Ahmed a écrit :Un article dans "Reporterre" sur un essai de comptage de nos amis vers de terre: ici. Pas très encourageant, mais ce constat n'est peut-être pas décisif.
25 cm de profondeur me parait peu ! Dans l'article sur la collecte, je vois du givre sur la photo. Les anéciques étaient peut-être plus bas ? (se rappeler qu'ils se "callent" à +12° / cf Bouché). Je crois que c'est dans le Limousin ? Climat assez rude... Il y aurait peut-être à discuter sur le protocole !
Sur le fond : pas de miracle, il n'y a pas de génération spontanée ; une espèce disparue ne va pas revenir "comme ça" ! Selon Bouché, les anéciques ne se déplacent latéralement pas plus de 1 m par an...
Ce n'est pas étonnant que ce soient les épigés, les plus prolifiques et mobiles qui atteignent le meilleur score.
Je n'ai pas vu les effectifs, car même si la biodiversité est un critère important (notamment de résilience), si une espèce est abondante, elle peut faire du boulot et ne sera pas nécessairement victime d'un accident...
Enfin, il faudrait peut-être qu'ils lisent le "Potager du Paresseux" - dans l'article sur la collecte des vers, je lis ceci : "La journée a filé à étaler encore le compost,..."
Faudrait peut-être songer à le nourrir, le troupeau !