Deux remarques, en vitesse:
- L'idée de faire germer au travers d'un paillage reste quelque peu paradoxale, puisqu'on attend du paillage qu'il inhibe la germination des adventices...
- Une brumisation ne me semble pas convenir à ce projet; mieux vaudrait un arrosage léger, à intervalles suffisamment rapprochés pour maintenir l'humidité. Il faut des grosses gouttes, la brumisation c'est bon pour des feuilles dans une enceinte contrôlée.
Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Deux réponses aussi rapides [à Ahmed] :
a) oui, je suis d'accord sur le paradoxe - d'où le fait que je ne promette rien ! Faut voir !
Plus encore que la lumière, je crains la couche en cours de décomposition, avec des acides organiques et autres "desherbants naturels" peut-être...
b) l'idée, qui reste à valider, seraient que les graines ne "tombent" pas au fond, ou ne tombent pas toutes au fond, mais reste dans une couche supérieure plus ou moins exposée à la lumière (cela dépend évidemment de leur taille ! Les petits pois sont carrément en surface et risquent de se faire bouffer pa les oiseaux)
b) ma brumisation "mouille" bien, en surface ; c'est automatique tout en couvrant toute la surface [mais il existe des "arroseurs" pour conduites de goutte-à-goutte ; je n'en avais pas ce dimanche-là ! En cas d'échec, ou même à titre de curiosité, je ferai un essai "comparatif"] ; pour l'arrosage, j'utilise des goutteurs en ligne...
Mauvaise surprise ce matin : gelée blanche (mais je ne pense pas que la germination ait commencé). Il semblerait que cette expé soit vouée à l'échec ! Sec en surface hier à midi à cause du vent. Gelée ce matin. Faudrait que les graines soient de bonne composition avec moi !
La méthode dépendra peut-être fortement de la météo !
a) oui, je suis d'accord sur le paradoxe - d'où le fait que je ne promette rien ! Faut voir !
Plus encore que la lumière, je crains la couche en cours de décomposition, avec des acides organiques et autres "desherbants naturels" peut-être...
b) l'idée, qui reste à valider, seraient que les graines ne "tombent" pas au fond, ou ne tombent pas toutes au fond, mais reste dans une couche supérieure plus ou moins exposée à la lumière (cela dépend évidemment de leur taille ! Les petits pois sont carrément en surface et risquent de se faire bouffer pa les oiseaux)
b) ma brumisation "mouille" bien, en surface ; c'est automatique tout en couvrant toute la surface [mais il existe des "arroseurs" pour conduites de goutte-à-goutte ; je n'en avais pas ce dimanche-là ! En cas d'échec, ou même à titre de curiosité, je ferai un essai "comparatif"] ; pour l'arrosage, j'utilise des goutteurs en ligne...
Mauvaise surprise ce matin : gelée blanche (mais je ne pense pas que la germination ait commencé). Il semblerait que cette expé soit vouée à l'échec ! Sec en surface hier à midi à cause du vent. Gelée ce matin. Faudrait que les graines soient de bonne composition avec moi !
La méthode dépendra peut-être fortement de la météo !
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Si j'ai bien compris, il s'agit plus d'une aspersion que d'une véritable brumisation...
Pour que ça pousse, il faudra que les graines puissent être suffisamment proches du sol pour y insérer leur racine...
Pour suppléer à ton couteau inadapté à ton utilisation (dans ta technique ordinaire), tu devrais fabriquer un modèle légèrement réduit et adapté du couteau à foin.
Pour que ça pousse, il faudra que les graines puissent être suffisamment proches du sol pour y insérer leur racine...
Pour suppléer à ton couteau inadapté à ton utilisation (dans ta technique ordinaire), tu devrais fabriquer un modèle légèrement réduit et adapté du couteau à foin.
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
1) Officiellement, ces ""Gardena" sont des brumisateurs. Mais alimenté par le circuit basse pression d'un réseau goutte-à-goutte. C'est donc "entre les deux" : de très fines goutelettes qui retombent. Plus fin que l'aspersion. Mais moins fin que la véritable brumisation telle qu'on la rencontre parfois pour "rafraîchir" les ambiances [avec des buses spéciales alimentées par un circuit haute pression]
2) Je compte sur le fait que les racines peuvent déjà tirer profit du foin décomposé. Dans le germoir, la longueur des racines surprend. Je compte donc sur elles pour aller chercher ce foin décomposé puis la terre...
Si tu regardes bien les photos, tu verras qu'il y a deux zones dans le carré :
- d'un coté, du foin bien gris en surface, étalé à l'automne : la décomposition des couches basses est assez avancée
- de l'autre, du foin encore "brun" : c'est du foin étalé ce printemps, su des zones mal protégées...
J'ai fait exprès, pour voir si cela pouvait avoir une influence.
2) Je compte sur le fait que les racines peuvent déjà tirer profit du foin décomposé. Dans le germoir, la longueur des racines surprend. Je compte donc sur elles pour aller chercher ce foin décomposé puis la terre...
Si tu regardes bien les photos, tu verras qu'il y a deux zones dans le carré :
- d'un coté, du foin bien gris en surface, étalé à l'automne : la décomposition des couches basses est assez avancée
- de l'autre, du foin encore "brun" : c'est du foin étalé ce printemps, su des zones mal protégées...
J'ai fait exprès, pour voir si cela pouvait avoir une influence.
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perplex a écrit :Voila un Fil comme on aime, merci à vous pour le partage ...
Merci pour l'encouragement.
J'ai hésité, à un certain moment, à poursuivre, me demandant si cela intéressait quelqu'un.
Mais je ne voulais pas non plus toujours solliciter des confirmations de l'intérêt, ce qui pouvait basculer au narcissisme voire au culte de la personnalité, Castro et ses discours de 6 heures pour se faire applaudir, etc...
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Ben voilà, Castro il cause, il cause... Il n'est pas mort !
C'en est où, cette expérience, me direz-vous ???
Eh ben, je vais vous répondre :
a) Jusqu'il y a deux jours, j'aurais écrit : une vraie fausse bonne idée. THE BIDE. THE MAXIMUM BIDE !!!
Je ne voyais rien. A l'exception de l'un ou l'autre champignon...
Mes graines de petits pois avaient disparues, sans doute un oiseau qui est passé par là [ils me foutent à nouveau un bazar dans mes semis, refermant les sillons, recouvrant les plantules, à la recherche de vers de terre. Faudrait que je me résigne à mettre des filets !]
Donc rien en vue...
Je me suis dit que sans doute, j'avais mal joué : trop froid encore (il y a encore eu une gelée blanche !). Contrairement aux graines enterrées, avec le sol qui fait tampon, les graines dans mon foin-germoir sont exposées au vent, au soleil, et au froid. Les amplitudes thermiques étaient extrêmes...
b) Et puis, hier, regardant de plus près, sur une zone, je vois une levée de je ne sais pas encore quoi. Je n'ai pas identifié mes semis, ne me souviens plus très bien de quelles graines j'avais jeté je ne sais plus où... Sans doute, une "salade" ?
C'est sur la partie "vieux foin", plus grise, et surtout, beaucoup plus tassée. Le foin y a passé l'hiver en l'état. Aujourd'hui, cela fait une sorte de feutrage avec tout de même des "trous" - interstices.
Je vais donc poursuivre l'expé, avec déjà quelques conclusions : le vieux foin, bien tassé est plus favorable ; pour les grosses graines, il faut éviter les oiseaux...
Et partout, les limaces. J'en ferai un chapitre.
Quelques images donc :
Ici on voit la zone concernée.
Les 3/4 en bas et à gauche, c'est du foin rajouté au printemps.
On peut y voir quelques levées de graminées ("herbe"). Mais pas trop !
Le foin est peu compacte. Les graines fines sont "tombées au fond"... Je ne sais pas si elles vont encore sortir. Je poursuis l'expérience !
En haut à droite, le foin gris-noir est du foin mis à l'automne, qui a passé l'hiver. Il est bien tassé, et fait une sorte de feutre.
A la limite des deux, on voit un champignon (va falloir que je fasse un peu de mycologie pour être plus précis !).
C'est sur la partie gris-noir, plus compacte, que j'ai observé, hier, cette levée. Cela pourrait être une espèce de "salade", à identifier plus tard.
[On voit un granulé de Ferramol ; je vais développer ça : je suis victime ce printemps d'une attaque plus forte de limaces. Déjà au printemps dernier, cela avait été le cas sur les semis. Il semble que les limaces soient en avance sur leurs prédateurs. Je n'ai pas encore vu un carabée. Je n'ai toujours pas réussi (sauf preuve du contraire) à acclimater un hérisson (je lui ait pourtant construit deux refuges dans une haie !) ; mais je rappelle que si je bannis certains pesticides "autorisés en bio", je n'ai pas de réserves contre le Ferramol, qui est un phoshate de fer - j'ai écrit plus haut, par erreur, sulfate de fer je crois - : c'est un engrais : phosphate + fer ; peu d'effets secondaires sur les "utiles". Je protège donc les semis avec le Ferramol, en attendant que les "utiles" se mettent au boulot... Sur les légumes établis, les dégâts sont moindres - je mange mes salades d'hiver, il y a bien les "traces" laissées par les limaces = trous dans les feuilles ou nervures rongées ; cela ne me gêne et me dégoutte bien moins que les"traces invisibles" des pesticides sur les légumes du supermarché ! Bon, faut bien laver pour ne pas manger des limaçons ou leurs crottes...]
Donc : AFFAIRE A SUIVRE.
c) Je vais relancer l'expé, avec des températures plus favorables maintenant, et sur une zone de vieux foin uniquement, pour "discriminer" avec quelles espèces cela peut marcher et avec lesquelles non !
C'en est où, cette expérience, me direz-vous ???
Eh ben, je vais vous répondre :
a) Jusqu'il y a deux jours, j'aurais écrit : une vraie fausse bonne idée. THE BIDE. THE MAXIMUM BIDE !!!
Je ne voyais rien. A l'exception de l'un ou l'autre champignon...
Mes graines de petits pois avaient disparues, sans doute un oiseau qui est passé par là [ils me foutent à nouveau un bazar dans mes semis, refermant les sillons, recouvrant les plantules, à la recherche de vers de terre. Faudrait que je me résigne à mettre des filets !]
Donc rien en vue...
Je me suis dit que sans doute, j'avais mal joué : trop froid encore (il y a encore eu une gelée blanche !). Contrairement aux graines enterrées, avec le sol qui fait tampon, les graines dans mon foin-germoir sont exposées au vent, au soleil, et au froid. Les amplitudes thermiques étaient extrêmes...
b) Et puis, hier, regardant de plus près, sur une zone, je vois une levée de je ne sais pas encore quoi. Je n'ai pas identifié mes semis, ne me souviens plus très bien de quelles graines j'avais jeté je ne sais plus où... Sans doute, une "salade" ?
C'est sur la partie "vieux foin", plus grise, et surtout, beaucoup plus tassée. Le foin y a passé l'hiver en l'état. Aujourd'hui, cela fait une sorte de feutrage avec tout de même des "trous" - interstices.
Je vais donc poursuivre l'expé, avec déjà quelques conclusions : le vieux foin, bien tassé est plus favorable ; pour les grosses graines, il faut éviter les oiseaux...
Et partout, les limaces. J'en ferai un chapitre.
Quelques images donc :
Ici on voit la zone concernée.
Les 3/4 en bas et à gauche, c'est du foin rajouté au printemps.
On peut y voir quelques levées de graminées ("herbe"). Mais pas trop !
Le foin est peu compacte. Les graines fines sont "tombées au fond"... Je ne sais pas si elles vont encore sortir. Je poursuis l'expérience !
En haut à droite, le foin gris-noir est du foin mis à l'automne, qui a passé l'hiver. Il est bien tassé, et fait une sorte de feutre.
A la limite des deux, on voit un champignon (va falloir que je fasse un peu de mycologie pour être plus précis !).
C'est sur la partie gris-noir, plus compacte, que j'ai observé, hier, cette levée. Cela pourrait être une espèce de "salade", à identifier plus tard.
[On voit un granulé de Ferramol ; je vais développer ça : je suis victime ce printemps d'une attaque plus forte de limaces. Déjà au printemps dernier, cela avait été le cas sur les semis. Il semble que les limaces soient en avance sur leurs prédateurs. Je n'ai pas encore vu un carabée. Je n'ai toujours pas réussi (sauf preuve du contraire) à acclimater un hérisson (je lui ait pourtant construit deux refuges dans une haie !) ; mais je rappelle que si je bannis certains pesticides "autorisés en bio", je n'ai pas de réserves contre le Ferramol, qui est un phoshate de fer - j'ai écrit plus haut, par erreur, sulfate de fer je crois - : c'est un engrais : phosphate + fer ; peu d'effets secondaires sur les "utiles". Je protège donc les semis avec le Ferramol, en attendant que les "utiles" se mettent au boulot... Sur les légumes établis, les dégâts sont moindres - je mange mes salades d'hiver, il y a bien les "traces" laissées par les limaces = trous dans les feuilles ou nervures rongées ; cela ne me gêne et me dégoutte bien moins que les"traces invisibles" des pesticides sur les légumes du supermarché ! Bon, faut bien laver pour ne pas manger des limaçons ou leurs crottes...]
Donc : AFFAIRE A SUIVRE.
c) Je vais relancer l'expé, avec des températures plus favorables maintenant, et sur une zone de vieux foin uniquement, pour "discriminer" avec quelles espèces cela peut marcher et avec lesquelles non !
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Limaces, limaces, disions-nous, avant que les belles journées ne m'attirent dans le jardin et ne m'éloignent de ce forum...
Donc limaces. Voilà quelques observations ces dernières semaines :
Ci-dessus, il y a 3 semaines déjà, cette bestiole bien repue à coté d'un plant de petit pois (tentative de semis précoce du mois de mars)...
Ci-dessus, un cageot avec quelques plants de laitues, donnés par un collègue de travail, abandonnés pendant 48 heures lors du dernier épisode pluvieux (celui des inondations en Savoie)...
Ci-dessus un plant replanté dans le foin, au jardin : même sort !
Mon constat serait donc assez simple :
- sous le foin, les limaces sont à l'aise ! Il y a là des conditions assez idéales, notamment l'humidité !
- tôt au printemps, elles sont actives avant leurs prédateurs ; donc gare aux plantes sensible ; gare aux semis !
Que faire ???
- désormais, je pense que je vais systématiquement pratiqué un "bio-contrôle" (ah, les mots !) avec du Ferramol ;
- ce phosphate de fer est constitué d'éléments utiles pour les plantes : le phosphore (un engrais ; le fameux P dans les "formules") et le fer (dont l'absence, souvent le bocage par trop de calcium, provoque un jaunissement des plantes appelé chlorose) ;
- je l'utiliserai en particulier pour protéger les semis... Et sans doute que pour ça !
- après, je tolérerai quelques dégâts ; un ou deux plants ravagés de ci de là ; car si pas de limaces, pas de prédateurs des limaces... Il faut donc "arbitrer" sur ce qu'on peut, un peu, sacrifier... Ceci dit, le jardin est entouré de prairies, où les prédateurs trouveront de quoi se nourrir !
- je n'ai pas trouvé d'informations sur des effets négatifs du Ferramol (sauf à l'utiliser autour / dans des mares...). Je vais donc continuer à penser que ce produit là, contrairement à d'autres produits "certifiés bio" (mais toxiques - sulfate de cuivre par ex = bouillie bordelaise), a sa place dans mon système "plus que bio"...
- attention : contrairement au métaldéhyde (les célèbres grains bleu), le Ferramol ne tue pas les limaces ; il les "gave" ; elles s'enterrent et perdent l'appétit... Donc pas de traces de baves... Donc en mettre tant que les granules disparaissent, sans attendre ou chercher de cadavres... Surtout ne pas se tromper : l'absence de bave et de cadavres ne veut pas dire absence de limaces ! C'est une fois que les grains (verts ceux-là) ne disparaissent plus qu'on peut conclure que la population est contrôlée. Et qu'il n'y a plus de dégâts.
- dans mes recherches, j'ai trouvé cela : http://www.biotop.fr/index.php/nos-prod ... es-ph.html
Cela semble séduisant [à noter que les nématodes sont plus connus comme parasites des racines, occasionnant des baisses de rendement par affaiblissement des plantes ; mais c'est une famille très vaste, qu'on finit à peine de découvrir...].
Cela est assez cher. Mais je pense que l'année prochaine, je vais faire un essai en tout début de saison, au moment des premiers semis ; une moitié du jardin traitée, une moitié non. Et on en parlera.
Et évidemment, s'agissant d'organismes vivants, cela ne se stocke pas longtemps ! Donc pas moyen d'avoir une boite chez soi, pour le cas où...
Ce qui me parait intéressant, justement, c'est la notion de "bio-contrôle", qui ne veut pas dire "éradication" : dans la nature, un parasite, s'il existe encore, c'est qu'il n'éradique jamais son hôte ! C'est une condition sine qua non à sa propre survie.
Là, je donne juste l'info. A SUIVRE.
[PS : n'est-il pas fidèle, Castro ?]
Donc limaces. Voilà quelques observations ces dernières semaines :
Ci-dessus, il y a 3 semaines déjà, cette bestiole bien repue à coté d'un plant de petit pois (tentative de semis précoce du mois de mars)...
Ci-dessus, un cageot avec quelques plants de laitues, donnés par un collègue de travail, abandonnés pendant 48 heures lors du dernier épisode pluvieux (celui des inondations en Savoie)...
Ci-dessus un plant replanté dans le foin, au jardin : même sort !
Mon constat serait donc assez simple :
- sous le foin, les limaces sont à l'aise ! Il y a là des conditions assez idéales, notamment l'humidité !
- tôt au printemps, elles sont actives avant leurs prédateurs ; donc gare aux plantes sensible ; gare aux semis !
Que faire ???
- désormais, je pense que je vais systématiquement pratiqué un "bio-contrôle" (ah, les mots !) avec du Ferramol ;
- ce phosphate de fer est constitué d'éléments utiles pour les plantes : le phosphore (un engrais ; le fameux P dans les "formules") et le fer (dont l'absence, souvent le bocage par trop de calcium, provoque un jaunissement des plantes appelé chlorose) ;
- je l'utiliserai en particulier pour protéger les semis... Et sans doute que pour ça !
- après, je tolérerai quelques dégâts ; un ou deux plants ravagés de ci de là ; car si pas de limaces, pas de prédateurs des limaces... Il faut donc "arbitrer" sur ce qu'on peut, un peu, sacrifier... Ceci dit, le jardin est entouré de prairies, où les prédateurs trouveront de quoi se nourrir !
- je n'ai pas trouvé d'informations sur des effets négatifs du Ferramol (sauf à l'utiliser autour / dans des mares...). Je vais donc continuer à penser que ce produit là, contrairement à d'autres produits "certifiés bio" (mais toxiques - sulfate de cuivre par ex = bouillie bordelaise), a sa place dans mon système "plus que bio"...
- attention : contrairement au métaldéhyde (les célèbres grains bleu), le Ferramol ne tue pas les limaces ; il les "gave" ; elles s'enterrent et perdent l'appétit... Donc pas de traces de baves... Donc en mettre tant que les granules disparaissent, sans attendre ou chercher de cadavres... Surtout ne pas se tromper : l'absence de bave et de cadavres ne veut pas dire absence de limaces ! C'est une fois que les grains (verts ceux-là) ne disparaissent plus qu'on peut conclure que la population est contrôlée. Et qu'il n'y a plus de dégâts.
- dans mes recherches, j'ai trouvé cela : http://www.biotop.fr/index.php/nos-prod ... es-ph.html
Cela semble séduisant [à noter que les nématodes sont plus connus comme parasites des racines, occasionnant des baisses de rendement par affaiblissement des plantes ; mais c'est une famille très vaste, qu'on finit à peine de découvrir...].
Cela est assez cher. Mais je pense que l'année prochaine, je vais faire un essai en tout début de saison, au moment des premiers semis ; une moitié du jardin traitée, une moitié non. Et on en parlera.
Et évidemment, s'agissant d'organismes vivants, cela ne se stocke pas longtemps ! Donc pas moyen d'avoir une boite chez soi, pour le cas où...
Ce qui me parait intéressant, justement, c'est la notion de "bio-contrôle", qui ne veut pas dire "éradication" : dans la nature, un parasite, s'il existe encore, c'est qu'il n'éradique jamais son hôte ! C'est une condition sine qua non à sa propre survie.
Là, je donne juste l'info. A SUIVRE.
[PS : n'est-il pas fidèle, Castro ?]
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Pour ceux qui ont un climat comparable au mien, je recommande très vivement ma laitue d'hiver, qui continue de prospérer.
Les feuilles ayant passé l'hiver sont assez coriaces, mais tout à fait mangeables...
Mais il se forme maintenant [u]des "cœurs" bien tendres ![/u]
[au fond, la mâche en fleurs !]
Un délice !
Tout cela sans serre, sans abris, sans tunnel... Et, je le rappelle, sans travail du sol, sans engrais, sans pesticide [sur cette partie, pas d'anti-limace l'an dernier ; il y a bien généralement une ou deux limaces entre les premières feuilles ; mais cela ne fait que des dégâts "psychologiques" : feuilles dentelées / trouées, nervures râpées... Cela ne me dégoute pas ; je préfère manger cela que des "belles" laitues parfaites de supermarchés, chargées de résidus de pesticides - qui, eux, ne se voient pas !]
Pour l'instant, pas de signe de "montée en graines" - ce que je crains.
Je pense que je vais [b]réussir la soudure entre celle-ci est d'ici peu, les premiers "mescluns" issus de l’éclaircissage[/b] de mon premier semis.
[A noter, c'est la seule bande encore non couverte du jardin : on a remblayé un ancien "chemin" : l'effet de la non-couverture est spectaculaire, question adventices !]
Pour un crudivore gros mangeur de salades comme moi, une très bonne nouvelle.
Je pense que sans serre, je vais réussir à avoir des "salades" pratiquement toute l'année : laitues durant la saison / mâche "Gala" ou "Palace" (des variétés pour toute l'année sauf hiver) pour toute la saison / chicorées à l'automne / mâche "rustiques" automne et hiver / mâche d'hiver en hiver et début de printemps / laitue d'hiver fin de printemps... Et un épisode "pissenlit", en passant (pour le plaisir absolu de cette délicieuse salade)...
J'ai connu quelques difficultés avec les chicorées type "rouge de Trévise" [ http://jardin-magique.fr/index.php/fich ... chicorees/ ] qui auraient dues faire des petites pommes au printemps... Elles sont restées trop chétives : je soupçonne un semis trop tardif, donc des racines pas assez "chargées"... Et évidemment, qui dit "racines qui stockent", dit "campagnol"... Je n'ai pas lutté... A affiner...
[PS : assis dans son foin, il a parfois le cul bas, votre Castro !]
Les feuilles ayant passé l'hiver sont assez coriaces, mais tout à fait mangeables...
Mais il se forme maintenant [u]des "cœurs" bien tendres ![/u]
[au fond, la mâche en fleurs !]
Un délice !
Tout cela sans serre, sans abris, sans tunnel... Et, je le rappelle, sans travail du sol, sans engrais, sans pesticide [sur cette partie, pas d'anti-limace l'an dernier ; il y a bien généralement une ou deux limaces entre les premières feuilles ; mais cela ne fait que des dégâts "psychologiques" : feuilles dentelées / trouées, nervures râpées... Cela ne me dégoute pas ; je préfère manger cela que des "belles" laitues parfaites de supermarchés, chargées de résidus de pesticides - qui, eux, ne se voient pas !]
Pour l'instant, pas de signe de "montée en graines" - ce que je crains.
Je pense que je vais [b]réussir la soudure entre celle-ci est d'ici peu, les premiers "mescluns" issus de l’éclaircissage[/b] de mon premier semis.
[A noter, c'est la seule bande encore non couverte du jardin : on a remblayé un ancien "chemin" : l'effet de la non-couverture est spectaculaire, question adventices !]
Pour un crudivore gros mangeur de salades comme moi, une très bonne nouvelle.
Je pense que sans serre, je vais réussir à avoir des "salades" pratiquement toute l'année : laitues durant la saison / mâche "Gala" ou "Palace" (des variétés pour toute l'année sauf hiver) pour toute la saison / chicorées à l'automne / mâche "rustiques" automne et hiver / mâche d'hiver en hiver et début de printemps / laitue d'hiver fin de printemps... Et un épisode "pissenlit", en passant (pour le plaisir absolu de cette délicieuse salade)...
J'ai connu quelques difficultés avec les chicorées type "rouge de Trévise" [ http://jardin-magique.fr/index.php/fich ... chicorees/ ] qui auraient dues faire des petites pommes au printemps... Elles sont restées trop chétives : je soupçonne un semis trop tardif, donc des racines pas assez "chargées"... Et évidemment, qui dit "racines qui stockent", dit "campagnol"... Je n'ai pas lutté... A affiner...
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