Did67 a écrit :Rajqawee a écrit :Je n'ai pas regardé, mais je suis surpris : il n'est pas maraicher pro au jardin d'émerveille ? Avec 100% de pertes, c'est problématique non...
Je pense que comme beaucoup, il a des revenus annexes, liés à des formations ?
Et de toute façon, si certains légumes sont très affectés voire anéantis, d'autres se portent comme des charmes... Tant qu'avec une "production de niche" (perma, de proximité, bio), qu'avec un certain charisme, il n'est pas soumis au jeu de la concurrence, ce n'est pas un problème.
Ce sont les malheureux producteurs "main stream", conventionnels ou bio, qui ont des budgets "tendus", éventuellement des dettes à rembourser, des salariés à payer... Et là, les marges sont faibles. Et un "accident" conduit très vite à la banqueroute.
Les modèles alternatifs n'ont pas ces contraintes : autoconstruction (avec souvent beaucoup de stagiaires "gratuits" de woofing, de matériaux de récupération, etc) donc pas de dettes, très peu d'intrants (donc peu de "mise de fond" avant récolte). Ils sont donc très résilients.
Le seul "hic" : l'un nourrit 99,9 % des français (sans doute plus !), l'autre passe dans les médias, à la télé, sur Youtube et nourrit quelques français !
Cela pose plusieurs questions !!!! (pour qui veut réfléchir ; pour celui qui se nourrit d'une "belle story", pour les médias à l'affut d'une sensation, le second modèle est une bénédiction !)
Ouep, je suis assez d'accord. Je constate moi aussi que les années à tomates ne sont pas des années à courgettes, et inversement
Celà dit, du point de vue du maraicher, ça reste la cata : les légumes qui marchent bien, tout le monde en a. Voire, en a trop. Donc les prix sont bas (vu hier au marché par ma femme dans la région, courgettes à 1€/kg, 8€/10kg....). A l'inverse, les cultures "rares" de l'année vont se vendre cher.
bref je pense comme toi qu'il y'a probablement du revenu annexe à côté (mais pourquoi pas hein !), pour pouvoir afficher comme ça ses 100% de perte !
J'aimerai bien avoir la même vidéo de la ferme de cagnolles, qui avaient présenté leur bilan d'agriculture, et qui affirmaient tirer un revenu pour l'exploitant et un salarié sur l'activité seule d'agriculture, preuve d'un modèle qui fonctionne.