Depuis tout à l'heure, la clôture électrique est en place...
J'avais des échos dissonants quant à l'efficacité... J'ai donc décidé de tester pour en avoir le coeur net...
J'avais quand même observé dans le voisinage une prairie clôturée pour les chevaux, avec en plus deux fils bas : dans la prairie non clôturée à coté, c'était le Bronx ; la prairie clôturée est nickel... Cela m'a décidé...
Donc j'ai une double barrière : un système pour les sangliers, à 3 hauteurs de fils, doublé de traditionnels piquets haut, avec un fil pour les biches... [ce n'est pas le fil qui coûte, dans cette affaire !]
Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Ahmed a écrit :Remundo, pardonne-moi de te reprendre, mais ne voulais-tu pas écrire plutôt:Faut protéger un peu le fruit de ton non-travail
:?:
Précision utile, en effet.
Je crois déjà l’avoir écrit, quand on n'en a fait pas lourd, on accepte les dégâts avec plus de philosophie ; ce n'est pas ton travail qui est saccagé...
T'imagine le mec du reportage de la page précédente, qui bine, bine, bine... Un jour, il a de beaux fruits... Les sangliers passent... Il se suicide s'il n'est pas solide !
Pour moi, c'est juste que j'aurais aimé manger pus de fraises, plus de salades... Que je vais être un peu court en basilic suite à ce partage trop inégal... Il n'y avait pas de quoi faire des confitures cette année !
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La clôture électrique, c'est pas mal. Utilisée pour mes toutous du genre cavaleurs, ils sont devenus plus sages même du coté ou la clôture électrique n'est pas présente.... Ils ont arrêté de défoncer le grillage malgré le barbelé pour aller se balader et revenir le soir affamés et crottés sans négliger les poules et biquettes qui "trainent" par là....
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La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie.
[Eugène Ionesco]
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... te&no=4132
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Non Travail...Faut pas abuser non plus...
Pailler, entretenir l'etancheité du paillage, poser l'irrigation, planter semer,tutorer....
Il y a investissement financier et travail sur ce jardin...Meme si Did67 nous dit ne pas se casser la binette...Il y travaille dans son jardin ..
Pailler, entretenir l'etancheité du paillage, poser l'irrigation, planter semer,tutorer....
Il y a investissement financier et travail sur ce jardin...Meme si Did67 nous dit ne pas se casser la binette...Il y travaille dans son jardin ..
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Venge avec ta réussite. puni avec ton absence. Tue avec ton silence . Gagne avec ta joie de vivre
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Bien entendu, il s'agit d'un non-travail relatif, mais c'est cependant la caractéristique principale et l'originalité de cette démarche: il convient donc de lui rendre hommage!
Les physiocrates, économistes du XVIII siècle, dans un autre contexte autrement laborieux, postulaient que l'agriculture était à l'origine de la richesse, du fait de l'accroissement naturel et sans travail des graines qui portaient fruit et de la reproduction des animaux qui faisaient grossir le cheptel.
Evidemment, cela suppose aussi un travail humain considérable, mais la remarque des physiocrates était intéressante, puisqu'elle mettait en relief que l'essentiel du gain ne résultait que de l'action de la nature, action qui allait bien au delà de nos possibilités et constituait une sorte de rente.
Les physiocrates, économistes du XVIII siècle, dans un autre contexte autrement laborieux, postulaient que l'agriculture était à l'origine de la richesse, du fait de l'accroissement naturel et sans travail des graines qui portaient fruit et de la reproduction des animaux qui faisaient grossir le cheptel.
Evidemment, cela suppose aussi un travail humain considérable, mais la remarque des physiocrates était intéressante, puisqu'elle mettait en relief que l'essentiel du gain ne résultait que de l'action de la nature, action qui allait bien au delà de nos possibilités et constituait une sorte de rente.
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Oui, en effet. Quelques détails de sémantique : il s'agit d'une approche sans travail du sol - donc ni bâchage, ni binage...
Bien entendu, il me faut encore planter ou semer - c'est le prix à payer pour avoir mes espèces à moi ; sinon, ce serait une agriculture de cueillette, à partir de ce qui pousse spontanément... Chénopodes, plantain, pissenlits... Ou quelques plantes "perpétuelles" - genre rutabaga... ou quelques plantes qui resèment naturellement - par ex le pourpier ou, plus difficilement, la mâche...
Bien entendu, il me faut récolter. Les tomates ou haricots ne "volent" pas du jardin dans mon assiette...
Bien entendu, je tuteure / taille les tomates...
Et donc comme déjà écrit, installé dans une ancienne prairie sèche, sur un versant exposé sud-ouest, je dois arroser et ai donc opté pour le goutte-à-goutte, un "certain" investissement, mais dans la durée... Même si la couverture réduit la consommation d'eau (cf ci-dessus la production échalotes, non arrosées elles...).
Donc en effet, ce n'est pas "sans travail point à la ligne" !
A noter, que toutes ces "opérations" mentionnées, je devrais les faire avec n'importe quelle forme de jardinage (sauf la cueillette de sauvages).
La grosse différence est donc bien au niveau du travail du sol / binage. Dérouler mes rouleaux de foin est un effort sans comparaison avec un bêchage manuel et même mécanique... Et et même beaucoup plus facile qu'installer des toiles plastiques (j'ai fait aussi)... Pour avoir fait avec bêchage / binage, j'en avais abandonné le jardin après mon infarctus. C'est dire si c'est le jour et la nuit !
Enfin, ne jamais oublier que si la couverture du sol est liée à la suppression du travail du sol, c'est aussi la fertilisation du sol, donc une façon d'augmenter la fertilité, la stabilité du sol, sa capacité de rétention (eau, éléments fertilisants...), sans recours à des engrais ou des amendements achetés... C'est l'entretien d'une vie du sol active, dont je pense qu'elle contribue à un équilibre global qui me permet de ne quasiment pas traiter... Qui permet, c'est ma conviction, le développement des mycorhizes dont l'importance commence tout juste à être prise en compte (mobilisation des phosphates du sol)...
C'est donc globalement qu'il faut appréhender l'affaire...
Macro a raison : je passe beaucoup de temps dans mon jardin. Mais souvent je rêvasse... J'observe... Je suis souvent allongé dans mon foin... J'imagine un nouveau développement... Cela me détend de façon incroyable !
Pour info : la clôture électrique m'a coûté 352 euros TTC livrée.
Le goutte-à-goutte, j'ai acquis par "tranches". Je peux essayer de chiffrer un jour, sur la base des prix catalogue des systèmes. A la louche, au très gros pif, c'est du même ordre de grandeur : 300 à 500 euros TTC max ! Plutôt du coté de 300, je pense...
Bien entendu, il me faut encore planter ou semer - c'est le prix à payer pour avoir mes espèces à moi ; sinon, ce serait une agriculture de cueillette, à partir de ce qui pousse spontanément... Chénopodes, plantain, pissenlits... Ou quelques plantes "perpétuelles" - genre rutabaga... ou quelques plantes qui resèment naturellement - par ex le pourpier ou, plus difficilement, la mâche...
Bien entendu, il me faut récolter. Les tomates ou haricots ne "volent" pas du jardin dans mon assiette...
Bien entendu, je tuteure / taille les tomates...
Et donc comme déjà écrit, installé dans une ancienne prairie sèche, sur un versant exposé sud-ouest, je dois arroser et ai donc opté pour le goutte-à-goutte, un "certain" investissement, mais dans la durée... Même si la couverture réduit la consommation d'eau (cf ci-dessus la production échalotes, non arrosées elles...).
Donc en effet, ce n'est pas "sans travail point à la ligne" !
A noter, que toutes ces "opérations" mentionnées, je devrais les faire avec n'importe quelle forme de jardinage (sauf la cueillette de sauvages).
La grosse différence est donc bien au niveau du travail du sol / binage. Dérouler mes rouleaux de foin est un effort sans comparaison avec un bêchage manuel et même mécanique... Et et même beaucoup plus facile qu'installer des toiles plastiques (j'ai fait aussi)... Pour avoir fait avec bêchage / binage, j'en avais abandonné le jardin après mon infarctus. C'est dire si c'est le jour et la nuit !
Enfin, ne jamais oublier que si la couverture du sol est liée à la suppression du travail du sol, c'est aussi la fertilisation du sol, donc une façon d'augmenter la fertilité, la stabilité du sol, sa capacité de rétention (eau, éléments fertilisants...), sans recours à des engrais ou des amendements achetés... C'est l'entretien d'une vie du sol active, dont je pense qu'elle contribue à un équilibre global qui me permet de ne quasiment pas traiter... Qui permet, c'est ma conviction, le développement des mycorhizes dont l'importance commence tout juste à être prise en compte (mobilisation des phosphates du sol)...
C'est donc globalement qu'il faut appréhender l'affaire...
Macro a raison : je passe beaucoup de temps dans mon jardin. Mais souvent je rêvasse... J'observe... Je suis souvent allongé dans mon foin... J'imagine un nouveau développement... Cela me détend de façon incroyable !
Pour info : la clôture électrique m'a coûté 352 euros TTC livrée.
Le goutte-à-goutte, j'ai acquis par "tranches". Je peux essayer de chiffrer un jour, sur la base des prix catalogue des systèmes. A la louche, au très gros pif, c'est du même ordre de grandeur : 300 à 500 euros TTC max ! Plutôt du coté de 300, je pense...
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Ahmed a écrit :
il convient donc de lui rendre hommage!
.
Pour l'hommage, attendre que je sois mort. Une stèle : "Ici git un gros fainéant ! Les vers l'ont eu !" ????
Je veux juste témoigner de ce qu'il est possible de faire. Les uns vont "critiquer" et continuer à leur façon... D'autres copier en partie... D'autres peut-être copier intégralement... D'autres lire et ne rien faire ! C'est normal.
Certaines critiques m’amènent à préciser...
D'autres peuvent nourrir une nouvelle idée...
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Je préfère te rendre hommage de ton vivant*!
C'est d'ailleurs plus crédible: les morts étant par nature inoffensifs, il est d'usage de leur prêter des qualités aussi remarquables que soudaines!
C'est pourquoi j'insiste sur l'intérêt, non seulement agronomique, mais beaucoup plus général, d'une voix discordante qui s'écarte résolument du discours moralisateur sur l'importance du travail, en tant que "valeur" constitutive de l'humanité de chacun...
*Je reste cependant à ta disposition pour un éventuel discours funèbre assez éloigné des poncifs habituels, mais ce serait, crois-le bien, à contrecœur...
C'est d'ailleurs plus crédible: les morts étant par nature inoffensifs, il est d'usage de leur prêter des qualités aussi remarquables que soudaines!
C'est pourquoi j'insiste sur l'intérêt, non seulement agronomique, mais beaucoup plus général, d'une voix discordante qui s'écarte résolument du discours moralisateur sur l'importance du travail, en tant que "valeur" constitutive de l'humanité de chacun...
*Je reste cependant à ta disposition pour un éventuel discours funèbre assez éloigné des poncifs habituels, mais ce serait, crois-le bien, à contrecœur...
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Ahmed a écrit :
il est d'usage de leur prêter des qualités aussi remarquables que soudaines! ...
Absolument ! Le pilier de bar qui a rendu malheureuse toute sa famille sera, ce jour là, "un camarade fidèle qui avait toujours 5 minutes pour ses amis..." ou celui qui cognait sa femme "un homme ayant toujours un geste pour son épouse..."
Donc vas-y de mon vivant, en effet. J'aurais un droit de réponse !
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