Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
MA Selosse s'adresse aux jardiniers
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Un peu de retour de la serre à semis : j'y ai ajouté quelques jours auparavant des jerricans d'eau de récupération (car pour l'instant j'ai de la place, ça fait beaucoup d'air), en tout une bonne trentaine de litres stockés dedans.
Bilan : l'inertie est énorme ! C'est vraiment rentable : généralement, avant, la chauffe se déclenchait vers 23h (ça déclenche à 1,5 - il fait 0 ou -1 en ce moment à cette heure là), hier, à 23h, la température affichée était encore de 8 degrés quand je suis allé me coucher.
J'ai un jerrican "étroit" de 5 litres (dont le bouchon est pété, donc je m'en sers plus pour transporter l'eau dans le camion aménagé) qui prend peu de place au sol, donc je le laisserai côté nord. Je vais récupérer petit à petit des bouteilles plastiques (je n'en consomme pas !) pour "sacrifier" l'équivalent d'une ligne de godets, pour conserver l'inertie même quand la serre sera pleine de godets.
Du coup, les petits pois ont germé en trois jours.
Bilan : l'inertie est énorme ! C'est vraiment rentable : généralement, avant, la chauffe se déclenchait vers 23h (ça déclenche à 1,5 - il fait 0 ou -1 en ce moment à cette heure là), hier, à 23h, la température affichée était encore de 8 degrés quand je suis allé me coucher.
J'ai un jerrican "étroit" de 5 litres (dont le bouchon est pété, donc je m'en sers plus pour transporter l'eau dans le camion aménagé) qui prend peu de place au sol, donc je le laisserai côté nord. Je vais récupérer petit à petit des bouteilles plastiques (je n'en consomme pas !) pour "sacrifier" l'équivalent d'une ligne de godets, pour conserver l'inertie même quand la serre sera pleine de godets.
Du coup, les petits pois ont germé en trois jours.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Rajqawee a écrit :Un peu de retour de la serre à semis : j'y ai ajouté quelques jours auparavant des jerricans d'eau de récupération (car pour l'instant j'ai de la place, ça fait beaucoup d'air), en tout une bonne trentaine de litres stockés dedans.
Bilan : l'inertie est énorme !
Oui, c'est très efficace. L'hiver dernier j'ai ainsi gardé mes abris de fortune hors gel, sauf une nuit ou deux, où c'est descendu à -0,5°C. Mais ce n'était qu'après plus d'une semaine à -8 la nuit et des journées avec peu ou pas de soleil et des températures maximales de +3. Et je n'avais pas de câble chauffant.
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Et ne raconte pas ce que disent les gens"
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :PS : ne tardez pas ; j'ai l'impression que cette année, tout le monde va se jeter sur ces variétés !
Bon nez Didier. J'ai reçu un mail de chez eux, ils sont en rupture de stock pour certaines variétés. Mais le " tout le monde " est un cambrioleur qui leur a piqué beaucoup de semences ! Réappro pas avant le 20 02.
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- Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Déterrage d’un vieux tube
Je les laisse tous en terre comme ça hop je remets les nouveaux aux mêmes endroits.
Je démoule le vieux tube et ... c’est tout blanc : champignon?
Et puis autre image pour juger de la température diurne sour une cloche de bidon de kerdane : capteur 2
Le 1 comme d’hab’ c’est l’extérieur et les autres ce sont les différents coffres
On voit bien la fraîcheur du 6 qui est un coffre derrière un autre coffre et qui donc prend peu le soleil en cette saison.
Ceci dit j’ai du mal à voir ce qui est le meilleur cloché ou pas...
Je les laisse tous en terre comme ça hop je remets les nouveaux aux mêmes endroits.
Je démoule le vieux tube et ... c’est tout blanc : champignon?
Et puis autre image pour juger de la température diurne sour une cloche de bidon de kerdane : capteur 2
Le 1 comme d’hab’ c’est l’extérieur et les autres ce sont les différents coffres
On voit bien la fraîcheur du 6 qui est un coffre derrière un autre coffre et qui donc prend peu le soleil en cette saison.
Ceci dit j’ai du mal à voir ce qui est le meilleur cloché ou pas...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
C'est toute la difficulté des cloches (et des autres "dispositifs", abris, coffres, etc...). On en avait parlé : cela marchait du tonnerre du temps des "maraichers de Paris", avec une cohorte de "travailleurs", à une époque où il n'y avait ni salaires fixes, ni dimanches, ni jours fériés et encore moins des vacances ou des 35 heures... Travailleurs = esclaves à l'époque, à tout le moins "valets"...
Donc, pour répondre :
a) quand il fait + 7 ° C en extérieur, les cloches permettent de "forcer" avec efficacité : concentration maximale de l'énergie solaire dans un petit volume
b) à condition d'avoir sous la main l'armée ci-dessus qui vérifie la température, soulève un peu la cloche voire l’enlève
c) au-delà de 35 °, tu rentres dans une zone de température où indiscutablement, la croissance des végétaux diminue !!! [pour presque tous les légumes, comme les tomates, l'optimum se situe aux environs de.... 27 ° C ! Pour les salades, c'est moins... On confond toujours avec les tropicales : pour qui n'a jamais été sous les tropiques, il pense qu'il fait très chaud ; or, vérifiez : Abidjan, c'est souvent 30 / 32 °, temps couvert, mais humidité relative voisine de 100 ° C, on "étouffe" plus qu'on ne "cuit" !]
d) et vers 45 °, cela crame
[petite nuance : les températures indiquée par les sondes le jour sont un peu abusive car c'est aussi l'instrument qui chauffe un peu, même sous Steve, quand il est exposé au rayonnement solaire direct]
[Au fait, comment tu as paramétré cette config de l'écran ? Affichage des 8 canaux en même temps ?]
Donc, pour répondre :
a) quand il fait + 7 ° C en extérieur, les cloches permettent de "forcer" avec efficacité : concentration maximale de l'énergie solaire dans un petit volume
b) à condition d'avoir sous la main l'armée ci-dessus qui vérifie la température, soulève un peu la cloche voire l’enlève
c) au-delà de 35 °, tu rentres dans une zone de température où indiscutablement, la croissance des végétaux diminue !!! [pour presque tous les légumes, comme les tomates, l'optimum se situe aux environs de.... 27 ° C ! Pour les salades, c'est moins... On confond toujours avec les tropicales : pour qui n'a jamais été sous les tropiques, il pense qu'il fait très chaud ; or, vérifiez : Abidjan, c'est souvent 30 / 32 °, temps couvert, mais humidité relative voisine de 100 ° C, on "étouffe" plus qu'on ne "cuit" !]
d) et vers 45 °, cela crame
[petite nuance : les températures indiquée par les sondes le jour sont un peu abusive car c'est aussi l'instrument qui chauffe un peu, même sous Steve, quand il est exposé au rayonnement solaire direct]
[Au fait, comment tu as paramétré cette config de l'écran ? Affichage des 8 canaux en même temps ?]
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Adrien (ex-nico239) a écrit :
Je démoule le vieux tube et ... c’est tout blanc : champignon?
Oui. Saprophyte = "mangeur des matières organiques mortes" (ici les racines de la plante). Donc bon signe : pas d'effet fongicide quelconque ; cela recycle en direct...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Eh oui ! C'est là qu'il ne faut pas oublier -je pense, je propose- que les productions de masse avaient quand même (et ont toujours) un fondement qui n'est pas complètement débile : produire plus de calories avec moins de gens qui en dépensent, parce qu'on y fait des économies d'échelle énormissimes.
La production de calories et de nutriments au potager, si cela devient l'objectif (et je pense que ça doit faire partie des objectifs), ne peut en même temps s'imposer des résultats similaires au m², la même variété de production, la même stabilité/pas d'aléa et le même temps de travail. Il faut choisir.
Le choix se fera en fonction du mode de vie de chacun, mais personnellement mon choix se fait avec les variétés cultivées et l'acceptation de l'aléa.
C'était déjà le cas en Corse : les légumes feuilles, les haricots, même les courgettes, il fallait arroser beaucoup pour que ça fonctionne, dès le mois de Juin. Sur la deuxième année, j'ai misé sur beaucoup plus de tomates, de poivrons, des piments, de fraises, sur les surfaces contraintes. Bien plus plaisant !
La production de calories et de nutriments au potager, si cela devient l'objectif (et je pense que ça doit faire partie des objectifs), ne peut en même temps s'imposer des résultats similaires au m², la même variété de production, la même stabilité/pas d'aléa et le même temps de travail. Il faut choisir.
Le choix se fera en fonction du mode de vie de chacun, mais personnellement mon choix se fait avec les variétés cultivées et l'acceptation de l'aléa.
C'était déjà le cas en Corse : les légumes feuilles, les haricots, même les courgettes, il fallait arroser beaucoup pour que ça fonctionne, dès le mois de Juin. Sur la deuxième année, j'ai misé sur beaucoup plus de tomates, de poivrons, des piments, de fraises, sur les surfaces contraintes. Bien plus plaisant !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Rajqawee a écrit :
La production de calories et de nutriments au potager, si cela devient l'objectif (et je pense que ça doit faire partie des objectifs),
Ou prétexte ????
Les légumes (à l'exception de la pomme de terre et du maïs) produisent très peu de calories. C'est une source de minéraux, d'antioxydants, de vitamines, des fibres et... de plaisirs des sens (goût). C'est avant tout de la flotte ! Et donc un ingrédient incontournable de tout régime "minceur"... Tout ça est important. Mais l'énergie provient des céréales, des légumineuses et de quelques autres plantes... Qui se cultivent dans des champs. Au moins à la faux !
Et un couple, je crois que j'en ai parlé, en-dessous de 10 ares(= 1 000 m²), à supposer qu'il ne mange que du blé, du maïs et de la pomme de terre ne se "nourrit" pas. En énergie, je veux dire.
Si ce sont des légumineuses, il faut entre le double ou le triple. Les céréales (et pomme de terre) ont ceci de particulier, que c'est de la biochimie simplissime : photosynthèse - glucose - polymérisation très simple - amidon ! Pas besoin d'une "usine biochimique" dans chaque cellule. Mais quand il s'agit de produire des praotéines, cela deveint autrement plus complexe : aller chercher l'azote (nitrates), le réduire en ammonium, transformer les cycles des molécules glucidiques pourne faire des cycles plus complexes servant de base à la production aux acides aminées, greffer l'amine (c'est ce qui reste de l'ammonium) dessus... je résume. Résultat : la moitié de l'énergie captée par la photosynthèse part en fumée dans ces transformations... Des 10 tonnes / ha équivalent énergie , il en reste 3 ou 4... Plus de 100 quintaux / ha, mais 15 ou 20 !!!
Donc un potager, c'est un peu d'énergie, les vitamines, minéraux, antioxydants et du plaisir ! ET avec la flotte, cela peut être beaucoup de kilos, mais ce n'est rien que de l'eau ! 100 kg de céréales, cela nourrit. 100 kg de courges, ou de salades, ou de choux, cela fait pisser !!!
"L'autosuffisance" n'est généralement qu'un discours creux. Une "idéologie". On se la joue. Mais on ne survivrait pas 1 an ! Into the wild - la fin est connue. Et la faim le serait aussi...
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- Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :C'est toute la difficulté des cloches (et des autres "dispositifs", abris, coffres, etc...). On en avait parlé : cela marchait du tonnerre du temps des "maraichers de Paris", avec une cohorte de "travailleurs", à une époque où il n'y avait ni salaires fixes, ni dimanches, ni jours fériés et encore moins des vacances ou des 35 heures... Travailleurs = esclaves à l'époque, à tout le moins "valets"...
Donc, pour répondre :
a) quand il fait + 7 ° C en extérieur, les cloches permettent de "forcer" avec efficacité : concentration maximale de l'énergie solaire dans un petit volume
b) à condition d'avoir sous la main l'armée ci-dessus qui vérifie la température, soulève un peu la cloche voire l’enlève
c) au-delà de 35 °, tu rentres dans une zone de température où indiscutablement, la croissance des végétaux diminue !!! [pour presque tous les légumes, comme les tomates, l'optimum se situe aux environs de.... 27 ° C ! Pour les salades, c'est moins... On confond toujours avec les tropicales : pour qui n'a jamais été sous les tropiques, il pense qu'il fait très chaud ; or, vérifiez : Abidjan, c'est souvent 30 / 32 °, temps couvert, mais humidité relative voisine de 100 ° C, on "étouffe" plus qu'on ne "cuit" !]
d) et vers 45 °, cela crame
[petite nuance : les températures indiquée par les sondes le jour sont un peu abusive car c'est aussi l'instrument qui chauffe un peu, même sous Steve, quand il est exposé au rayonnement solaire direct]
[Au fait, comment tu as paramétré cette config de l'écran ? Affichage des 8 canaux en même temps ?]
En constatant que ça chauffait un peu trop je les enlève quand j’ouvre...
Depuis le début de l’hiver pas le moindre jour gris...
Donc pas pu les tester dans des conditions nuageuses : c’est là qu’elles seront le plus utiles
Pour la nuit c’est une sécurité supplémentaire notamment au-delà des -12
J’ai pas trop calculé le coût de la conso des cordons mais en regardant mes factures pour le moment RAS...
Si ce matos est fiable ça à l’air intéressant, une fois l’investissement réalisé ça roule
Du coup j’ai commandé un 12m pour voir ce que ça donne en terme de différence
Mais ça donne des idées même pour les coffres bas à salade notamment ceux qui sont derrière un autre coffre.
J’ai voulu repiquer de la salade... euh comment dire, il m’aurait fallu le marteau piqueur : c’était dur comme de la pierre
L’avantage de la fraîcheur l’été s’inverse en hiver : normal.
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