Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Rapidement, car chez nous, à cause des agendas des uns et des autres, c'est Noël ce soir...
1) Les mousses sont des végétaux extrêmement primitifs, à peine plus complexes que les algues bleues, apparus juste après. Mais elles maitrisent l'essentiel : la photosynthèse, comme toutes les plantes vertes... Et se contentent donc de peu, puisqu'elles sont apparues alors qu'il n'y avait pas encore de sols, que la terre était encore extrêmement minérale.
Elles vivent donc jusqu'aujourd'hui sur des supports assez rustiques : écorces d'arbres, tuiles, ou "sols gravement matraqués"... Pourvu que l'eau y reste un peu. D'où leur tropisme (leur attirance) pour l'ombre... J'ai écrit quelque part (peut-être dans mon livre ?) que la nature n'enlève jamais rien (même si quelques espèces ont disparu), elle rajoute... Les algues bleues existent toujours, comme les mousses, comme le coelacanthe. Il y a toujours des ginkgo... [les dinosaures ont disparu, mais ce n'était que de gros lézards - la "recette" des lézards n'a pas disparu avec eux !]
2) Je n'ai pas d'analyses d'aiguilles de pin. C'est un matériau assez coriace, assez cellulosique / lignifié (pour l'arrête centrale). Donc sans doute aussi pauvre ou même un peu plus pauvre que les feuilles mortes.
Mais les vers s'en nourrissent. Comme ils se nourrissent de feuilles mortes, de pailles... Je pense qu'ils se nourrissent mieux avec du foin, plus riche en azote. Et se multiplieront plus vite, auront une croissance plus rapide... Les vaches sacrées, en Inde, se nourrissent dans les décharges d'ordure... avec des cartons. Elles ne sont pas réputées pour produire beaucoup de lait, ni des steaks bien gras !!! Mais elles vivent.
Éleveur de vers, je n'élève pas des vers sacrés ! Mais j'essaye d'élever de sacrés vers !!!
3) Forrer, que je ne connais pas, est sans doute un de ces nombreux "artistes" plutôt qu'agronomes. Des "raconteurs de contes potagers" ? Il y a des tas de gens qui s'émerveillent de tout... Les aiguilles de pin sont sans doute plus riches que des cailloux ! Ou même des écorces... Après, tout n'est qu'une question de mesure, de "plus", de "moins", de "un peu plus que...".
PS : J'ai été très touché par ta phrase comme quoi ton regard sur la nature change. C'est là, pour moi, la clef de la "phénoculture" - changer le regard sur la nature, et intégrer les mécanismes de la nature dans nos pratiques au jardin. J'ai l'outrecuidance de prendre ça un peu pour moi, même si je ne suis pas le seul contributeur ici, de loin ! Peut-être juste un "lanceur" non pas d'alertes, mais d'idées ! [se rappeler mon slogan lors de BiObernai 2015 : "Je ne vends rien ; je donne des idées !
1) Les mousses sont des végétaux extrêmement primitifs, à peine plus complexes que les algues bleues, apparus juste après. Mais elles maitrisent l'essentiel : la photosynthèse, comme toutes les plantes vertes... Et se contentent donc de peu, puisqu'elles sont apparues alors qu'il n'y avait pas encore de sols, que la terre était encore extrêmement minérale.
Elles vivent donc jusqu'aujourd'hui sur des supports assez rustiques : écorces d'arbres, tuiles, ou "sols gravement matraqués"... Pourvu que l'eau y reste un peu. D'où leur tropisme (leur attirance) pour l'ombre... J'ai écrit quelque part (peut-être dans mon livre ?) que la nature n'enlève jamais rien (même si quelques espèces ont disparu), elle rajoute... Les algues bleues existent toujours, comme les mousses, comme le coelacanthe. Il y a toujours des ginkgo... [les dinosaures ont disparu, mais ce n'était que de gros lézards - la "recette" des lézards n'a pas disparu avec eux !]
2) Je n'ai pas d'analyses d'aiguilles de pin. C'est un matériau assez coriace, assez cellulosique / lignifié (pour l'arrête centrale). Donc sans doute aussi pauvre ou même un peu plus pauvre que les feuilles mortes.
Mais les vers s'en nourrissent. Comme ils se nourrissent de feuilles mortes, de pailles... Je pense qu'ils se nourrissent mieux avec du foin, plus riche en azote. Et se multiplieront plus vite, auront une croissance plus rapide... Les vaches sacrées, en Inde, se nourrissent dans les décharges d'ordure... avec des cartons. Elles ne sont pas réputées pour produire beaucoup de lait, ni des steaks bien gras !!! Mais elles vivent.
Éleveur de vers, je n'élève pas des vers sacrés ! Mais j'essaye d'élever de sacrés vers !!!
3) Forrer, que je ne connais pas, est sans doute un de ces nombreux "artistes" plutôt qu'agronomes. Des "raconteurs de contes potagers" ? Il y a des tas de gens qui s'émerveillent de tout... Les aiguilles de pin sont sans doute plus riches que des cailloux ! Ou même des écorces... Après, tout n'est qu'une question de mesure, de "plus", de "moins", de "un peu plus que...".
PS : J'ai été très touché par ta phrase comme quoi ton regard sur la nature change. C'est là, pour moi, la clef de la "phénoculture" - changer le regard sur la nature, et intégrer les mécanismes de la nature dans nos pratiques au jardin. J'ai l'outrecuidance de prendre ça un peu pour moi, même si je ne suis pas le seul contributeur ici, de loin ! Peut-être juste un "lanceur" non pas d'alertes, mais d'idées ! [se rappeler mon slogan lors de BiObernai 2015 : "Je ne vends rien ; je donne des idées !
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- Julienmos
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :Rapidement, car chez nous, à cause des agendas des uns et des autres, c'est Noël ce soir...
alors un très joyeux Noël, en famille !
et que le Père Noël comble tes attentes... si possible.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
sicetaitsimple a écrit :Complément à propos des "herbes hautes trempées".
Je n'avais pas envisagé cette phase de 21 jours, j'imaginais que tu les "réhydratais" quelques heures par trempage avant de les étendre.
Je m'étais déjà posé cette question, dans le but de favoriser un démarrage rapide de l'interaction organismes du sol/mulch. Je ne pense pas qu'un simple arrosage serait vraiment efficace, mais je ne sais pas non plus à quel point on peut réhydrater du foin ou quelque chose qui en est proche par trempage. Commentaires bienvenus.
Ceci bien entendu pour des apports ponctuels en cours de saison notamment l'été sur telle ou telle nouvelle plantation qui nécessite un complément d'apport, pour automne/hiver restons paresseux....
Mais bon, on est déjà là dans le "fine tuning", c'est certainement du deuxième ordre.....
Bon, juste une remarque : tous les "bons" processus biologiques sont aérobies. Sous l'eau, les pieds des pontons résistent. Les tourbières accumulent de la tourbe... Rien ne marche.
Donc ??????????????
J'admets qu'après trempage, les fibres sont bien mouillées, ce qui va faciliter la décomposition. Mais pourquoi l'accélérer, puisqu'on veut que ça dure jusqu'à la récolte pour maîtriser les adventices...
Au niveau du sol, les "couches basses" d'une couche de foin sont vite humides et le restent. Jusque ce qu'il faut, sans asphyxie.
Alors tout ça me parait bien mystérieux. Et contradictoire avec "aller dans le sens des mécanismes naturels". Ne serait là encore l'homme qui s'agite pour bien continuer à croire que sans son agitation, cela ne marche pas. Homme que je renvoie donc au carbonifère, 300 millions d'années avant l'apparition de l'homme, où cela marchait très bien... sans homme.
C'est Noël chez nous ce soir, je me garde de tout "gros mot" !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
bon noël chez toi alors !! j'espère que tu recevra ta canne à planter (il me semble que tu en avais parlé)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :sicetaitsimple a écrit :Complément à propos des "herbes hautes trempées".
Je n'avais pas envisagé cette phase de 21 jours, j'imaginais que tu les "réhydratais" quelques heures par trempage avant de les étendre.
Donc ??????????????
J'admets qu'après trempage, les fibres sont bien mouillées, ce qui va faciliter la décomposition. Mais pourquoi l'accélérer, puisqu'on veut que ça dure jusqu'à la récolte pour maîtriser les adventices...
Au niveau du sol, les "couches basses" d'une couche de foin sont vite humides et le restent. Jusque ce qu'il faut, sans asphyxie.
Alors tout ça me parait bien mystérieux.
Donc????????
En fait, je cherche à comprendre ce que Papyrazzi nous présente comme une technique particulièrement efficace ( voir son post), quoique harassante. Et si l'impasse sur la phase "mise en tas après trempage"" et "macération" pendant 3 semaines serait vraiment dommageable.
Mais bien trop paresseux pour me lancer là-dedans....
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Salut par ici,
pour semer on dit dans les grandes lignes qu'il ne faudrait pas qu'une graine soit recouverte de plus d'une à deux fois sa propre épaisseur (voire un peu plus pour les très grosses graines). Donc pour ces grosses graines, genre fèves, haricots, etc., on pourrait presque se permettre de les poser à la surface du sol, les recouvrir d'un fin voile de terre, et d'une petite couche de foin de 2-3x leur épaisseur.
Mais pour les toutes petites graines, type radis ou carottes... l'histoire de dégager le foin au couteau en faisant une bordure bien propre, c'est le top je pense. Mais... avez-vous essayer (toi Did67 en particulier) de :
1. pratiquer la technique dite du 'faux-semis' au sein même du petit sillon, i.e. dégager le foin au couteau 2 semaines avant le semis, laisser les "adventices lever", passer un coup de "micro-binette de la largeur du sillon" pour arracher ces petites plantules d'adventices et les laisser sécher au soleil (faut bien faire ça quand ils annoncent quelques jours de grand soleil) puis semer ses graines ?
2. semer ses petites graines, les saupoudrer de terre ou légèrement gratter la surface du sol pour les répartir et qu'elles adhèrent bien au sol (l'humidifier si nécessaire mais normalement il n'y a pas besoin) et les recouvrir d'un fin voile de foin (1-2x l'épaisseur des graines semées) ?
Merci !!
Et tous mes vœux potagers pour 2017.
pour semer on dit dans les grandes lignes qu'il ne faudrait pas qu'une graine soit recouverte de plus d'une à deux fois sa propre épaisseur (voire un peu plus pour les très grosses graines). Donc pour ces grosses graines, genre fèves, haricots, etc., on pourrait presque se permettre de les poser à la surface du sol, les recouvrir d'un fin voile de terre, et d'une petite couche de foin de 2-3x leur épaisseur.
Mais pour les toutes petites graines, type radis ou carottes... l'histoire de dégager le foin au couteau en faisant une bordure bien propre, c'est le top je pense. Mais... avez-vous essayer (toi Did67 en particulier) de :
1. pratiquer la technique dite du 'faux-semis' au sein même du petit sillon, i.e. dégager le foin au couteau 2 semaines avant le semis, laisser les "adventices lever", passer un coup de "micro-binette de la largeur du sillon" pour arracher ces petites plantules d'adventices et les laisser sécher au soleil (faut bien faire ça quand ils annoncent quelques jours de grand soleil) puis semer ses graines ?
2. semer ses petites graines, les saupoudrer de terre ou légèrement gratter la surface du sol pour les répartir et qu'elles adhèrent bien au sol (l'humidifier si nécessaire mais normalement il n'y a pas besoin) et les recouvrir d'un fin voile de foin (1-2x l'épaisseur des graines semées) ?
Merci !!
Et tous mes vœux potagers pour 2017.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Non, je n'ai pas essayé. Je suis loin d'avoir tout essayé. C'est d'ailleurs pour cela que j'encourage le partage des idées, des recherches et la formation de "réseaux de jardiniers paresseux". Ce sera un de mes grands voeux pour 2017. Je vois que de ci, de là, des germes sont en place !
1) La technique du faux-semis dans le sillons, pourquoi pas, mais pourquoi ?
a) jusque là, j'ai toujours été plutôt en retard qu'en avance - donc une fois le sillon sillonné, j'ai vite semé !
b) le pourquoi ? De toute façon, il y a peu d'adventices qui lèvent dans le sillon, même s'il y en a quelques-uns ; j'ai donc vite fait de les arracher, lors d'un furtif passage... Je sème dense, puis je démarie ; il n'y a donc que peu de place ; et le démariage nécessite un ou deux passages... Le démariage des salades me produit du "mesclun"... Et pour d'autres plantes (choux, poireaux, betteraves rouges), je repique les plants ailleurs, directement à travers le foin...
Donc c'est tout à fait possible, si cela vous dit.
Je ne pense pas que ce soit un "grand" plus, tant le problème des adventices a déjà été réduit par ailleurs...
2) En revanche, le semis recouvert d'un peu de foin, je ne sais pas. Je doute que cela ne soit un "plus" : on devra traiter le problème des adventices, cette "mince couverture", si elle ne bloque pas la levée des "plantes utiles", ne bloquera pas davantage celle des adventices.
J'avoue ne pas voir ce qu'on gagnerait ?
3) J'ai, ne 2015, fait un essai de semis direct sur le foin, avec brumisation. Peu concluant, mais pas totalement nul.
Je voulais améliorer en 2016, et puis mes histoires cardiaques m'ont trop distrait.
Je pense que c'est possible, dans une bonne partie des cas.
Une des améliorations, ce serait d'utiliser des graines pré-germées, semées sur le foin quand les radicules sont apparues...
Une seconde amélioration nécessite une "recherche" pour définir la fréquence, les durées, donc les doses de "brumisation" : trop, et c'est trop humide, donc pas favorable ; pas assez, c'est prendre le risque d'un dessèchement mortel de la plantule... Je pense qu'il y a là un sujet de recherche pour un "jardinier paresseux minutieux et passionné". Avis aux amateurs !
[j'avais utilisé des brumisateurs Gardena branchés sur un programmateur d'arrosage]
1) La technique du faux-semis dans le sillons, pourquoi pas, mais pourquoi ?
a) jusque là, j'ai toujours été plutôt en retard qu'en avance - donc une fois le sillon sillonné, j'ai vite semé !
b) le pourquoi ? De toute façon, il y a peu d'adventices qui lèvent dans le sillon, même s'il y en a quelques-uns ; j'ai donc vite fait de les arracher, lors d'un furtif passage... Je sème dense, puis je démarie ; il n'y a donc que peu de place ; et le démariage nécessite un ou deux passages... Le démariage des salades me produit du "mesclun"... Et pour d'autres plantes (choux, poireaux, betteraves rouges), je repique les plants ailleurs, directement à travers le foin...
Donc c'est tout à fait possible, si cela vous dit.
Je ne pense pas que ce soit un "grand" plus, tant le problème des adventices a déjà été réduit par ailleurs...
2) En revanche, le semis recouvert d'un peu de foin, je ne sais pas. Je doute que cela ne soit un "plus" : on devra traiter le problème des adventices, cette "mince couverture", si elle ne bloque pas la levée des "plantes utiles", ne bloquera pas davantage celle des adventices.
J'avoue ne pas voir ce qu'on gagnerait ?
3) J'ai, ne 2015, fait un essai de semis direct sur le foin, avec brumisation. Peu concluant, mais pas totalement nul.
Je voulais améliorer en 2016, et puis mes histoires cardiaques m'ont trop distrait.
Je pense que c'est possible, dans une bonne partie des cas.
Une des améliorations, ce serait d'utiliser des graines pré-germées, semées sur le foin quand les radicules sont apparues...
Une seconde amélioration nécessite une "recherche" pour définir la fréquence, les durées, donc les doses de "brumisation" : trop, et c'est trop humide, donc pas favorable ; pas assez, c'est prendre le risque d'un dessèchement mortel de la plantule... Je pense qu'il y a là un sujet de recherche pour un "jardinier paresseux minutieux et passionné". Avis aux amateurs !
[j'avais utilisé des brumisateurs Gardena branchés sur un programmateur d'arrosage]
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- Julienmos
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
semer, planter...
il y a une question qui me vient, donc je la pose là de suite (avant d'oublier)
comme on n'a pas l'expérience de la phénoculture telle que tu la pratiques (couverture épaisse), se pose le problème des dates de plantation ou semis, selon les légumes...
bien sûr cela dépend je pense,des conditions météo avant tout (printemps froid ou chaud) mais as-tu une autre méthode pour déterminer le moment adéquat ? prendre la t° du sol ou que sais-je ?
que se passe-t-il quand, par ex, on repique un légume trop tôt, alors que le sol est encore trop froid ? est-ce que le jeune plant meurt, ou végète en attendant de meilleures conditions pour se développer ?
vaut-il mieux planter un peu trop tard que trop tôt (càd si le sol est pas suffisamment réchauffé) ?
il y a une question qui me vient, donc je la pose là de suite (avant d'oublier)
comme on n'a pas l'expérience de la phénoculture telle que tu la pratiques (couverture épaisse), se pose le problème des dates de plantation ou semis, selon les légumes...
bien sûr cela dépend je pense,des conditions météo avant tout (printemps froid ou chaud) mais as-tu une autre méthode pour déterminer le moment adéquat ? prendre la t° du sol ou que sais-je ?
que se passe-t-il quand, par ex, on repique un légume trop tôt, alors que le sol est encore trop froid ? est-ce que le jeune plant meurt, ou végète en attendant de meilleures conditions pour se développer ?
vaut-il mieux planter un peu trop tard que trop tôt (càd si le sol est pas suffisamment réchauffé) ?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Merci Did67.
Encore une petite question; j'ai vu sur des andains oubliés en bordure de prairie, que les graines de foin avait tendance à germer au sein même de l'andain. Alors on pense de suite, faut en remettre une couche pour étouffer ces herbes. Mais c'est un cercle infini ça... tant qu'il y a de l’humidité certaines graines finiront par germer dans le foin en décomposition.
Est-ce que ça t'es déjà arrivé et si oui qu'entreprends-tu ? Tu retournes le foin pour qu'il sèche bien et que les plantules crèvent ?
@Julienmos: m'est avis que tout le monde te dira qu'il vaut être trop tard que trop tôt pour la simple et bonne raison qu'avec une plantule qui a pris froid, dans le meilleur du meilleur des cas, tu auras le même retard que si tu avais planté trop tard (mais ça n'arrive jamais... ça végète ou ça crève normalement).
Encore une petite question; j'ai vu sur des andains oubliés en bordure de prairie, que les graines de foin avait tendance à germer au sein même de l'andain. Alors on pense de suite, faut en remettre une couche pour étouffer ces herbes. Mais c'est un cercle infini ça... tant qu'il y a de l’humidité certaines graines finiront par germer dans le foin en décomposition.
Est-ce que ça t'es déjà arrivé et si oui qu'entreprends-tu ? Tu retournes le foin pour qu'il sèche bien et que les plantules crèvent ?
@Julienmos: m'est avis que tout le monde te dira qu'il vaut être trop tard que trop tôt pour la simple et bonne raison qu'avec une plantule qui a pris froid, dans le meilleur du meilleur des cas, tu auras le même retard que si tu avais planté trop tard (mais ça n'arrive jamais... ça végète ou ça crève normalement).
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Eh bien me voilà penaud !
1) Je n'ai pas de "méthode" pour déterminer la date à laquelle je sème ou je plante... Je fais ça "au pif".
J'ai quelques part un tableau avec des températures minimales de germination. Si je retrouve, je le mets. Et alors il suffit d'un thermomètre sonde pour savoir si c'est possible ou pas...
A noter : en général, les graines "attendent" dans le sol. En Alsace, il existe une tradition de semer des laitues à la Saint-Léonard (le 17 janvier, je crois). Même sous la neige !
Un deuxième facteur joue beaucoup : c'est qu'il faut que le sol soit "ressuyé". En clair, que cela ne soit plus de la gadoue... Il faut que cela fasse des mottes fines, quand je passe mon petit outil à 3 doigts... C'est ce qui m'a bloqué en 2016. Cela "collait"...
2) Les andains qui germent : je n'ai jamais eu !
Je suppose que quand je prends du foin récolté, les opérations de fauchage, de fanage mécanique, d'andainage, de roulage / pressage font que cela est largement "dégrainé" (si fauché bien mûr).
Là, il faut observer : est-ce que cela va s’enraciner ??? Par exemple, les blés qui versent voient les grains qui germent souvent dans l'épis... Mais ne s'installent pas.
1) Je n'ai pas de "méthode" pour déterminer la date à laquelle je sème ou je plante... Je fais ça "au pif".
J'ai quelques part un tableau avec des températures minimales de germination. Si je retrouve, je le mets. Et alors il suffit d'un thermomètre sonde pour savoir si c'est possible ou pas...
A noter : en général, les graines "attendent" dans le sol. En Alsace, il existe une tradition de semer des laitues à la Saint-Léonard (le 17 janvier, je crois). Même sous la neige !
Un deuxième facteur joue beaucoup : c'est qu'il faut que le sol soit "ressuyé". En clair, que cela ne soit plus de la gadoue... Il faut que cela fasse des mottes fines, quand je passe mon petit outil à 3 doigts... C'est ce qui m'a bloqué en 2016. Cela "collait"...
2) Les andains qui germent : je n'ai jamais eu !
Je suppose que quand je prends du foin récolté, les opérations de fauchage, de fanage mécanique, d'andainage, de roulage / pressage font que cela est largement "dégrainé" (si fauché bien mûr).
Là, il faut observer : est-ce que cela va s’enraciner ??? Par exemple, les blés qui versent voient les grains qui germent souvent dans l'épis... Mais ne s'installent pas.
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