Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 23/08/21, 21:34

Alcaline a écrit :
Ça me fait du bien de lire ce témoignage...ça aide à persévérer. qd j'ai récolté mes pommes de terre j'ai failli laisser tomber le potager :( récolte minable - genre 300g par pied pas plus - et invasion de chiendent et liseron sans compter la difficulté que j'ai avoir une salade - bouffées par les taupins - mes poireaux sont rachitique et mes haricots tout secs...

Bref je ne cherche pas un gros rendement mais au moins des récoltes dignes :wink:

Heureusement il n'y pas que des échecs mais oui des déceptions. Merci en tout cas. Allez je continue :cheesy:


Dans les potagers, il y a une maladie pire que mildiou et doryphores réunis : l'impatience des jardiniers !

Non, un potager ce n'est pas une BioCoop. Il n'y a pas ce qu'on veut quand on veut. Ça, c'est les magasins. Quand il y a ce qu'on veut quand on veut sans rien faire, cela s'appelle un restaurant !

L'humanité a été marquée par les famines... Sécheresse... Années froides, pluvieuses... Maladies... Criquets en Afrique... La population a stagné... Régulièrement, un tiers mourait de faim... Et cela recommençait. Les femmes avaient 10 gamins, dont 8 mouraient avant l'age de procréer (en moyenne)...

Puis sont arrivées les "béquilles" : fertilisation chimique, pesticides, énergie facile et pas chère, serres, chauffage, génétique,... Les famines ont disparu. La malbouffe a pris le relais - mais, pour tuer, est moins efficace. La médecine aussi a fait des progrès...

On a 36 raisons de prendre cette agriculture en grippe. Pollution. Destruction de l'environnement. Risque pour nos santés...

Alors on rêve d'une "agriculture naturelle". Mais on n'aime plus mourir. On ne veut plus d'aléas ! On ne sait plus gérer les risques (ma mère avait toujours 2 années de légumes en bocaux,d e confitures, etc... "on ne sait jamais"... j'ai encore vu mes parents pleurer telle année où il a grêlé sévère...

Je m'égare un peu - c'est ma parque de fabrique. Mais vous ne pouvez avoir un "potager naturel" et échapper aux aléas (même s'il y a des moyens "naturels" pour les limiter - j'ai une serre sans chauffage ; il y a des hybrides quand on n'est pas doctrinalement contre ; il y a du biocontrole, qui impacte peu - impacte quand même ; etc...).

Si nos ancêtres avaient baissé les bras à la première tuile, aucun de nous ne serait là !!! Ils sont mangé des racines de pissenlit. Et on survécut. Et l'année suivante - ou celle d'après - était formidable. Ils ont alors fait de beaux enfants, qui ne sont pas restés chétifs...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Alcaline » 23/08/21, 22:49

Did67 a écrit :Non, un potager ce n'est pas une BioCoop. Il n'y a pas ce qu'on veut quand on veut. Ça, c'est les magasins. Quand il y a ce qu'on veut quand on veut sans rien faire, cela s'appelle un restaurant !

L'humanité a été marquée par les famines... Sécheresse... Années froides, pluvieuses... Maladies... Criquets en Afrique... La population a stagné... Régulièrement, un tiers mourait de faim... Et cela recommençait. Les femmes avaient 10 gamins, dont 8 mouraient avant l'age de procréer (en moyenne)...

Puis sont arrivées les "béquilles" : fertilisation chimique, pesticides, énergie facile et pas chère, serres, chauffage, génétique,... Les famines ont disparu. La malbouffe a pris le relais - mais, pour tuer, est moins efficace. La médecine aussi a fait des progrès...

On a 36 raisons de prendre cette agriculture en grippe. Pollution. Destruction de l'environnement. Risque pour nos santés...

Alors on rêve d'une "agriculture naturelle". Mais on n'aime plus mourir. On ne veut plus d'aléas ! On ne sait plus gérer les risques (ma mère avait toujours 2 années de légumes en bocaux,d e confitures, etc... "on ne sait jamais"... j'ai encore vu mes parents pleurer telle année où il a grêlé sévère...

Je m'égare un peu - c'est ma parque de fabrique. Mais vous ne pouvez avoir un "potager naturel" et échapper aux aléas (même s'il y a des moyens "naturels" pour les limiter - j'ai une serre sans chauffage ; il y a des hybrides quand on n'est pas doctrinalement contre ; il y a du biocontrole, qui impacte peu - impacte quand même ; etc...).

Si nos ancêtres avaient baissé les bras à la première tuile, aucun de nous ne serait là !!! Ils sont mangé des racines de pissenlit. Et on survécut. Et l'année suivante - ou celle d'après - était formidable. Ils ont alors fait de beaux enfants, qui ne sont pas restés chétifs...
J'aurais aimé quelques encouragements alors je vais le prendre comme ta façon à toi de me secouer les puces pour que je m'y remette. A la Biocoop leurs légumes ils sont parfois plus moches que dans mon jardin.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Biobombe » 23/08/21, 23:37

Alcaline a écrit :

Alcaline, les encouragements tu les trouves aussi entre les lignes touchantes que tu viens de lire. Je te dis un seul mot : persévère. Cette année n'est pas le bon exemple ni pour toi ni pour nous tous. Certains vont baisser les bras car ils sont "seuls" et un peu paumés face aux aléas de le nature et du climat. Perso, j'en ai connu des périodes ou j'ai failli tout laisser tomber suite à des gels tardifs ou à des grêles à répétition. J'ai eu plus d'une fois le moral dans les chaussettes. Ici, on est solidaires et on ne se laissera pas envahir par le désespoir. Accroche-toi. 100 fois sur ton métier remets ton ouvrage...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 24/08/21, 00:29

Alcaline a écrit :J'aurais aimé quelques encouragements alors je vais le prendre comme ta façon à toi de me secouer les puces pour que je m'y remette. A la Biocoop leurs légumes ils sont parfois plus moches que dans mon jardin.


Biocop ou ton potager ce qui compte (hormis le mode de culture chimie pas chimie et nocive ou pas) c’est le goût.

Pas toujours certain que nos cultures (pour des raisons x) soient toujours meilleures en goût que celles de bons maraîchers pros mais l’inverse est aussi vrai, parfois les nôtres sont incomparablement meilleures en goût que celles des pros.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Doris » 24/08/21, 07:21

Alcaline a écrit : J'aurais aimé quelques encouragements alors je vais le prendre comme ta façon à toi de me secouer les puces pour que je m'y remette. A la Biocoop leurs légumes ils sont parfois plus moches que dans mon jardin.

Mais bien sûr qu'il faut se relancer, nous devons déjà nous dire, que ce n'est pas notre métier, même si cette année les récoltes sont petites, ça n'impacte pas notre revenu, et on ne crèvera pas de faim. J'ai relancé la machine ici depuis fin juillet, l'énième période de cinq jours de températures entre 15 et 20° après deux jours d'espoir d'été avait été révélatrice pour moi, j'ai commencé mes semis d'automne et hiver, qui ont levé eux aussi avec difficulté, manque de lumière. Ironie du sort, maintenant mes semis sont bientôt prèts pour aller au potager, et bim, les tomates se remettent à pousser, fleurir et fructifier (pas toutes, bien sûr). Du coup je manque presque un peu de place. Mais sans traitement et au naturel, c'est comme ça.
Si ça peut te rassurer, récemment André Abrahmi à publié une photo de sa récolte, pourtant son potager est grand, et il bosse plus que nous au jardin. Et bien c'était pas énorme, mais comme il a marqué, même en année difficile, en absence de traitement, il a quelques légumes sympas. Pour moi c'est un peu ça aussi, et on verra l'année prochaine.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Rajqawee » 24/08/21, 08:41

Alcaline a écrit : J'aurais aimé quelques encouragements alors je vais le prendre comme ta façon à toi de me secouer les puces pour que je m'y remette. A la Biocoop leurs légumes ils sont parfois plus moches que dans mon jardin.


Ici rien n'est gratuit, tout est reflexion ;)

Plus sérieusement : oui, parfois, c'est difficile ! On s'investit, on y met du sien, on fait les choses bien. Et pourtant, on n'a pas forcément les résultats tant espérés. Mais.
Didier a raison : l'épée de Damoclès de la famine n'est pas au dessus de nous. L'échec n'est peut être pas anodin psychologiquement, mais il l'est survivalement parlant. J'ai beau être "jeune", je réfléchis très souvent aux choses en me disant "j'en penserai quoi dans 10 ans ?", ça aide à relativiser.

Ensuite : espérer obtenir les mêmes résultats qu'un professionnel, c'est illusoire ; le cahier des charges n'est pas le même, les objectifs recherchés non plus. Les méthodes, outils et contraintes, non plus. En bref, la comparaison est parfois utile pour se remettre en question, mais pas tant que ça.

Je pense que sur le sujet du potager, nous sommes -comme sur de trop nombreux sujets- bien trop influencés par tout ce que l'on voit ! Ce qui nous est communiqué, la plupart du temps (chaines YT, guides, livres, magazines, TV) ce sont les supers succès. Les choses qui fonctionnent. Pour tout un tas de bonnes raisons. Mais non transposables, pour nous. C'est comme la sitcom américaine où Madame se lève à 5h pour courir pour avoir un beau body-summer, à 6h elle prépare le petit déj, à 7h habille les enfants, travaille de 8 à 18, récupère les enfants, gère le repas puis va au restaurant avec son mari avocat....le tout dans une maison de 300m² parfaitement rangée ! C'est joli sur le papier (quoique effrayant par ailleurs), mais dans la vraie vie ça n'existe quasiment pas. Bref.
Eh bien le potager c'est pareil. Ce que montre un Damien Dekarz, ça fait un peu "rêver" : des légumes et fruits en surabondance, dans un contexte très "sauvage" et naturel. Oui, mais (et il le dit parfois), Dekarz c'est un ancien maraîcher, vivant sur plusieurs hectares, avec ce mode de vie là.

Donc : mesure ton succès par rapport à ton propre cahier des charges. C'est normal que cela prenne du temps, le vivant étant parfois incompréhensible....le cahier des charges parfois "mal" défini, ou changeant....
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 24/08/21, 09:34

Alcaline a écrit :
J'aurais aimé quelques encouragements alors je vais le prendre comme ta façon à toi de me secouer les puces pour que je m'y remette. A la Biocoop leurs légumes ils sont parfois plus moches que dans mon jardin.



Je ne suis pas un "enchanteur". Raconter que "Vas-y, tout ira bien ...", alors que ce ne sera pas le cas, je ne vois pas l'intérêt...

Il faudrait se mettre d'accord sur ce qu'est encourager quelqu'un ! Si tu veux traverser sur un fil, je ne vais pas te dire : "c'est facile, regarde, lance-toi !". Je vais te dire "Exerce-toi d'abord au ras du sol entre deux arbres ; plus tard, tu essaieras en hauteur, mais met quand même un harnais de sécurité !".

La BioCoop est ici cité comme un exemple de magasin, où on trouve ce qu'on veut (à peu près), quand on veut (à peu près). Cela marque un comportement de consommateur, qui nous joue des tours dans nos potagers, surtout s'ils se dispensent de "béquilles", et donc retrouvent une part d'aléas qu'écartent les producteurs (dont les produits se retrouvent... dans les BioCoop). J'insiste, mais "'jardiner autrement", c'est d'abord changer de mentalité : partir de "que produit mon potager cette semaine ?"

Après, désolé si mon propos peut parfois être abrupte... Car évidemment, en un post, je résume une pensée un peu plus complexe...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 24/08/21, 09:45

Biobombe a écrit :
Cette année n'est pas le bon exemple ni pour toi ni pour nous tous. Certains vont baisser les bras car ils sont "seuls" et un peu paumés face aux aléas de le nature et du climat. Perso, j'en ai connu des périodes ou j'ai failli tout laisser tomber suite à des gels tardifs ou à des grêles à répétition. J'ai eu plus d'une fois le moral dans les chaussettes. Ici, on est solidaires et on ne se laissera pas envahir par le désespoir. Accroche-toi. 100 fois sur ton métier remets ton ouvrage...


Absolument !

Et je précise. Le Potager du Paresseux a failli ne pas exister pour une raison simple : ravagé par les sangliers deux fois de suite en une semaine ; tout parterre et labouré ! Le découragement avait failli me gagner il y a une petite dizaine d'années.

Je ne me voyais pas clôturer la parcelle, vu la taille, le travail et le coût. Et vu aussi que partout, j'observe que les sangliers s'en foutent, d'une banale clôture : ils la défoncent !

Et j'avais des échos très divergents sur l'efficacité des clôtures électriques. La majorité des gens me disant plutôt : "ça ne marche pas !", "un tel a essayé, ça n'a pas marché..."

Comme je suis teigneux, que je ne crois pas les "on m'a dit que...", j'ai beaucoup "creusé" le sujet, pour découvrir que les sangliers ont des poils épais, donc isolants. Que les clôtures à vaches ou chevaux n'ont pas le voltage suffisant pour que l'étincelle traverse ces poils (comprimés, ils font environ 1 cm d'isolant !). Qu'il fallait un électrificateur spécial, à haut voltage... J'ai pris le risque d'investir plus de 500 €...

Et bingo : les sangliers ne sont plus jamais passés dans mon potager (mais je les ai filmé de l'autre côté de la clôture il y a quelques jours encore !).
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 24/08/21, 09:51

Doris a écrit :Mais bien sûr qu'il faut se relancer, nous devons déjà nous dire, que ce n'est pas notre métier, même si cette année les récoltes sont petites, ça n'impacte pas notre revenu, et on ne crèvera pas de faim. J'ai relancé la machine ici depuis fin juillet, l'énième période de cinq jours de températures entre 15 et 20° après deux jours d'espoir d'été avait été révélatrice pour moi, j'ai commencé mes semis d'automne et hiver, qui ont levé eux aussi avec difficulté, manque de lumière. Ironie du sort, maintenant mes semis sont bientôt prèts pour aller au potager, et bim, les tomates se remettent à pousser, fleurir et fructifier (pas toutes, bien sûr). Du coup je manque presque un peu de place. Mais sans traitement et au naturel, c'est comme ça.
Si ça peut te rassurer, récemment André Abrahmi à publié une photo de sa récolte, pourtant son potager est grand, et il bosse plus que nous au jardin. Et bien c'était pas énorme, mais comme il a marqué, même en année difficile, en absence de traitement, il a quelques légumes sympas. Pour moi c'est un peu ça aussi, et on verra l'année prochaine.


Tu le dis mieux, mais c'est un peu ce que je voulais sous-entendre : il nous faut ré-apprendre l'aléas... Ou ré-apprendre à accepter l'aléas. Et ce qui va avec : l'imprévu.

J'arrive à gérer un peu mieux, mais le jardinage, je suis né dedans (je le rappelle, mon père était professionnel et en vivait ; pour moi, jeune, c'était une corvée que je détestais). Je suis agronome (ma femme me le répète souvent : "tu es énervant : tu as toujours une réponse !" - quand on observe une "anomalie", quelque chose qui ne pousse pas, qui est malade...).

Et malgré tout, chaque année, j'essaye de filmer aussi mes échecs ("le chou-fleur le plus petit du monde" l'an dernier). Justement pour que les "candidats jardiniers" ne partent pas comme sur un nuage !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 24/08/21, 10:04

Alcaline a écrit :....

je vais le prendre comme ta façon à toi de me secouer les puces pour que je m'y remette....



Oui. Ouvrir les yeux, peut-être ?

C'était même plus que ça : l’aléa est normal, dans le vivant. Donc échouer est normal. De temps en temps.

Mais il n'y a aucune raison d'échouer tout le temps.

J'ai oublié d'ajouter ma phrase magique : si on avait renoncé à essayer de marcher dès qu'on est tombé lors du premier essai, et qu'on s'est fait mal, aucun de nous ne marcherait ! On a tous persévéré !!! Une chute. Des pleurs.Allo maman bobo. Consolation. Têtu, on a réessayé.... Un jour, ça a marché !!!
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