Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
A recouper avec les variétés. Chez moi, le premier facteur de différence, avant mon départ, est la variété. Entre certaines, assez atteintes, et d'autres, quasiment pas, tous les itinéraires sont identiques. Deux différences : la variété et sous le tunnel ou pas...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
did
On met de nouveaux codes sur les produits alimentaires de consommation, il faudrait là aussi un code qui établisse les niveaux qualitatifs de production en bio, ce serait bien plus utile que de savoir s'il y a ou pas du sucre en plus ou en moins que précédemment.
N'importe quel imbécile est conscient qu'entre le gars qui fait son footing le dimanche matin et le coureur olympique, il y a une différence majeure, mais on ne veut pas faire cette même distinction sur les produits bio-dont souvent l'origine et les modes de productions sont obscurs!
Et bio ceci, et bio cela, et bio patati et bio patata!
Depuis que je fais pousser des tomates je n'ai eut de mildiou que sur les plants achetés en commerce non bio,[*] depuis que je ne prends plus que du bio, je n'ai plus jamais eut de mildiou ou quelque parasité que ce soit sur ceux-ci et il va de soit que je ne traite rien, ni avec quoi que ce soit!
[*] je croyais naïvement , mais pas longtemps, que c'était peu important, malgré les dépôts verts (cuivre) sur les plants. Depuis c'est fini!
Ca m'énerve tout autant ce terme bio utilisé pour tout et par tous, pour n'importe quoi.Ce qui m'énerve, c'est qu'on traite connement, sans identifier la maladie, sans se poser la question et "comme si de rien n'était", comme si "cela n'avait pas de conséquences négatives puisque c'est bio". Là, oui, cela m'énerve !
On met de nouveaux codes sur les produits alimentaires de consommation, il faudrait là aussi un code qui établisse les niveaux qualitatifs de production en bio, ce serait bien plus utile que de savoir s'il y a ou pas du sucre en plus ou en moins que précédemment.
N'importe quel imbécile est conscient qu'entre le gars qui fait son footing le dimanche matin et le coureur olympique, il y a une différence majeure, mais on ne veut pas faire cette même distinction sur les produits bio-dont souvent l'origine et les modes de productions sont obscurs!
Et bio ceci, et bio cela, et bio patati et bio patata!
Depuis que je fais pousser des tomates je n'ai eut de mildiou que sur les plants achetés en commerce non bio,[*] depuis que je ne prends plus que du bio, je n'ai plus jamais eut de mildiou ou quelque parasité que ce soit sur ceux-ci et il va de soit que je ne traite rien, ni avec quoi que ce soit!
[*] je croyais naïvement , mais pas longtemps, que c'était peu important, malgré les dépôts verts (cuivre) sur les plants. Depuis c'est fini!
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« On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres: mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison » Henri Poincaré
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :A recouper avec les variétés. Chez moi, le premier facteur de différence, avant mon départ, est la variété. Entre certaines, assez atteintes, et d'autres, quasiment pas, tous les itinéraires sont identiques. Deux différences : la variété et sous le tunnel ou pas...
Pour ma part, je peux affirmer que la plus sensible est l'andine cornue. Pour les autres j'ai l'impression que c'est du kiff kiff. Peut-être la Gregory Altaï un peu moins que les autres...
L'andine cumule pas mal de défauts. Cul noir les été trop secs, mildiou l'été. Je pense arrêter de faire cette variété les années suivantes.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
janic a écrit :didCa m'énerve tout autant ce terme bio utilisé pour tout et par tous, pour n'importe quoi.Ce qui m'énerve, c'est qu'on traite connement, sans identifier la maladie, sans se poser la question et "comme si de rien n'était", comme si "cela n'avait pas de conséquences négatives puisque c'est bio". Là, oui, cela m'énerve !
On met de nouveaux codes sur les produits alimentaires de consommation, il faudrait là aussi un code qui établisse les niveaux qualitatifs de production en bio, ce serait bien plus utile que de savoir s'il y a ou pas du sucre en plus ou en moins que précédemment.
N'importe quel imbécile est conscient qu'entre le gars qui fait son footing le dimanche matin et le coureur olympique, il y a une différence majeure, mais on ne veut pas faire cette même distinction sur les produits bio-dont souvent l'origine et les modes de productions sont obscurs!
Et bio ceci, et bio cela, et bio patati et bio patata!
Depuis que je fais pousser des tomates je n'ai eut de mildiou que sur les plants achetés en commerce non bio,[*] depuis que je ne prends plus que du bio, je n'ai plus jamais eut de mildiou ou quelque parasité que ce soit sur ceux-ci et il va de soit que je ne traite rien, ni avec quoi que ce soit!
[*] je croyais naïvement , mais pas longtemps, que c'était peu important, malgré les dépôts verts (cuivre) sur les plants. Depuis c'est fini!
La moitié de mes graines sont issus de plants bio. Pas de différence au niveau du mildiou. Le bio ne protège en rien des parasites comme tu l'affirmes, au contraire.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
yool a écrit :Par rapport au bicarbonate, pour l'avoir testé il y a 3 ans je n'ai pas trouvé cela efficace (bon dosage, bonne fréquence de traitement?)
Ce que j'ai constaté chez mes voisins :
- Ceux qui n'ont pas traités, tout est mort.
- Ceux qui ont traités au bicarbonate, c'est mort aussi.
- Celui qui traite au chimique a tous ses plants intacts.
- Et puis il y a moi qui est entre les 2.
Pour moi c'est le contraire, dans le passé nous avons utilisé un peu de bouillie bordelaise, mais certainement trop peu, et cela ne m'a pas convaincu. Cette année avec le bicarbonate c'est bien, seulement la pression est trop forte et trop longue, ici dans les Landes ce n'est pas vraiment un été c'est un printemps humide, qui s'éternise. Là, après avoir vu les tomates des copains traitées à la bouillie, je pense que ce n'est ni la poudre bleue, ni le bicarbonate, qu'il aurait fallut, c'était un miracle.
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"N'entre qu'avec ton cœur, n'apporte rien du monde.
Et ne raconte pas ce que disent les gens"
Edmond Rostand
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
yool a écrit :Did67 a écrit :A recouper avec les variétés. Chez moi, le premier facteur de différence, avant mon départ, est la variété. Entre certaines, assez atteintes, et d'autres, quasiment pas, tous les itinéraires sont identiques. Deux différences : la variété et sous le tunnel ou pas...
Pour ma part, je peux affirmer que la plus sensible est l'andine cornue. Pour les autres j'ai l'impression que c'est du kiff kiff. Peut-être la Gregory Altaï un peu moins que les autres...
L'andine cumule pas mal de défauts. Cul noir les été trop secs, mildiou l'été. Je pense arrêter de faire cette variété les années suivantes.
Les variétés les plus résistantes, donc les moins atteintes, sont quasiment toutes (je n'ai pas encore fait de "notations" systématique et certains plants n'ont pas de nom mais un numéro ; j'ai aussi des erreurs d'étiquetage manifestes ; je reste donc un peu prudent)... donc quasiment toutes des hybrides... Quand je suis parti, un énorme pied de "Maestria", placé hors tunnel, était nickel...
La quasi totalité des variétés anciennes sont sensibles ! N'en déplaise aux "fans". Qu'ils observent les yeux ouverts. Mais s'ils n'ont pas les bons hybrides (tous ne sont pas résistants au mildiou, on en a parlé), ils ne verront pas la différence....
Ils concluront qu'ils n'étaient pas possible de cultiver des tomates cette année.
Cela dit, la résistance des variétés grand public n'est plus que partielle. Une nouvelle variété résistante voit sa résistance contournée en une demi-douzaine d'années. De nouvelles"races" apparaissent sans cesse (c'est comme le Covid) : tant que la maladie est là, des variants apparaissent...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Doris a écrit :yool a écrit :Par rapport au bicarbonate, pour l'avoir testé il y a 3 ans je n'ai pas trouvé cela efficace (bon dosage, bonne fréquence de traitement?)
Ce que j'ai constaté chez mes voisins :
- Ceux qui n'ont pas traités, tout est mort.
- Ceux qui ont traités au bicarbonate, c'est mort aussi.
- Celui qui traite au chimique a tous ses plants intacts.
- Et puis il y a moi qui est entre les 2.
Pour moi c'est le contraire, dans le passé nous avons utilisé un peu de bouillie bordelaise, mais certainement trop peu, et cela ne m'a pas convaincu. Cette année avec le bicarbonate c'est bien, seulement la pression est trop forte et trop longue, ici dans les Landes ce n'est pas vraiment un été c'est un printemps humide, qui s'éternise. Là, après avoir vu les tomates des copains traitées à la bouillie, je pense que ce n'est ni la poudre bleue, ni le bicarbonate, qu'il aurait fallut, c'était un miracle.
Le bicarbonate est un peu curatif.
Le cuivre est strictement préventif : les ions Cu++ agissent dans les gouttes d'eau au moment de la germination des spores. Une fois "entré" dans le parenchyme de la feuille, il s'étend. Il faut donc des traitements "presomptifs" quasiment à l'aveugle, quand les paramètres météo favorables sont réunis... En général, on traite une fois qu'il est trop tard ! On est des "amateur", il faut l'admettre !
La difficulté des deux, c'est de maintenir le produit quand il pleut tout le temps !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Ok, compris, je ne me suis jamais trop occupé des traitements, car ici du mildiou en général on l'a très tard dans la saison, je suis plus concernée par l'alternariose (qui me semble plus facilement maîtrisable, mais ce n'est peut-être qu'une impression ?). Pour ce que tu dis plus haut sur les hybrides, c'est clairement une stratégie pour l'année prochaine. Mon maraîcher bio à sept km de chez moi en a deux sortes, et heureusement, car les non hybrides chez lui, même dans la serre commencent à dérouiller. Et le goût est bon, je préfère de très loin le goût d'une bonne hybride à celui d'une tomate traité à outrance.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Doris a écrit :
je suis plus concernée par l'alternariose (qui me semble plus facilement maîtrisable, mais ce n'est peut-être qu'une impression ?)..
L'alternariose est généralement beaucoup moins grave. Et a moins de conséquence sur la production. Les feuilles attaquées, au pire, se dessèchent et se "coupent" proprement pour tomber. De nouvelles apparaissent.
Souvent, la perte des feuilles est compensée par les "gourmands", si on les laisse (et éventuellement "castre" - couper les inflorescence - pour qu'ils alimentent les fruits des branches principales.
Ce n'est que quand le fruit est attaqué, avec des taches noires autour du point d'attache, ou des fissures noires autour du point d'attache que cela devient gênant.
D'où l'importance de distinguer. Avec l'alternariose, presque tout remède "marche" ! Il suffit de stimuler la défense naturelle des plants...
Avec le mildiou, cela peut être cramé en quelques jours (mais en 2016, j'ai des pieds complètement cramés qui ont "ressuscité" - un peu tard pour produire encore beaucoup. Au niveau des tiges, la différence est nette (tiges brulées avec le mildiou ; elles deviennent cassantes)...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Doris a écrit : Mon maraîcher bio à sept km de chez moi en a deux sortes, et heureusement, car les non hybrides chez lui, même dans la serre commencent à dérouiller. Et le goût est bon, je préfère de très loin le goût d'une bonne hybride à celui d'une tomate traité à outrance.
Il te dirait les variétés ? (pour voir si elles sont en vente dans les circuits "amateurs" - ou éventuellement, essayer de m'en procurer via des pros)...
Le goût, j'ai plusieurs fois fait le test en aveugle avec des visiteurs : des hybrides (récents) bien cultivés et bien maturés sur les pieds sont excellents. Jusqu'à ce jour, aucun visiteur n'a dépisté en aveugle un "hybride" comme étant "dégueulasse" !
[Il y a eu dans les années 60 / 70, des sélections dont le cahier des charges était exclusivement productivité / résistance / forme / couleur / résistance à la manipulation et pour lesquels le "goût" a été oublié ; cela a bien changé, car c'est un critère aujourd'hui essentiel !]
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