Une nouvelle du front des campagnols : j'ai attrapé mon deuxième exemplaire, avec le piège déjà évoqué (suisse, donc !). Je n'ai pas pris de photo : en tout point semblable au précédent.
Deux ou trois observations, si cela intéresse un éventuel futur usager :
- il est plus délicat de poser ce piège en terrain meuble : on ne fait pas alors un beau trou, à la tarière, de la taille du piège ; le sol s'effondre ; on a beau essayer de nettoyer avec un doigt, on repousse la terre dans la galerie...
- le résultat en est des "faux déclenchements"...
J'ai observé cela hier. Dans mes framboisiers, premiers signes d'activités campagnolesques [ailleurs, cela est encore calme !] ! Je décide donc d'agir...
Mais donc, difficile de bien mettre le piège, car sous ma sciure, la terre, c'est du "couscous" !.
Du coup, en fin d'après-midi, deux pièges déclenchés, mais "rien au bout".
Très exactement, la trappe est remplie de terre, mais pas de campagnol !
Je remets en place précautionneusement.
Et ce matin donc, le campagnol est pris.
A la réflexion, ce qui se passe me semble être comme suit : le campagnol pousse la terre devant lui ; c'est la terre qui déclenche le mécanisme particulièrement sensible ; on ramasse la terre, mais le campagnol en est surement quitte pour une bonne frayeur, avec le piège qui lui a claqué devant le nez !
Il reste que sous cette réserve, ce piège est formidable. Il est plus facile d'usage dans une prairie au sol ferme : la tarière fait alors un trou "net" de la taille du piège.
Du coup, j'en ai profité pour commencer à préparer le terrain pour mes carrés de rutabagas, vers lesquels j'espère les attirer.
Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Le PROGRES FAIT RAGE !
[Qu'on me permette cet emprunt à Philippe MEYER, dont j'apprécie beaucoup les livres ; érudit, humaniste, curieux... Je rappelle que la méthode de jardinage développée comprend : "... et un bon bouquin dans la main gauche !" Ce n'est donc pas hors sujet !]
Si quelqu'un a essayé ma méthode de jardinage dans le foin [en fait, peut-être que je me casse trop... la binette !], il s'est peut-être aperçu que couper le foin, pour ouvrir les sillons, ce n'est pas si facile !
En tout cas, hier, j'ai été la victime d'une "observation" de mon épouse. Disons qu'elle n'était pas loin de remettre en cause la pertinence de mon approche. On frisait le divorce !
J'ai donc cogité un peu.
a) En effet, couper une épaisse couche de foin fibreux avec un couteau, cela demande un bel effort... Le couteau glisse et a du mal à trancher...
b) Je me suis souvenu que mes parents avaient une cisaille pour couper le foin dans le fenil, par tranches. Cette grosse lame, d'environ 1 m de long, avait un profil qui faisait des sortes de vagues...
c) Cogitant durant ma chasse au campagnol, enfin durant la pause des pièges... Euréka : c'est un couteau à pain cranté qu'il faut. Je demande l’autorisation à mon épouse de sacrifier le notre pour une assai !
Et bingo !!!!!!!!!!!!!! : cela tranche nettement mieux !
Adopté.
Ci-dessus, le couteau en question.
Cela vaut nettement mieux si on coupe le long d'une planche, qui "coince" le foin entre elle et le sol.
On peut voir le "trait de coupe", qui est très "net".
Il faut ensuite écarter les deux bords, ouvrir un peu, gratter pour ameublir et on peut semer directement. Depuis l'an dernier, je n'apporte plus jamais de terreau.
[Qu'on me permette cet emprunt à Philippe MEYER, dont j'apprécie beaucoup les livres ; érudit, humaniste, curieux... Je rappelle que la méthode de jardinage développée comprend : "... et un bon bouquin dans la main gauche !" Ce n'est donc pas hors sujet !]
Si quelqu'un a essayé ma méthode de jardinage dans le foin [en fait, peut-être que je me casse trop... la binette !], il s'est peut-être aperçu que couper le foin, pour ouvrir les sillons, ce n'est pas si facile !
En tout cas, hier, j'ai été la victime d'une "observation" de mon épouse. Disons qu'elle n'était pas loin de remettre en cause la pertinence de mon approche. On frisait le divorce !
J'ai donc cogité un peu.
a) En effet, couper une épaisse couche de foin fibreux avec un couteau, cela demande un bel effort... Le couteau glisse et a du mal à trancher...
b) Je me suis souvenu que mes parents avaient une cisaille pour couper le foin dans le fenil, par tranches. Cette grosse lame, d'environ 1 m de long, avait un profil qui faisait des sortes de vagues...
c) Cogitant durant ma chasse au campagnol, enfin durant la pause des pièges... Euréka : c'est un couteau à pain cranté qu'il faut. Je demande l’autorisation à mon épouse de sacrifier le notre pour une assai !
Et bingo !!!!!!!!!!!!!! : cela tranche nettement mieux !
Adopté.
Ci-dessus, le couteau en question.
Cela vaut nettement mieux si on coupe le long d'une planche, qui "coince" le foin entre elle et le sol.
On peut voir le "trait de coupe", qui est très "net".
Il faut ensuite écarter les deux bords, ouvrir un peu, gratter pour ameublir et on peut semer directement. Depuis l'an dernier, je n'apporte plus jamais de terreau.
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Le PROGRES S'EMBALLE !
Et si on visait la perfection ????
Parti avec mon couteau à pain, cela me dérange de devoir "écarter" le foin, ce qui le met un peu en pagaille, alors qu'il était bine tassé par les intempéries de l'hiver....
Je pousse donc le bouchon un peu plus loin : en prenant une latte, et en coupant des deux cotés, je dois pouvoir faire un sillon parfaitement tranché, enlever le foin et semer, avec le foin qui reste bien compact.
Bingo [enfin, semi-bingo : c'est tout de même deux fois plus d'effort pour "scier" !]
Le tout en image :
La latte qui sert de guide. Je marche dessus pour la bloquer, coupe d'un coté, puis de l'autre, puis j'avance d'une longueur et recommence...
Et voilà le résultat.
Il reste maintenant à voir si ces sillons plus propres restent "mieux" ouverts, si la levée est meilleure, plus régulière...
Et si on visait la perfection ????
Parti avec mon couteau à pain, cela me dérange de devoir "écarter" le foin, ce qui le met un peu en pagaille, alors qu'il était bine tassé par les intempéries de l'hiver....
Je pousse donc le bouchon un peu plus loin : en prenant une latte, et en coupant des deux cotés, je dois pouvoir faire un sillon parfaitement tranché, enlever le foin et semer, avec le foin qui reste bien compact.
Bingo [enfin, semi-bingo : c'est tout de même deux fois plus d'effort pour "scier" !]
Le tout en image :
La latte qui sert de guide. Je marche dessus pour la bloquer, coupe d'un coté, puis de l'autre, puis j'avance d'une longueur et recommence...
Et voilà le résultat.
Il reste maintenant à voir si ces sillons plus propres restent "mieux" ouverts, si la levée est meilleure, plus régulière...
Dernière édition par Did67 le 09/05/15, 19:35, édité 1 fois.
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Allez, un petit encouragement pour ceux qui hésitent encore : voici la planche d'oignons et d’échalotes (bulbes plantés en mars dans des sillons ouverts) :
Nous sommes là dans l'ancien jardin, qui a été cultivé, bêché pendant des années.
Là, après les récoltes, cette partie nue était relativement enherbée l'an dernier [avec la méthode classique, binage / bêchage, le jardinier fainéant paye cash !].
Donc approche classique de ma méthode : dérouler le foin à l'automne et laisser faire... Rien de plus !
Sur cette partie, la plantation s'est faite après avoir coupé et écarté le foin.
Mais l'expérience montre qu'oignons et échalotes (bulbes à planter) peuvent tout aussi bien être plantés directement dans le foin avec un plantoir : aller jusqu'au contact de la terre avec le plantoir, enfoncer le bulbe et basta, c'est tout ! Va falloir se creuser pour trouver un prétexte recevable pour ne pas jardiner !
On voit bien comment les plantes percent la couche de foin, sans difficulté.
C'est le top du point de vue "propreté" (aucune adventice ; enfin presque ; allez, l’observateur averti verra sur la photo une pousse de plantain, qui se prend pour une échalote ; mais est-ce vraiment une adventice : c'est aussi une plante avec plein de vertus : apaisante - elle fait partie des fameux bonbons suisses (Ricola) ; on peut en faire un sirop contre la toux).
Et aussi question "travail" (difficile de faire moins, sauf avec les oignons "perpétuels" genre rocambole ; pour ceux qui ne connaissent pas : http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/o ... ,1139.html).
Pourquoi se casser la binette ????
Reste à voir, pendant quelques années, s'il n'y a pas un risque accru de maladies... A SUIVRE DONC.
Mais c'est pour le moins très très encourageant !
Nous sommes là dans l'ancien jardin, qui a été cultivé, bêché pendant des années.
Là, après les récoltes, cette partie nue était relativement enherbée l'an dernier [avec la méthode classique, binage / bêchage, le jardinier fainéant paye cash !].
Donc approche classique de ma méthode : dérouler le foin à l'automne et laisser faire... Rien de plus !
Sur cette partie, la plantation s'est faite après avoir coupé et écarté le foin.
Mais l'expérience montre qu'oignons et échalotes (bulbes à planter) peuvent tout aussi bien être plantés directement dans le foin avec un plantoir : aller jusqu'au contact de la terre avec le plantoir, enfoncer le bulbe et basta, c'est tout ! Va falloir se creuser pour trouver un prétexte recevable pour ne pas jardiner !
On voit bien comment les plantes percent la couche de foin, sans difficulté.
C'est le top du point de vue "propreté" (aucune adventice ; enfin presque ; allez, l’observateur averti verra sur la photo une pousse de plantain, qui se prend pour une échalote ; mais est-ce vraiment une adventice : c'est aussi une plante avec plein de vertus : apaisante - elle fait partie des fameux bonbons suisses (Ricola) ; on peut en faire un sirop contre la toux).
Et aussi question "travail" (difficile de faire moins, sauf avec les oignons "perpétuels" genre rocambole ; pour ceux qui ne connaissent pas : http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/o ... ,1139.html).
Pourquoi se casser la binette ????
Reste à voir, pendant quelques années, s'il n'y a pas un risque accru de maladies... A SUIVRE DONC.
Mais c'est pour le moins très très encourageant !
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Un des arguments que j'entends souvent parmi les gens "bien occupés" : "cela m'intéresserait, mais je n'ai pas le temps !"
Ou alors ils se lancent, plein d'enthousiasme, suite à une promo dans les hypermarchés ou jardineries. Et très vite, ils se laissent dépasser par les adventices...
Pour ceux qui ont un peu de place, quelques m² de pelouse sacrifiés et, avec cette approche, ils peuvent viser l'autonomie en matière de "salades", par exemple.
Je suis un peu surpris du peu d'écho que cela a !
Ou alors ils se lancent, plein d'enthousiasme, suite à une promo dans les hypermarchés ou jardineries. Et très vite, ils se laissent dépasser par les adventices...
Pour ceux qui ont un peu de place, quelques m² de pelouse sacrifiés et, avec cette approche, ils peuvent viser l'autonomie en matière de "salades", par exemple.
Je suis un peu surpris du peu d'écho que cela a !
Dernière édition par Did67 le 10/05/15, 09:01, édité 1 fois.
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Ahmed a écrit : à en faire le moins possible...
Et en "misant" très peu : quasiment pas d'investissements ! [bon, je dois quand même racheter un couteau à pain ; il ne coupe plus après ce que je lui ai infligé !]
Quand je vois le prix des produits en jardinerie, des "kits"... Et celui d'une "salade" !
Dernière édition par Did67 le 10/05/15, 09:02, édité 1 fois.
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Ahmed a écrit : la formule est audacieuse...
Pas tant que ça finalement : je l'ai su bien après m'être lancé, mais une américaine, Ruth Stout, a développé ça (et l'a popularisé : conférences, livres...) dans les années 50 ou 60 !!! C'était un couple un peu "bohème" qui s'est installé à la campagne...
http://www.amazon.fr/Gardening-Without- ... Ruth+Stout
Dès que je suis à la retraite, je vais me le procurer et peut-être, en faire une traduction partielle ?
Il existe cette vidéo, sur la fin de sa vie, sous-titrée en hongrois (le son est assez bon pour ceux qui comprennent l'américain) :
https://www.youtube.com/watch?v=GNU8IJzRHZk
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Ahmed a écrit :Je parlais de la forme, qui est une injonction paradoxale (du style "Courage! Fuyons!) et non du fond...
Désolé, j'étais en mode "1er degré" ! Pas vu le paradoxe ! Mais bon sang, c'était bien sûr !
[Comme je viens de l'écrire, je suis un peu surpris de constater que beaucoup de gens me disent "c'est génial", mais très peu passent à l'action ! Cela m'enferme sans doute dans mon "1er degré" !]
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