont un peu ses chouchous, ou sa spécialité).
Certains "revendeurs" sont des obtenteurs. D'autres des commerçants purs. Certaines "marques" sont des coopératives de multiplicateurs.
J'essaye de préciser le statut en quelques mots pour chaque "marque" citée.
Je pense qu'il va y avoir des surprises avec la généralisation du passeport sanitaire" dont la 4ème case indique le pays d'origine... Quand telle entreprise plus ou moins militante française devra afficher le pays d'origine de ses graines, on verra que c'est un... commerçant !