VetusLignum a écrit :Pour ma part, je trouve ces vidéos intéressantes et équilibrées.
Cela dit, ce qui me gêne un peu, c’est le fait que le bicarbonate soit considéré comme non efficace.
Pour ma part, j’observe son efficacité depuis 2 ans, et je ne pense pas me raconter des histoires.
Il n’y a pas grand-chose comme publications scientifiques là-dessus, mais a priori, le mode d’action serait de rendre les feuilles plus basiques, rendant l’infection par le mildiou difficile.
https://www.researchgate.net/publicatio ... conditions
https://apsjournals.apsnet.org/doi/10.1 ... 14-0427-RE
A noter que j’utilise le bicarbonate de sodium par facilité, mais je préfèrerais utiliser du bicarbonate de potassium.
Un peu à la ramasse ces derniers temps, je "survole" beaucoup de choses. Dont ce post, dans un premier temps.
Il m'avait échappé que cet article parle de... l'oïdium. "Mildew" (ou "Powdery mildew" - PM ici) en anglais désigne l'oïdium, de même que "Mehltau" en allemand... Le "mildiou" français est le "late blight" en anglais et "Braunfaüle" en allemand. Cela fait partie de cette cohorte de mots qui ont mal voyagé. "A nice journey" en anglais est un "beau voyage" en français. Et quand à la fin d'une conférence, un mauvais conférencier français annonce en anglais qu'il "resume", la salle se vide : il vient d'annoncer qu'il recommence ! S'il veut résumer, il faut qu'il "summarize" ! Les "Endivie" des allemands sont nos scaroles et frisées et nos endives sont leurs "Zichorien"...
"The pathogen causing powdery mildew on Long Island and throughout the eastern U.S. is Oidium neolycopersici. A different fungus, Leveillula taurica, occurs in other areas, including California. Both pathogens produce characteristic white, powdery growth. Leveillula taurica only produces this on the underside of leaves. Leveillula taurica has been observed twice on Long Island and only in pepper."
Cela rejoint ce que je disais, dans la vidéo, à propos de l'essai d'Astredhor. Le bicarbonate a une action avérée sur oïdium, d'où sa formulation commerciale (hors de prix) de Armicarb. L’efficacité, dans des essais conduits avec rigueur, n'est pas ressortie sur le mildiou.
Après, si "ça marche"...
Mais dans un "package" de mesures, difficile d'isoler l'effet d'un élément pris isolément !
Je donne à la fin de ma deuxième vidéo la façon pour chacun de vérifier ses convictions. Mon ambition n'est pas de renforcer des croyances. C'est de semer des doutes...
Enfin, que ce soit clair : je l'admets volontiers, je n'ai pas agi "proprement". Je le rappellerai dans la partie 3. Donc ce n'est pas significatif. Après une alternance de traitements (bicarbonate / Frutogard / bicarbonate / Bacillus subtilis), je suis parti 12 jours. Au retour, je n'ai pas recommencé. J'étais débordé et de toute façon, la situation en extérieure était déjà hors de contrôle. Si j'avais eu du temps à perdre, j'aurais poursuivi "pour la science"... J'avais mieux à faire.
L'objectif du PP ce n'est pas de trouver ce qu'il faut faire pour que - peut-être ! - cela marche. Mais ce dont je peux me dispenser et obtenir suffisamment de tomates quand même. De ce point de vue, mon raisonnement est différent. Et mes vidéos partagent cette "vision". Ce n'est pas, malgré le côté "professoral", une "leçon". C'est mon vécu et comment je le comprends. J'ai une solution qui marche (le tunnel - dont je rappelle que c'est 250 € et 3 ou 4 heures de montage pour, je l'espère, au moins 10 ans). Alors cela ne me motive pas beaucoup pour déployer des tas de "manips" minutieuses. Je ne suis pas minutieux - et ne le deviendrai plus ! On mange des tomates en quantité. Ce midi encore. Je vais en emmener à mes enfants à Strasbourg ce soir. Cela me suffit. Demain, France2 vient filmer (je ne sais pas si ça les intéresse - les journalistes sont imprévisibles !) et dans la foulée, je récolte pour faire des coulis.