Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Bonjour Alainn et bienvenue sur le forum!
J'en suis au même point que toi, je viens d'épandre mon premier brf et mon premier foin sur un ancien gazon.....Si tu le souhaites, nous pouvons échanger nos expériences que j'espère fructueuses. Je pense que le bon résultat fera taire nos détracteurs voire en faire des émules
J'en suis au même point que toi, je viens d'épandre mon premier brf et mon premier foin sur un ancien gazon.....Si tu le souhaites, nous pouvons échanger nos expériences que j'espère fructueuses. Je pense que le bon résultat fera taire nos détracteurs voire en faire des émules
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" Mets le désordre dans ton jardin et de l'ordre dans tes idées !" Didier Helmstetter
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
C moa, tu écris:
Je te rassure, si la rigueur des hivers tuait la "vermine", elle aurait disparu depuis longtemps!
Cette distinction utilitariste n'a aucune pertinence objective. Protégeons l'ensemble, qui est globalement favorable, sans s'alarmer outre mesure des conséquences qui peuvent, ponctuellement, l'être moins.
Concernant la durée et les apports éventuels de foin en cours de saison, cela dépend de l'épaisseur et de la plus ou moins grande maturité du foin*, c'est à voir à ce moment là (donc prévoir une réserve de matière). Tu écris;
Le foin se "consume" par le dessous et l'apport se fait par le dessus, tout simplement.
*Plus il sera ligneux, plus il sera assimilé lentement et l'inverse s'il est trop herbacé...
on dit toujours que si l'hiver n'est pas assez froid, la vermine résiste...
Je te rassure, si la rigueur des hivers tuait la "vermine", elle aurait disparu depuis longtemps!
Cette distinction utilitariste n'a aucune pertinence objective. Protégeons l'ensemble, qui est globalement favorable, sans s'alarmer outre mesure des conséquences qui peuvent, ponctuellement, l'être moins.
Concernant la durée et les apports éventuels de foin en cours de saison, cela dépend de l'épaisseur et de la plus ou moins grande maturité du foin*, c'est à voir à ce moment là (donc prévoir une réserve de matière). Tu écris;
Et en fin de saison, faudra-t-il enlever le "vieux" foin pour le remplacer par du "neuf" ou est-ce qu'on fait une couche supplémentaire tout simplement ?
Le foin se "consume" par le dessous et l'apport se fait par le dessus, tout simplement.
*Plus il sera ligneux, plus il sera assimilé lentement et l'inverse s'il est trop herbacé...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
yves35 a écrit :bonsoir,
dans le coin supérieur droit , tu as un symbole qui ressemble à une double apostrophe. En amenant le curseur dessus ,tu peux lire "répondre en citant" . Tu cliques dessus et une blonde plantureuse vient t'ouvrir. Je te le dis car tu es un copain ,tu me dois 10 euros ,merci.
yves
OK, merci! J'avais bien repéré l'icône et essayé, mais ce que je n'avais pas vu c'est que la prévisualisation se faisait au dessus du message de réponse! Basique for ever.....
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
izentrop a écrit :J'ai oublié le problème hivernal d'un sol couvert sans végétation.C'est surtout l'hiver que le problème peut se poser, car les bactéries qui transforment l'azote organique en nitrate continuent à travailler et il faut un réseau racinaire pour les absorber, d’où engrais vert et agroforesterie.L'humus se dégrade naturellement par le phénomène de minéralisation secondaire (appelé K2), ce qui implique de mettre en œuvre des actions visant à limiter le phénomène (non-labour, etc.) et à apporter de la matière organique ligneuse et cellulosique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Humus#Des ... 80.99humus
Le PH et le CEC ont aussi leur importance http://www.ecosociosystemes.fr/humus.html
Bonsoir Izentrop,
maintenant que je maîtrise le "quote", je vois que nous convergeons! Eh oui, il y a ce fameux "K2", qui fait que dans tous les cas il y dégradation lente de l'humus stable. Il existe, mais semble effectivement très variable selon un tas de paramètres, je ne pense pas que nous puissions en dire beaucoup plus.
La question reste: il y a-t-il, dans un jardin maraîcher cultivé intensivement, un optimum ou une limite raisonnable à la teneur en matière organique du sol?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Relax les jardiniers paresseux!
Le foin est une méthode douce avant de saturer , polluer le sol il y a de la marge. Donc arrêtez de vous faire des soucis sauf si la théorie vous branche et que vous aimez vous compliquer la vie. Chacun est libre.
Oui comme le dit Ahmed les ronces une fois broyées ne représentent plus grand chose en volume et c'est galère à broyer. Moi j'en mets parfois un peu sous le foin sans broyer. Le risque se blesser est faible. C'est mon choix et comme le dit Didier chacun doit adapter le principe selon ses convictions , besoins etc;
Oui aussi les graines il ne faut pas s'en soucier, ceux qui disent le contraire n'ont jamais essayé, je peux seulement témoigner que si c'est de l'herbe en graines broyée, il y a un peu de repousse mais avec du foin pratiquement pas.
Mais il ne faut être radin sur l'épaisseur.
Le foin est une méthode douce avant de saturer , polluer le sol il y a de la marge. Donc arrêtez de vous faire des soucis sauf si la théorie vous branche et que vous aimez vous compliquer la vie. Chacun est libre.
Oui comme le dit Ahmed les ronces une fois broyées ne représentent plus grand chose en volume et c'est galère à broyer. Moi j'en mets parfois un peu sous le foin sans broyer. Le risque se blesser est faible. C'est mon choix et comme le dit Didier chacun doit adapter le principe selon ses convictions , besoins etc;
Oui aussi les graines il ne faut pas s'en soucier, ceux qui disent le contraire n'ont jamais essayé, je peux seulement témoigner que si c'est de l'herbe en graines broyée, il y a un peu de repousse mais avec du foin pratiquement pas.
Mais il ne faut être radin sur l'épaisseur.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
phil53 a écrit :Oui comme le dit Ahmed les ronces une fois broyées ne représentent plus grand chose en volume et c'est galère à broyer. Moi j'en mets parfois un peu sous le foin sans broyer. Le risque se blesser est faible. C'est mon choix et comme le dit Didier chacun doit adapter le principe selon ses convictions , besoins etc;
je remercie tous ceux qui se sont exprimés sur le sujet des ronces.
Puisqu' apparemment le jeu n'en vaut pas la chandelle, je vais juste essayer de broyer quelques tiges, pour voir... et mettre ce broyat sur un petit coin de prairie, voir combien de temps ça va mettre à se décomposer.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
phil53 a écrit :Relax les jardiniers paresseux!
Le foin est une méthode douce avant de saturer , polluer le sol il y a de la marge. Donc arrêtez de vous faire des soucis sauf si la théorie vous branche et que vous aimez vous compliquer la vie. Chacun est libre.
Bonsoir Phil53, comme je l'ai dit avant il ne s'agit pas de désigner Didier ou un autre comme responsable de la pollution aux nitrates des nappes de la plaine d'Alsace!
Chacun est libre c'est vrai, s'agissant de potagers d'une surface très limitée l'impact pollution des nappes est de toutes façons très faible qu'on soit "tout chimique" ou "tout bio ou plus que bio" par rapport à l'agriculture conventionnelle de grandes cultures.
La "théorie" peut plus ou moins brancher, il se trouve que personnellement ça me branche un peu car j'aime comprendre.
J'utilise le foin , les herbes, les feuilles sur mes 50m2 cultivés aujourd'hui et ça ne me pose absolument aucun problème métaphysique.
Pour autant, ça reste une façon de faire "opportuniste" et non durable si on voulait la généraliser. On ne va pas utiliser de façon massive la production de quelques hectares de prairie pour nourrir quelques centaines de m2 de maraichage, enfin je ne crois pas. Ceci dit, une stratégie opportuniste peut être opportune dans beaucoup de cas, simplement elle reste opportuniste et non généralisable.
Et donc retour à la question initiale: au-delà de la liberté de chacun de répandre des m3 de matière organique chaque année sur ses quelques dizaines ou centaines de m2 de potager, c'est quoi l'optimum?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Je suis d'accord avec phil53, je ne pense pas qu'il y ait de problème de nitrate en jardinage avec couvert et sans travail du sol. Par contre en bio, le travail du sol est autorisé et la minéralisation beaucoup plus importante, avec les mêmes risques qu'en conventionnel.sicetaitsimple a écrit :Chacun est libre c'est vrai, s'agissant de potagers d'une surface très limitée l'impact pollution des nappes est de toutes façons très faible qu'on soit "tout chimique" ou "tout bio ou plus que bio" par rapport à l'agriculture conventionnelle de grandes cultures.
Et puis il y a la directive nitrates depuis 91 https://fr.wikipedia.org/wiki/Directive_Nitrates
Le calcul avait été fait, l'impact n'est pas si important, si on fait 3 ou 4 coupes par an, mais comme pour tes feuilles et l'herbe que tu importes, pour le BRF aussi, c'est un déplacement de fertilité.sicetaitsimple a écrit :On ne va pas utiliser de façon massive la production de quelques hectares de prairie pour nourrir quelques centaines de m2 de maraichage, enfin je ne crois pas.
MSV font des tests à ce sujet et donne des ordres d'idée, mais ça dépends des besoins des cultures, des rotations et du type de sol.sicetaitsimple a écrit :au-delà de la liberté de chacun de répandre des m3 de matière organique chaque année sur ses quelques dizaines ou centaines de m2 de potager, c'est quoi l'optimum?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Sicetaitsimple , tu as écris:
Si l'on se place d'un point pratique, il existe une grande abondance de matières organiques (pas seulement de foin) gaspillée qui est considérable et un changement de cet état de chose semble très improbable, puisqu'il résulte de raisons structurelles; mais d'un point de vue théorique, effectivement, ce déplacement de fertilité est plus dérangeant et c'est pourquoi Did réfléchit à des cultures dérobées d'engrais vert et aussi à la culture annexe de Miscanthus giganteus qui présente l'intérêt d'une grande production massique pour une surface occupée modérée.
Personnellement, j'ai aussi recours au Miscanthus et pense en étendre la culture. Je récolte les tiges en cette période, afin de les broyer (c'est facile) et de les épandre aussitôt.
Voilà quelques pistes pour résoudre cette contradiction qui s'oppose à une potentielle généralisation (?) de la démarche.
Izentrop, tu écris:
Si l'on s'en tient à l'exigence d'herbe suffisamment ligneuse, garante d'une couverture durable, il ne peut être envisagé de couper à cette fréquence...
On ne va pas utiliser de façon massive la production de quelques hectares de prairie pour nourrir quelques centaines de m2 de maraichage, enfin je ne crois pas.
Si l'on se place d'un point pratique, il existe une grande abondance de matières organiques (pas seulement de foin) gaspillée qui est considérable et un changement de cet état de chose semble très improbable, puisqu'il résulte de raisons structurelles; mais d'un point de vue théorique, effectivement, ce déplacement de fertilité est plus dérangeant et c'est pourquoi Did réfléchit à des cultures dérobées d'engrais vert et aussi à la culture annexe de Miscanthus giganteus qui présente l'intérêt d'une grande production massique pour une surface occupée modérée.
Personnellement, j'ai aussi recours au Miscanthus et pense en étendre la culture. Je récolte les tiges en cette période, afin de les broyer (c'est facile) et de les épandre aussitôt.
Voilà quelques pistes pour résoudre cette contradiction qui s'oppose à une potentielle généralisation (?) de la démarche.
Izentrop, tu écris:
...l'impact n'est pas si important, si on fait 3 ou 4 coupes par an
Si l'on s'en tient à l'exigence d'herbe suffisamment ligneuse, garante d'une couverture durable, il ne peut être envisagé de couper à cette fréquence...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Ahmed a écrit :Le principal souci avec les ronces, c'est que le volume occupé sur le terrain est sans rapport aucun avec le volume procuré par ses tiges*, une fois broyé; autrement dit, c'est beaucoup de travail pour peu de chose.
voila, je viens de broyer quelques grosses ronces. Avec mon petit broyeur à lames, ça marche très bien, je n'ai pas trouvé d'épines dans le broyat. C'est d'ailleurs un broyat assez léger... la périphérie des ronces est plutôt ligneuse, mais à l'intérieur c'est blanc, plutôt cellulosique j'imagine.
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