Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Un complément, par rapport aux coûts : un des investissements que j'ai oublié, ce sont les livres...
Mais la culture, cela ne compte pas même si ça coûte ?
Et je ne compte pas dans mon "jardin", cet autre jardin secret qu'est ma (petite) collection de plantes à caudex, dont certaines m'ont coûté jusqu'à 50 euros... ET même, certaines ont crevé ! [pas toujours simple à manier, ces plantes un peu spéciales !]
Mais une passion, cela ne se mesure pas en euros...
Mais la culture, cela ne compte pas même si ça coûte ?
Et je ne compte pas dans mon "jardin", cet autre jardin secret qu'est ma (petite) collection de plantes à caudex, dont certaines m'ont coûté jusqu'à 50 euros... ET même, certaines ont crevé ! [pas toujours simple à manier, ces plantes un peu spéciales !]
Mais une passion, cela ne se mesure pas en euros...
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Forteresse à prendre !
Voilà donc trois images de cette "électrification" :
C'est en fait, une double clôture :
- les piquets noirs, avec 3 hauteurs étagées de fils, pour les sangliers
- les piquets blancs, façon "chevaux", avec un fil haut, pour les biches
Le bas du jardin, avec :
- au premier plan, la "prairie" sur laquelle j'ai installé au printemps, les cucurbitacées ; sur l'herbe, j'avais mis du carton, puis des tontes de gazon ; là, on vient de rajouter le foin que j'ai fait dans les endroits où l’agriculteur ne passait pas avec son tracteur
- au second plan le cabanon de jardin et le bosquet, chez le voisin, dans lequel nichent les sangliers...
Voilà donc trois images de cette "électrification" :
C'est en fait, une double clôture :
- les piquets noirs, avec 3 hauteurs étagées de fils, pour les sangliers
- les piquets blancs, façon "chevaux", avec un fil haut, pour les biches
Le bas du jardin, avec :
- au premier plan, la "prairie" sur laquelle j'ai installé au printemps, les cucurbitacées ; sur l'herbe, j'avais mis du carton, puis des tontes de gazon ; là, on vient de rajouter le foin que j'ai fait dans les endroits où l’agriculteur ne passait pas avec son tracteur
- au second plan le cabanon de jardin et le bosquet, chez le voisin, dans lequel nichent les sangliers...
Dernière édition par Did67 le 06/08/15, 22:33, édité 1 fois.
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Promesse de record ?
Au passage, cette photo des oignons.
Ecartement des pieds : environ 10 cm. Aujourd'hui, les bulbes se touchent presque !
Ecartement entre rangs : environ 25 cm.
La parcelle :
- ancienne partie de mon ancien jardin, un peu épuisée
- foin déroulé à l'automne
- plantation de petits bulbes du commerce, dans des sillons, au printemps
- quelques passages furtifs pour arracher l'une ou l'autre adventice (comme écrit plus haut - ou ailleurs ? - peut-être une vingtaine, essentiellement dans les sillons...
[les fins observateurs verront un laiteron en haut près du bord droit de la photo ; et une graminée au milieu à droite ; j'arracherai lors de la récolte, pour nettoyer un peu et semer de la mâche dans les mêmes sillons...]
- un tour d'eau (goutte-à-goutte) au moment de la canicule
Là, je laisse dessécher sur pied avant de récolter. Cela promet ! Rendement maximum pour un travail minimum [mais pas nul !]
Au passage, cette photo des oignons.
Ecartement des pieds : environ 10 cm. Aujourd'hui, les bulbes se touchent presque !
Ecartement entre rangs : environ 25 cm.
La parcelle :
- ancienne partie de mon ancien jardin, un peu épuisée
- foin déroulé à l'automne
- plantation de petits bulbes du commerce, dans des sillons, au printemps
- quelques passages furtifs pour arracher l'une ou l'autre adventice (comme écrit plus haut - ou ailleurs ? - peut-être une vingtaine, essentiellement dans les sillons...
[les fins observateurs verront un laiteron en haut près du bord droit de la photo ; et une graminée au milieu à droite ; j'arracherai lors de la récolte, pour nettoyer un peu et semer de la mâche dans les mêmes sillons...]
- un tour d'eau (goutte-à-goutte) au moment de la canicule
Là, je laisse dessécher sur pied avant de récolter. Cela promet ! Rendement maximum pour un travail minimum [mais pas nul !]
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Et les résultats sont.....
Cette fois-ci, le verdict est tombé : j'ai récolté il y a deux ou trois jours, rangée par rangée (il suffit de tirer sur la "queue" !) ; j'ai séparé chaque ligne dans une cagette... Je viens de nettoyer et peser.
Deux photos pour situer, avant récolte, l'écartement des rangs (un segment de mètre-pliant fait 20 cm) :
On voit que l'écartement se situe entre 20 et 25 cm [je ne prends pas la peine de prendre un mètre quand je jardine : ma main ouverte = 20 cm ; la largeur de mon poing = 10 cm ; je me débrouille avec ça ; ce n'est donc pas d'équerre !]
L'écartement sur le rang est d’environ 10 à 12 cm :
A noter, pour reprendre un sujet évoqué plus haut : on aperçoit, de ci, de là, une adventice ; elles ne me gênent pas car en arrachant les oignons, je les arrache, en passant, et laisserai place nette pour le semis de mâche à suivre...
A noter aussi : la sécheresse a fait qu'il reste encore une bonne couche de foin. Celui-ci est sec. Les vers de terre se sont réfugiés en profondeur. La couverture du sol, après s'être réduite au printemps / début de l'été, c'est, cette année, stabilisée, là, où l'an dernier, au moment de la récolte, il ne restait plus grand chose !
J'ai donc sérié la récolte du "bas vers le haut", en 4 rangs :
a) rang 1 :
C'est le seul où les oignons avaient été plantés directement à travers le foin, avec le plantoir...
Il n'y a eu aucun autre travail... sauf bien entendu, étendre le foin à l'automne, planter à travers le foin au printemps et récolter.
[NB : toutes les photos comportent l'intégralité de la récolte d'une ligne, sans aucun tri ; les plus petits bulbes ont été mis en bas ; une pièce de 2 euros se trouve toujours en bas de la photo pour l'échelle]
Le poids de la récolte (nettoyée) est de 9,8 kg.
La ligne était un peu plus longue que les autres, environ 9 mètres. En se basant sur un écartement de 25 cm, cela fait une surface de 2,25 m². Ce serait un rendement équivalent de 43,5 t / ha.
Je pense qu'on est plutôt vers 2 m² et un rendement d'une cinquantaine de tonnes / ha.
b) rang 2 :
Les rangs 2 à 4 ont été plantés dans un sillon ouvert dans le foin au couteau. La plantation était donc un peu plus "fatigante" !
Il y a aussi eu quelques jours d'écart (ces 3 rangs ont été plantés en premier).
Poids : 10,1 kg
Longueur : 8 m
Soit une surface de 1,6 à 1,8 m²
Rendement équivalent : 50 à 63 tonnes / ha
c) rang 3
Poids : 8,5 kg
Longueur / surface : idem
Rendement : 45 à 53 tonnes / ha
d) rang 4
A été un peu dérangé par les sangliers... Quelques pieds arrachés, d'autres "enterrés"...
Poids : 9,6 kg
Rendement équivalent : 55 à 60 tonnes /ha.
Et pour pas que certains croient que j'ai photographié plusieurs fois les mêmes oignons, une photo de groupe :
Conclusions :
a) le plus fastidieux a été de nettoyer tout ça : environ 3 heures ; macro a raison, ce n'est pas une méthode "sans travail" !
b) je considère que la "méthode" donne des rendements tout à fait dans les normes des cultures intensives ou du "bio"...
c) il n'y a aucun avantage visible à ouvrir des sillons ; je ne le ferai plus !
[on avait déjà vu que c'était pareil pour les échalotes !]
d) janic, sur un autre fil, m'avait interpelé sur la signification de "plus que bio" : j'invite les lecteurs à parcourir les "recettes" utilisées en agriculture "bio", pour voir les différences :
http://www.itab.asso.fr/downloads/fiche ... oignon.pdf
http://rhone-alpes.synagri.com/synagri/ ... penElement
A noter : je n'avais pas fait de pesée l'an dernier, mais le résultat "visuel" était grosso modo le même !
Et pour rappel, quelques photos juste après la levée :
... et un peu plus tard :
Reste plus qu'à faire la fête, bien l'arroser et finir avec ... une soupe à l'oignon !
Cette fois-ci, le verdict est tombé : j'ai récolté il y a deux ou trois jours, rangée par rangée (il suffit de tirer sur la "queue" !) ; j'ai séparé chaque ligne dans une cagette... Je viens de nettoyer et peser.
Deux photos pour situer, avant récolte, l'écartement des rangs (un segment de mètre-pliant fait 20 cm) :
On voit que l'écartement se situe entre 20 et 25 cm [je ne prends pas la peine de prendre un mètre quand je jardine : ma main ouverte = 20 cm ; la largeur de mon poing = 10 cm ; je me débrouille avec ça ; ce n'est donc pas d'équerre !]
L'écartement sur le rang est d’environ 10 à 12 cm :
A noter, pour reprendre un sujet évoqué plus haut : on aperçoit, de ci, de là, une adventice ; elles ne me gênent pas car en arrachant les oignons, je les arrache, en passant, et laisserai place nette pour le semis de mâche à suivre...
A noter aussi : la sécheresse a fait qu'il reste encore une bonne couche de foin. Celui-ci est sec. Les vers de terre se sont réfugiés en profondeur. La couverture du sol, après s'être réduite au printemps / début de l'été, c'est, cette année, stabilisée, là, où l'an dernier, au moment de la récolte, il ne restait plus grand chose !
J'ai donc sérié la récolte du "bas vers le haut", en 4 rangs :
a) rang 1 :
C'est le seul où les oignons avaient été plantés directement à travers le foin, avec le plantoir...
Il n'y a eu aucun autre travail... sauf bien entendu, étendre le foin à l'automne, planter à travers le foin au printemps et récolter.
[NB : toutes les photos comportent l'intégralité de la récolte d'une ligne, sans aucun tri ; les plus petits bulbes ont été mis en bas ; une pièce de 2 euros se trouve toujours en bas de la photo pour l'échelle]
Le poids de la récolte (nettoyée) est de 9,8 kg.
La ligne était un peu plus longue que les autres, environ 9 mètres. En se basant sur un écartement de 25 cm, cela fait une surface de 2,25 m². Ce serait un rendement équivalent de 43,5 t / ha.
Je pense qu'on est plutôt vers 2 m² et un rendement d'une cinquantaine de tonnes / ha.
b) rang 2 :
Les rangs 2 à 4 ont été plantés dans un sillon ouvert dans le foin au couteau. La plantation était donc un peu plus "fatigante" !
Il y a aussi eu quelques jours d'écart (ces 3 rangs ont été plantés en premier).
Poids : 10,1 kg
Longueur : 8 m
Soit une surface de 1,6 à 1,8 m²
Rendement équivalent : 50 à 63 tonnes / ha
c) rang 3
Poids : 8,5 kg
Longueur / surface : idem
Rendement : 45 à 53 tonnes / ha
d) rang 4
A été un peu dérangé par les sangliers... Quelques pieds arrachés, d'autres "enterrés"...
Poids : 9,6 kg
Rendement équivalent : 55 à 60 tonnes /ha.
Et pour pas que certains croient que j'ai photographié plusieurs fois les mêmes oignons, une photo de groupe :
Conclusions :
a) le plus fastidieux a été de nettoyer tout ça : environ 3 heures ; macro a raison, ce n'est pas une méthode "sans travail" !
b) je considère que la "méthode" donne des rendements tout à fait dans les normes des cultures intensives ou du "bio"...
c) il n'y a aucun avantage visible à ouvrir des sillons ; je ne le ferai plus !
[on avait déjà vu que c'était pareil pour les échalotes !]
d) janic, sur un autre fil, m'avait interpelé sur la signification de "plus que bio" : j'invite les lecteurs à parcourir les "recettes" utilisées en agriculture "bio", pour voir les différences :
http://www.itab.asso.fr/downloads/fiche ... oignon.pdf
http://rhone-alpes.synagri.com/synagri/ ... penElement
A noter : je n'avais pas fait de pesée l'an dernier, mais le résultat "visuel" était grosso modo le même !
Et pour rappel, quelques photos juste après la levée :
... et un peu plus tard :
Reste plus qu'à faire la fête, bien l'arroser et finir avec ... une soupe à l'oignon !
Dernière édition par Did67 le 20/08/15, 22:11, édité 1 fois.
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Quelques nouvelles des "emmerdeurs" !
1) Plus de nouvelles des sangliers, depuis la mise en place de la clôture il y a une semaine. Ce n'est pas assez pour conclure. Mais suffisant pour que le moral remonte !
2) Plus de nouvelles des biches. Les fraisiers retrouvent des feuilles. Et même quelques fleurs et de futurs fruits !
3) La chasse aux rats-taupiers se poursuit. Je comprends mieux leur comportement.
Il est essentiel de repérer là où ils passent à l'attaque : un petit tour dans le jardin en fin d'après-midi, l'oeil aux aguets : tiens, ce bouquet de persil un peu trop flétri ? Tirer légèrement : aïe, presque plus de racines : c'est là que cela se passe. !
Un autre jour, ce sera l'artichaut qui fait la tête...
Ou une carotte "aplatie" !
Discrètement placer un piège (en mettant le moins de terre possible dans la galerie et en rebouchant le tour du piège - je mets du foin ; le rat-taupier fuit la lumière et viendra boucher le trou avec de la terre ; ce faisant, il déclenche le piège sans se faire prendre).
Résultat garanti à 50 %.
[les autres 50 %, c'est quand le rat-taupier pousse la terre devant lui ; il déclenche le piège, très sensible, avec la terre, mais ne se fait pas prendre ! On se retrouve alors avec un piège rempli de terre. Je le replace. Des fois, cela marche au second coup. Des fois pas, la bestiole semble avoir compris la menace !
A noter : je ne prends pas de gants, ni aucune précaution en manipulant les pièges. La bestiole ne semble pas du tout sensible aux odeurs.
Mais en tout cas, par rapport à l'année passée, au prix de cette attention, le partage me semble beaucoup plus équitable : si j'y laisse encore quelques carottes, quelques pieds de persil, un artichaut, assez souvent, j'arrive à stopper les attaques et j'ai encore largement de quoi me nourrir [l'année passée, tout le persil et tous les céleris y étaient passés, sans exception !]
Donc, plein d'espoirs !!!!!!!!!
1) Plus de nouvelles des sangliers, depuis la mise en place de la clôture il y a une semaine. Ce n'est pas assez pour conclure. Mais suffisant pour que le moral remonte !
2) Plus de nouvelles des biches. Les fraisiers retrouvent des feuilles. Et même quelques fleurs et de futurs fruits !
3) La chasse aux rats-taupiers se poursuit. Je comprends mieux leur comportement.
Il est essentiel de repérer là où ils passent à l'attaque : un petit tour dans le jardin en fin d'après-midi, l'oeil aux aguets : tiens, ce bouquet de persil un peu trop flétri ? Tirer légèrement : aïe, presque plus de racines : c'est là que cela se passe. !
Un autre jour, ce sera l'artichaut qui fait la tête...
Ou une carotte "aplatie" !
Discrètement placer un piège (en mettant le moins de terre possible dans la galerie et en rebouchant le tour du piège - je mets du foin ; le rat-taupier fuit la lumière et viendra boucher le trou avec de la terre ; ce faisant, il déclenche le piège sans se faire prendre).
Résultat garanti à 50 %.
[les autres 50 %, c'est quand le rat-taupier pousse la terre devant lui ; il déclenche le piège, très sensible, avec la terre, mais ne se fait pas prendre ! On se retrouve alors avec un piège rempli de terre. Je le replace. Des fois, cela marche au second coup. Des fois pas, la bestiole semble avoir compris la menace !
A noter : je ne prends pas de gants, ni aucune précaution en manipulant les pièges. La bestiole ne semble pas du tout sensible aux odeurs.
Mais en tout cas, par rapport à l'année passée, au prix de cette attention, le partage me semble beaucoup plus équitable : si j'y laisse encore quelques carottes, quelques pieds de persil, un artichaut, assez souvent, j'arrive à stopper les attaques et j'ai encore largement de quoi me nourrir [l'année passée, tout le persil et tous les céleris y étaient passés, sans exception !]
Donc, plein d'espoirs !!!!!!!!!
Dernière édition par Did67 le 12/08/15, 19:32, édité 1 fois.
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- Econologue expert
- Messages : 20224
- Inscription : 29/10/10, 13:27
- Localisation : bourgogne
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did67 bonjour
Je persiste et signe. Je ne suis pas ingénieur agricole, même pas agriculteur et pire je ne suis même pas un « bon » jardinier. Mais je me suis passionné, à l’époque, sur l’AB par des « puristes idéalistes » et on ne peux que constater qu’il y a effectivement, dans certains cas, loin de la coupe aux lèvres. (Pour prendre une comparaison, en tant que théologien autodidacte, je constate qu’il y a loin des évangiles aux églises dites chrétiennes. C’est dommage mais c’est une dure réalité. Cà n’en retire pas pour autant que ce sont ces évangiles qui sont la référence et non les dogmes et coutumes des différentes églises en question)
Donc ces sites ne sont pas, à mes yeux, du véritable bio tel qu’il devrait être. Mais les agriculteurs ont des nécessités de récolter pour vivre même au prix de quelques compromissions, plus ou moins importantes. Par exemple, la monoculture de l’oignon est bien pratique alors que (dans l’idéal) ce sont la polyculture, le non labour, la couverture de sol, qui devraient être la norme.
Donc tu n’es pas plus que bio, ce sont les autres modes de culture qui sont moins bio qu’ils le devraient ou le pourraient.
NB: le second site concerne, aussi, les conversions qui ne doivent pas décourager les agriculteurs désireux de changement.
janic, sur un autre fil, m'avait interpelé sur la signification de "plus que bio" : j'invite les lecteurs à parcourir les "recettes" utilisées en agriculture "bio", pour voir les différences :
http://www.itab.asso.fr/downloads/fiche ... oignon.pdf
http://rhone-alpes.synagri.com/synagri/ ... penElement
Je persiste et signe. Je ne suis pas ingénieur agricole, même pas agriculteur et pire je ne suis même pas un « bon » jardinier. Mais je me suis passionné, à l’époque, sur l’AB par des « puristes idéalistes » et on ne peux que constater qu’il y a effectivement, dans certains cas, loin de la coupe aux lèvres. (Pour prendre une comparaison, en tant que théologien autodidacte, je constate qu’il y a loin des évangiles aux églises dites chrétiennes. C’est dommage mais c’est une dure réalité. Cà n’en retire pas pour autant que ce sont ces évangiles qui sont la référence et non les dogmes et coutumes des différentes églises en question)
Donc ces sites ne sont pas, à mes yeux, du véritable bio tel qu’il devrait être. Mais les agriculteurs ont des nécessités de récolter pour vivre même au prix de quelques compromissions, plus ou moins importantes. Par exemple, la monoculture de l’oignon est bien pratique alors que (dans l’idéal) ce sont la polyculture, le non labour, la couverture de sol, qui devraient être la norme.
Donc tu n’es pas plus que bio, ce sont les autres modes de culture qui sont moins bio qu’ils le devraient ou le pourraient.
NB: le second site concerne, aussi, les conversions qui ne doivent pas décourager les agriculteurs désireux de changement.
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J'ai oublié de préciser que pour ce qui est "bio", je m'en tiens à la définition légale, commerciale.
Et donc aux produits labellisés "bio" que le commun des mortels trouve dans les magasins.
Pas un quelconque "bio idéalisé des pionniers" ou "un bio idéal comme le rêve janic"...
Et ce "bio ayant une existence réelle et courante", celui que va rencontrer le consommateur lambda que ce soit dans une chaine d'hyper ou dans des magasins spécialisés, il est produit, au mieux, comme indiqué dans les références que j'ai données [au pire, il vient sans grandes garanties réelles, même si pourvu d'un certificat - acheté -, d'Egypte ou de je ne sais-où].
Je suis désolé, mais ton "bio idéal", c'est un peu comme Dieu : ne le trouve que ceux qui y croient ! Et à partir de là, tout est possible. Le meilleur (j'ai rencontré des croyants formidables, j'ai passé des nuits au fin du Tchad à discuter avec un père jésuite, etc...]. Et le pire [j'ai aussi rencontré des croyants terrifiants même si je n'ai pas rencontré daesch !].
La seule base de discussion "réelle" est, pour moi, le "bio" tel que labellisé. Le reste, je ne peux rien en dire : je ne sais pas ce que c'est, ni où cela se trouve, ni comment cela se définit.
Et donc aux produits labellisés "bio" que le commun des mortels trouve dans les magasins.
Pas un quelconque "bio idéalisé des pionniers" ou "un bio idéal comme le rêve janic"...
Et ce "bio ayant une existence réelle et courante", celui que va rencontrer le consommateur lambda que ce soit dans une chaine d'hyper ou dans des magasins spécialisés, il est produit, au mieux, comme indiqué dans les références que j'ai données [au pire, il vient sans grandes garanties réelles, même si pourvu d'un certificat - acheté -, d'Egypte ou de je ne sais-où].
Je suis désolé, mais ton "bio idéal", c'est un peu comme Dieu : ne le trouve que ceux qui y croient ! Et à partir de là, tout est possible. Le meilleur (j'ai rencontré des croyants formidables, j'ai passé des nuits au fin du Tchad à discuter avec un père jésuite, etc...]. Et le pire [j'ai aussi rencontré des croyants terrifiants même si je n'ai pas rencontré daesch !].
La seule base de discussion "réelle" est, pour moi, le "bio" tel que labellisé. Le reste, je ne peux rien en dire : je ne sais pas ce que c'est, ni où cela se trouve, ni comment cela se définit.
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Beau coup d'oeil !
Mais patience, camarade, patience !!!
Les oignons rouges sont un semis à partir de graines ramenées de Ténérife. J'ai beaucoup aimé là-bas certains plats cuisinés avec ces oignons...
Coup de chance, à la boutique de l'aéroport, un fleuriste avec des sachets de semences ! Dont cet oignon ! [en plus de ma plante à caudex !]
Mais là, comme il a été semé, et plus tard encore, il est encore tout vert. Je lui ai mis une ligne d'irrigation, vu la canicule (qui persiste - en dehors d'une pluie d'une vingtaine de mm, rien !)
Mais donc pas encore question de les arracher...
Mais je rendrai compte (rendement).
Mon objectif est de laisser quelques bulbes pour qu'ils montent en graine l'année prochaine (je crains ne pouvoir me payer un voyage à Ténérife tous les hivers !). Si cela marche, n'hésite pas à me relancer dans un an et je t'en enverrai un peu - de graines ! - avec plaisir (en fonction de ma récolte de graines !).
[PS : as-tu poursuivi ton intention, un temps évoquée, d'essayer le paillage au foin ?]
Mais patience, camarade, patience !!!
Les oignons rouges sont un semis à partir de graines ramenées de Ténérife. J'ai beaucoup aimé là-bas certains plats cuisinés avec ces oignons...
Coup de chance, à la boutique de l'aéroport, un fleuriste avec des sachets de semences ! Dont cet oignon ! [en plus de ma plante à caudex !]
Mais là, comme il a été semé, et plus tard encore, il est encore tout vert. Je lui ai mis une ligne d'irrigation, vu la canicule (qui persiste - en dehors d'une pluie d'une vingtaine de mm, rien !)
Mais donc pas encore question de les arracher...
Mais je rendrai compte (rendement).
Mon objectif est de laisser quelques bulbes pour qu'ils montent en graine l'année prochaine (je crains ne pouvoir me payer un voyage à Ténérife tous les hivers !). Si cela marche, n'hésite pas à me relancer dans un an et je t'en enverrai un peu - de graines ! - avec plaisir (en fonction de ma récolte de graines !).
[PS : as-tu poursuivi ton intention, un temps évoquée, d'essayer le paillage au foin ?]
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