Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 24/08/21, 22:49

Did67 a écrit :
Julienmos a écrit :
depuis quelques années, je n'ai plus du tout de "grosses vaches" au potager, mais quantité de mini limaçons gris voraces en diable !

chaque soir, mes choux en sont plein, hier soir à la nuit et à la lampe frontale, sur 4 choux même pas encore pommés, j'en ai ramassé plus d'une 60 taine ! les feuilles, surtout extérieures, sont complètement trouées...

à côté j'avais semé des navets, qui étaient bien sortis de terre, le lendemain pratiquement plus rien! j'ai mis quelques granulés, pas sûr qu'ils les préfèrent...


Je me demande s'il n'y a pas un "partage" du territoire ! Là où sont les unes, il n'y a plus de place pour les autres...

Plus sérieusement, je pense que cela dépend des auxiliaires. Chez moi, il y a beaucoup d'orvets - je ne cesse de tomber dessus. J'imagine qu'ils niaquent aisément les petites grises, mais qu'ils ont bien du mal avec mes "grosses vaches" - qui du coup, ont le terrain de jeu pour elles.

Question à creuser sur les "limaces léopard", réputées "carnivores". De fait, j'ai observé une de ces limaces engloutir une rouge que j'avais coupée en deux. Pas trop grosse quand même. Mais cette année, je n'ai cessé de trouver des "léopards" à côté des "orange" sous la même planche. La cohabitation semblait paisible ! Mais n'auraient-elles pas un appétait pour les petites grises ???


À mon sens faut pas trop compter sur les léopard pour éradiquer et même faire baisser sa population d’autres limaces.

J’aurais beaucoup plus confiance dans les crapauds ou les taupes.

Comme déjà dit cette année est une année sans limaces ou de façon hyper résiduelle, pour preuve j’ai maintenant mon stock de moules qui m’emcombre dans des caisses.
J’en vois vraiment rarement, j’ai eu plus de prédation des gros escargots et des chenilles dernièrement

Ce qui ne veut pas dire que je ne serai pas de nouveau réinfesté.

Dans la serre on a vu un crapaud et dans le potager et les coffres je suppose que ce sont les taupes qui se font le festin.

À suivre de saison en saison
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Biobombe
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Biobombe » 24/08/21, 23:00

Adrien (ex-nico239) a écrit :
Dans la serre on a vu un crapaud et dans le potager et les coffres je suppose que ce sont les taupes qui se font le festin.

À suivre de saison en saison


Mais une taupe fait une colline de terre donc si c'est le cas tu as raison. Mais tes coffres chauffent un max au soleil, non ? Alors les limaces s'enfoncent au + profond de ton sol.
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Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 25/08/21, 00:11

Biobombe a écrit :
Adrien (ex-nico239) a écrit :
Dans la serre on a vu un crapaud et dans le potager et les coffres je suppose que ce sont les taupes qui se font le festin.

À suivre de saison en saison


Mais une taupe fait une colline de terre donc si c'est le cas tu as raison. Mais tes coffres chauffent un max au soleil, non ? Alors les limaces s'enfoncent au + profond de ton sol.


Des galeries il y en a c’est certain car j’en trouve depuis quelques mois et des monticules également.
J’avais fait une vidéo où je montrais que je récupérais la terre des monticules tous les jours cet hiver.

L’an passé il avait fait plus chaud et plus sec mais cela n’avait pas empêché les limaces en grand nombre de ruiner, par exemple, la culture de haricots qui n’était pas protégée, elles sortaient le soir à la fraîche.

Comme les limaces font partie de leur nourriture je pense qu’elles doivent les choper quand elles s’enterrent.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 25/08/21, 10:07

Adrien (ex-nico239) a écrit :
J’aurais beaucoup plus confiance dans les crapauds ou les taupes.



J'ai oublié les crapauds : cette année, bien que mon terrain soit en pente et que je n'ai pas de marre, je suis tombé fortuitement à deux reprises, en deux endroits, sur des crapauds... Tu creuses à la main et tout à coup, la terre se met à bouger !!!

J'en ai traditionnellement autour du point d'arrivée de la conduite d'eau, ou pour des raisons de "fuites" et de "maladresse", il y a toujours de l'humidité... Ils doivent se répartir à partir de là...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 25/08/21, 10:20

Adrien (ex-nico239) a écrit :
À mon sens faut pas trop compter sur les léopard pour éradiquer et même faire baisser sa population d’autres limaces.



"Eradiquer" de toute façon pas ! C'est un principe de base de l'écologie (ignoré par beaucoup de "prédicateurs écolos" - enfin bobos de l'écologie et clients de BioCoop, gros producteurs de discours dans les soirées !).

Un prédateur n'éradique jamais ses proies. Ce serait signer sa mort. Même les plus virulents. Si on laisse faire le Covid, l'espèce humaine survivra. Simplement "quelques" (quelque étant compris entre 0 et 7,8) milliards seront tués [A l'instant, la population humaine totale est estimée à 7,888 milliards]. A priori, sans doute moins d'un milliard en fait...

C'est encore plus vrai pour un prédateur "non spécialisé", qui mange un peu de tout : il ne régule que quand les proies sont en grand nombre, donc aisément disponible ; sinon, il se rabat sur autre chose, plus facile à choper... C'est le cas, par exemple, du forficule (perce-oreille) sur les pucerons. Ou du renard et des rats-taupiers.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Biobombe » 25/08/21, 23:15

A propos du midiou. Un espoir, enfin ? Un ascomycète miracle, à moins qu'il ne véhicule ou développe d'autres problèmes.
Truffes et morilles sont des ascomycètes. Notre camembert et la pénicilline existent grâce à ces champignons.

Lu ce jour sur le Net :

Des études menées par des chercheurs de l’Institut Sophia Agrobiotech du centre INRA PACA apportent pourtant un espoir sous le nom d'Ascomycota sp., un champignon qui empêche la croissance des oomycètes et les détruit. Lorsque le champignon sporule, il produit une molécule possédant des propriétés oomycides. D'après les études, 100% de mortalité est observée dès 1 mg/L. Le champignon pourrait donc être utilisé comme agent de biocontrôle à la place des traitements chimiques.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 26/08/21, 08:31

Il y a plusieurs levures ou champignons développés et autorisés dans la lutte contre l'oïdium... Ainsi que diverses bactéries (Bacillus subtilis)

La piste n'est donc pas nouvelle.

Bon, là, cela ressemble à un gros coup de comm comme en sont coutumiers les chercheurs - ou les labos - qui vise surtout à s'assurer des financements. Du labo au champ, il y a une route. Sur laquelle beaucoup de projets se perdent. La difficulté du mildiou, c'est qu'il est très vite ne profondeur. De ce fait, plein de produits de biocontrôle" ou "PNPP" (préparation naturelle peu préoccupantes) sont autorisés sur oïdium ou botrytis (avec parfois des efficacités bien établies par des essais - et parfois pas !) et pas sur mildiou ! Voir par ex laminarine (un dérivé d'algues) ou "cervisane" (un dérivé de levure)...

Maintenant, il y a aussi des choses qui réussissent - c'est peut-être une bonne piste. L'avenir le dira. J'ai pour habitude d'être sceptique : il ya plus de déchets que de réussites.

[PS : 100 % me trouble, et me plonge dans le plus grand doute : jamais, la lutte "biologique" n'aboutit à une éradication comme je le 'écrivais plus haut].
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Miaos » 26/08/21, 13:48

Quand on voit que les vaccins covid ont des efficacités de 96% (ou du genre, je ne sais plus) et que ça ne suffit pas à donner ne serait-ce qu'un peu plus de libertés aux vaccinés qu'aux autres... A la place du promoteur d'un nouveau produit phyto qui sera de toutes façons peu et/ou mal vérifié, je dirais aussi qu'il est efficace à 100% :lol:

Coté limaces, des grosses vaches oranges par dizaines chez moi aussi. Un vrai carnage malgré mes nombreuses séances de ramassage, piégeages et poisons. A se demander d'où elles sortent. Par contre, peu de petites blanches, des tigrées anecdotiques et une population d'escargot habituelle mais peu gênante.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Doris » 26/08/21, 14:34

J'ai cette année quasiment pas de grosses limaces, ni orange ni autre, elles sont interceptées de suite par les canards. J'ai pas mal de petites grises, les coins-coins les aiment moins, mais je n'ai quasiment pas de dégâts.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Boris70 » 26/08/21, 14:35

Did67 a écrit :Il y a plusieurs levures ou champignons développés et autorisés dans la lutte contre l'oïdium... Ainsi que diverses bactéries (Bacillus subtilis)

La piste n'est donc pas nouvelle.

Bon, là, cela ressemble à un gros coup de comm comme en sont coutumiers les chercheurs - ou les labos - qui vise surtout à s'assurer des financements. Du labo au champ, il y a une route. Sur laquelle beaucoup de projets se perdent. La difficulté du mildiou, c'est qu'il est très vite ne profondeur. De ce fait, plein de produits de biocontrôle" ou "PNPP" (préparation naturelle peu préoccupantes) sont autorisés sur oïdium ou botrytis (avec parfois des efficacités bien établies par des essais - et parfois pas !) et pas sur mildiou ! Voir par ex laminarine (un dérivé d'algues) ou "cervisane" (un dérivé de levure)...

Maintenant, il y a aussi des choses qui réussissent - c'est peut-être une bonne piste. L'avenir le dira. J'ai pour habitude d'être sceptique : il ya plus de déchets que de réussites.

[PS : 100 % me trouble, et me plonge dans le plus grand doute : jamais, la lutte "biologique" n'aboutit à une éradication comme je le 'écrivais plus haut].


"Des sols résistants au mildiou ont aussi été décrits au Mexique, dans la vallée de Toluca. Cette propriété serait conféré par les activités biologiques de plusieurs micro-organismes (Pseudomonas sp., Burkholderia sp., Trichoderma sp.)." http://ephytia.inra.fr/fr/C/5171/Tomate ... protection

Une terre bénie où le mildiou n'arrive pas à se développer!

En attendant mes tomates sous serre ont survécu au mildiou et sans traitement. Par contre en extérieur, la messe est dite, j'ai tout coupé. La pression était trop forte, la décoction de prêle n'a pas suffit.

Didier, j'attends ta vidéo sur le mildiou avec impatience pour que tu nous parles de tes fameux éliciteurs!
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Se ressourcer dans les lieux sacrés http://www.lokahita.fr

 


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