Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
sicetaitsimple
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 23/12/16, 16:07

sicetaitsimple a écrit :
Comme c'est les fêtes, pour ceux qui sont curieux et qui ont un peu de temps car c'est copieux, je vous propose un document public sur les sols français, qui vous convaincra je l'espère ( c'est le but principal) de leur diversité.C'est fait à partir de la compilation des analyses obligatoires de sols "grande culture", n'allez pas en déduire trop vite des conclusions par rapport à votre jardin.

http://acklins.orleans.inra.fr/RESF/rapport_BD.pdf

Bonne lecture et joyeux Noel!


Je ne peux résister à relever un point précis concernant ce document...
Nous parlions il y a quelque temps des apports d'algues, j'avais fait remarquer que les sols en bord de mer devaient être déjà pas mal chargés en NaCl, ce n'était peut-être pas la peine d'en rajouter.
Le doc ( page 99) que je ne connaissais pas à l'époque confirme bien qu'en général le littoral est plutôt chargé en Na.
Mais il y aussi... l'Alsace!
Merci les Mines et Potasses!
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papyrazzi
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par papyrazzi » 23/12/16, 20:40

sicetaitsimple a écrit :
papyrazzi a écrit : Mais je pense que le foin est bien meilleur en apport "complet" que ne le sont les aiguilles (j'avais constaté cela les saisons 2014-2015 en utilisant, après trempage, des herbes hautes -communément appelées foin- fauchées tardivement).


Merci de ce témoignage sur des années d'expérience, visiblement orientées tout azimuths en termes d'expérimentations diverses et variées. Ce serait intéressant, si tu en as le temps et l'envie, de nous en dire plus sur les vraies réussites et les vrais échecs, même si tout cela n'est pas forcément reproductible en fonction du sol, du climat,....

Alors quand même une question, par rapport au "trempage des herbes hautes" dont tu parles. J'imagine vaguement ce dont il s'agit, mais peux tu nous en dire plus?


Que répondre à une question aussi vaste ? Tous les systèmes que j'ai mis en place fonctionnent très bien chez moi malgré que je n'aie que de la terre de remblais de 20 cm d'épaisseur (voir la description de mon merveilleux terrain pour bien comprendre pourquoi j'ai dû mettre plein de choses à l'essai). D'autant que j'avais planté, il y a +/- 20 ans, un magnifique bois d'épicéa qui eut tôt fait de dégrader le peu de terre que j'avais.
Ce sol "dément", déséquilibré, détraqué, calamiteux, harassant, impossible, me cause encore bien des souffrances lorsque je veux planter les fruitiers et haies arbustives. Désolidariser les cailloux est un travail long et pénible. Ensuite, il faut passer toutes les scories au crible pour n'en retenir qu'un substrat rude de granulométrie 0/10 qu'il faut ensuite mêler à la terre de fond. Bah, à chacun son calvaire !

Chaque parcelle "récupérée" sur ce bois a été "travaillée" différemment (mais de moins en moins en profondeur) suivant la méthode de culture mise en application, guidée uniquement par une rage de "résultats". Heureusement, je me soigne et cherche de plus en plus le graal : récolter sans travail.

En "traditionnel", depuis 5 ans, j'utilisais du fumier (vache, cheval & poule) et du compost à chaud. Plus maintenant : seulement du compost. J'ai eu de la chance, cela a bien fonctionné depuis la première année. Mais j'y avais été à la pelle mécanique pour enlever les cailloux et "mélanger" les horizons et fumures sur près de 1m de profondeur.

Emerveillé par les promesses des gourous de la permaculture, j'ai donc lancé des buttes à la Hazelipp. Rien à dire, ça marche très bien aussi. Par contre, l'installation de base, c'est un vrai gros travail... 12 buttes "à la main" uniquement : permaculture oblige !
Ensuite, entretenir les apports de paille et, éventuellement, la grelinette en fin de saison (juste aérer... pas relever la terre).

Essais de broyages de bois (BRF & bois mort, dont épicéa). Résultat : gros travail de broyage et de recherche de bois et rameaux en sève descendante. Cependant, la terre était mieux structurée, ce qui m'a ravi. Donc abandon des buttes paillées au profit de buttes "plates" de 20cm de haut entourées de cadres pour la facilité. La butte reste cependant nécessaire chez moi vu le peu d'épaisseur de ma couche de terre.
Sous BRF, pas vu de production plus importante ni moindre. Pas observé non plus de stress par manque d'azote, le broyage ayant été précomposté vu qu'il y avait tout de même pas mal de bois mort incorporé.

Composts divers... Bien entendu, j'ai toujours des planches en "traditionnel", mais plus aucun travail du sol et toujours couvertes d'une couche épaisse de compost mi-mûr. Le compost, c'est du travail, mais peu pénible : retournement complet tous les 2 jours, 7 fois (voir la méthode Berkeley que je n'hésite pas à recommander vu le précieux gain de temps). Une fois étendu entre les culture, la "vraie" décomposition continue à son aise.
Broussailles... Pour mes tomates (surtout), je me suis lancé dans le "compost des templiers". J'ai rencontré Monsieur Armand ELL pour réunir plus d'informations que le peu que l'on trouve sur le net. Cependant, le travail est plus qu'énorme "pour une personne seule" et demande environ 15m³ de broussailles et de fins rameaux (max. 8mm) d'arbres et arbustes. EXCELLENT compost ; mieux que tout ce que j'ai essayé, mais quel boulot ! Les plants de tomates y sont environ 2 fois plus "forts" qu'avec n'importe quel autre apport. Armand Ell produisait des tomates... dans la neige ! Il a reçu la visite de beaucoup de "Grands" qui étaient émerveillés de ses productions maraîchères et, surtout de son vin (réputé).
Chez moi, cela marche du tonnerre : légumes plus forts que la normale et jamais constaté de stress ou maladie quelconque sous ce couvert, sauf en 2016 : quoiqu'il n'y avait aucun traitement préventif, pas d'apparition de mildiou au cours des 2 mois de pluviosités incessantes. Il aura fallu une pluie torrentielle (3 heures durant) ayant inondé les terres pour que le mildiou fasse sa sinistre apparition et gagne du terrain petit à petit (à l'impossible, nul n'est tenu).

Les herbes hautes "trempées" : dérivé du compost des templiers "à ma sauce" car je n'avais plus de matériaux ligneux. J'ai donc utilisé les herbes sauvages qui longent l'extérieur de ma clôture (300 m²), le but étant de faire revivre le sol abîmé que laisse mon bois d'épicéas et donc, le préparer aux cultures et plantations des fruitiers.
Les herbes sont fauchées tardivement puis plongées dans de l'eau durant 24 heures. Ensuite, on les empile autant qu'on peut (je faisais 1m environ), mais en les tassant fortement (sauter dessus). On laisse ainsi durant 21 jours minimum. Elles ne compostent presque pas (par manque d'oxygène) et restent très très mouillées ! Il y a donc plutôt "pourriture" ; mais ce n'est pas excessif et ne pue pas (pas de la vase, quoi). Au bout de ces 21 jours très élastiques (= quand on en a le temps), les étaler en couches d'environ 10 cm sur le sol à traiter (si possible en plein soleil). Le trop plein d'humidité et la putridité (plus ou moins abondante suivant le temps qu'elles ont été laissées en tas) s'assèchent donc. Après quelques temps, le sol sous cette couverture est splendide et plein de vers. Très productif aussi, mais les adventices (pissenlits et chiendent chez moi) y poussent très puissamment ; plus que n'importe où ailleurs. Dommage, peut-être, mais ces pissenlits sont très imposants et, malgré cela, excellents et peu amers ! Constat donc : ce "foin" nourrit très fortement le sol.
C'est pour ces raisons que la technique à la Did67 m'a immédiatement interpellé, car il s'agit finalement de la même matière richement nourricière et complète de base, mais... utilisée à sec et en mulch épais (comme la paille des buttes à la Hazelipp) avec, à fortiori, un effet salvateur pour l'aide à la lutte contre les adventices non désirées. J'aurais dû y penser plus tôt, cela m'aurait épargné la tâche du trempage (car bien trempé et au bout d'une fourche, le foin c'est très lourd pour le dos !)

Pour compléter et surtout parfaire la ressuscite de mes sols appauvris par les épicéas, j'étends depuis trois ans de fins branchages sur les herbes utilisées comme ci-dessus (bois raméal "foulé"). Le sol se transforme sur une beaucoup plus grande profondeur. Ensuite, j'exploite sans plus y toucher : ça tourne tout seul.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 23/12/16, 21:21

Merci Papyrazzi pour ce très long et très instructif message qu'il va falloir "digérer".

Je ne me souvenais absolument plus de la description de ton sol que tu nous avait faite en Octobre, effectivement c'est un peu dantesque! Mais les scories de houille, c'est presque de la Terra Preta, non? Je déconne bien entendu....

Bon, avec mes quelques grosses pierres et cailloux qu'il me faut enlever chaque fois que je veux faire 5 ou 10m2 de plus, j'avoue ne pas jouer dans la même catégorie....même si ça me permet de mieux mesurer ton effort.

Je retiens en première lecture que la butte ou la planche surélevée, ça peut être dans certains cas la seule façon de s'en sortir.

J'imagine qu'il y aura d'autres commentaires, pour ma part je ne pense pas être très présent sur ce fil dans les 3/4 jours qui viennent.

Merci encore pour ta réponse.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 23/12/16, 22:34

Complément à propos des "herbes hautes trempées".

Je n'avais pas envisagé cette phase de 21 jours, j'imaginais que tu les "réhydratais" quelques heures par trempage avant de les étendre.

Je m'étais déjà posé cette question, dans le but de favoriser un démarrage rapide de l'interaction organismes du sol/mulch. Je ne pense pas qu'un simple arrosage serait vraiment efficace, mais je ne sais pas non plus à quel point on peut réhydrater du foin ou quelque chose qui en est proche par trempage. Commentaires bienvenus.

Ceci bien entendu pour des apports ponctuels en cours de saison notamment l'été sur telle ou telle nouvelle plantation qui nécessite un complément d'apport, pour automne/hiver restons paresseux....

Mais bon, on est déjà là dans le "fine tuning", c'est certainement du deuxième ordre.....
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Mixieer56 » 24/12/16, 06:47

JOYEUX NOËL À TOUS :)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Stef72 » 24/12/16, 10:09

Mixieer56 a écrit :JOYEUX NOËL À TOUS :)


J'en profite pour souhaitez à tous les phénoculteurs et leur famille un très joyeux Noël ! Pendant que notre foin se décompose lentement dans le jardin, on en profite pour manger de bonne chose en famille ou avec des amis ! Profitez bien de ce moment, et on reprendra la discussion très bientôt (dès le 26 ? lol ;)

Pour le repas de noël, seule la salade viendra du potager du paresseux, mais c'est déjà pas mal !

Spéciale dédicace à Didier, qui est un peu notre jésus à nous (nan je déconne ! ) et qui passe beaucoup de temps pour nous donner du grain à moudre !
N'oubliez pas de faire du BRF avec votre sapin, quand les fêtes seront terminées !!

Cordialement
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 24/12/16, 11:49

Stef72 a écrit :
... Didier, qui est un peu notre jésus à nous (nan je déconne ! )



Oui, tu déconnes grave ! Allez, pour te faire plaisir, je vais quand même essayer de marcher sur les os - de la dinde de Noël ?

Bonnes fêtes...

Je reviendrai avec des contributions ou des "réflexions" - là, je navigue entre "famille" (les p'tiots qui débarquent ; quelques soucis du coté des parents de mon épouse, hospitalisés) et ... mon livre toujours !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 26/12/16, 12:45

Témoignage

J'aime, avec l'accord des intéressés, publier des témoignages qui me parviennent sur ma messagerie. Ils sont parfois représentatifs de "cheminements" qui me font plaisir... Tel celui-ci. Tout y est : l'ouverture vers une vision plus large, plus juste des choses, la volonté de participer à un réseau pour "chercher" une nouvelle voie ensemble, pour partager, l'enthousiasme...

Bonjour Didier,
Je me permets de vous appeler par votre prénom...Comme j’ai visionné toutes vos vidéos à la suite l’une de l’autre, vous m’êtes aujourd’hui familier !
.../...
En deux mots : je suis issu d’une famille d’agriculteurs et d’éleveurs depuis plusieurs générations. C’est mon frère qui a repris l’exploitation familiale depuis 1988 (toujours en conventionnelle). J’ai étudié à l'école d'horticulture de xxxxx. Depuis 25 ans j'ai le statut professionnel d’indépendant et je pratique au quotidien des services d'entretiens de jardins et petits aménagements pour les particuliers et les sociétés.
Coté privé, il y a 5 ans, ma compagne m’a demandé de lui créer un espace potager. J’ai aussitôt sauté sur mon motoculteur et lui ai préparé 25 m2 de lit de germination. Elle a enchaîné avec quelques semis et repiquages et veillé au bon déroulement de la croissance. Un mois plus tard, patatras ! Battances du sol, envahissement d’indésirables, ravageurs… etc...
Déçue !… Alors que j’avais bien prévenu qu’il fallait donner 10min tous les jours au lieu de 2h en fin de semaine, elle n’a pas perdu espoir. Son métier et son âme d’artiste, l’entraîne souvent dans des heures de cogitation…« peut-­être y a t-­il d’autres manières de cultiver… ? » Elle se consacre, alors, à lire des bouquins, regarder sur le net … et un soir, elle me sort : « tu connais le BRF, les semis directs, les paillages, etc… » Je dis : « ben, j’en ai un bref aperçu et entendu parlé mais sans plus ! »
Moi, fils d’agriculteurs en cultures conventionnelles, je me suis intéressé davantage pour ensuite plonger à deux mains sur tous les médias et bouquins mis à ma disposition où j’y ai découvert un nouveau monde souterrain (collaborer avec les champignons et autre micro-­organismes).
Ayant à ma disposition des outils tel un broyeur, ainsi que des déchets de matières organiques en tout genre de ma clientèle, je me suis mis à tout valoriser. Mais comme un con et mal instruit, j’ai tout composté au maximum !
Il y a 5 ans, j’ai juste étalé directement le BRF au pied des petits fruitiers et sur les planches potagères. J’ai eu des faims d’N sur les planches potagères que nous avons progressivement récupérées en équilibre C/N après m’être informé et pratiqué.
Et là, Eurêka !, vous voilà enfin, DID67 sur le net… Et re-­claque dans ma figure.
On efface pas tout, mais on corrige beaucoup !
Vous avez de l’instruction, de l’expérience et toute la pédagogie pour faire passer de manière claire et précise, point par point les principes naturels pour cultiver le mieux possible… Avec le fil conducteur de « la Phénoculture » et suite à tous vos liens postés dont je me suis délecté, je récupère d’avantage mes erreurs.
Les postes que vous développez, les commentaires et les partages entre les internautes m’enrichissent et m’aident dans mes essais et mes pratiques actuelles. Depuis cet automne j’ai été chercher 2 balles de foin pour commencer et tester votre méthode.
Géographiquement, nous sommes situés dans le Brabant-Wallon, xxx, terre argilo-­sablo-­limoneuse sur 1,80 m et exploitons, pour nos propres ressources en légumes/fruits des bouts de prairies situées autour de la ferme familiale.
Pour mes projets 2017 : j’ai déjà étalé sur le sol 1cm de BRF et +/-­4cm de feuilles mortes à l’emplacement d’une future serre. J’y ajouterai le foin avant le 15 janvier.
En février 2017 nous accueillerons la 2ème serre tunnel 20m/6m pour y planter des tomates et autres plantes délicates sous notre climat belge. Nous avons installé la première, 9m/4m, l’été passé et nous avons eu de bons résultats.
Je ne vais pas m’étaler en blabla supplémentaires…. C’est la première fois que j’écris à un « youtubeur » et j’aimerais jute vous remercier pour votre dévouement, et pour tout ce temps passé à répondre aux internautes dans le but d’instruire des personnes que vous ne
connaissez même pas…
Votre côté scientifique et humain nous fait réagir et développe d’avantage notre esprit critique face à certaines conneries racontées sur le net et à cette grande injustice du système agro-­alimentaire d’après guerre.
.../...
Dans le cas ou d’autres curieux et amateurs de notre région [le Brabant Wallon belge] soumis au même climat et sol que nous souhaiteraient partager et échanger leurs expériences en « phénoculture », n’hésitez pas à transmettre mon mail afin d’élargir cette pratique. Je suis moi-­même intéressé à faire de nouvelles rencontres « phénoculturelles ».
..../...
Dans l’attente d’écouter encore de nouvelles expériences et de découvrir votre livre, je vous souhaite une « phénoménale » année 2017 .
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Julienmos
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Julienmos » 26/12/16, 13:13

Did67 a écrit : j’aimerais jute vous remercier pour votre dévouement, et pour tout ce temps passé à répondre aux internautes dans le but d’instruire des personnes que vous ne connaissez même pas…
Votre côté scientifique et humain nous fait réagir


quoi, c'est nous qui posons des tas de questions, et c'est lui qui remercie ??? je proteste ! :wink: :D

en tout cas bravo et c'est vrai qu'on ne te remerciera jamais assez pour ton dévouement.

D'ailleurs, j'aurais peut-être bien une petite question encore... :oops: :D
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Julienmos » 26/12/16, 13:58

Au hasard d’une promenade l’autre jour…

(parenthèse, depuis que je fréquente ce forum, je ne regarde plus tout à fait la nature de la même manière, ça aussi c’est un progrès !)

Donc en passant près d’un petit bois de résineux (épicéas je crois), je m’aperçois que sous ces arbres y a quasiment rien, par contre une épaisse couche de mousse partout !
Ce n’est que quand il y a une clairière ou davantage d’espace entre les arbres, qu’on y trouve de la fougère principalement.

J’imagine donc que les aiguilles de ces épicéas, qui tapissent le sol, sont un matériau très pauvre… puisque presque rien n’y pousse.

Sans négliger les autres facteurs :
manque de lumière sous ces arbres denses… nature du sol (très sableux)… acidité…

Ca me fait penser aux aiguilles de pin que j’ai étalées dernièrement… c’est léger, aéré, déjà relativement décomposé (donc peut-être moins acide), mais sans doute une matère organique pauvre ?

Bien que Philipp Forrer affirme le contraire dans cette vidéo, quand il garnit sa butte avec une couche d’aiguilles de sapin : selon lui, c’est « très nourrissant … une délicatesse » !
lien de la vidéo http://www.dailymotion.com/video/x11ua0 ... aal_webcam

Je doute quand même fortement que les vers de terre se nourrissent de ça ! plutôt les bactéries je suppose ?

(en tout cas je vais encore mélanger mes aiguilles avec de la tonte de gazon, puis recouvrir avec un peu de foin, car il y a déjà eu du remue-ménage là dedans, je soupçonne les chats du voisinage) :)
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