bananahamac a écrit :La planche de culture est située le long de la clôture, exposée sud-est. En été il y a du soleil à partir de 8h30 environ. Je pensais utiliser la hauteur du mur pour cultiver (faire grimper les concombres le long d'un treillage adossé au mur par exemple, ou accrocher des jardinières assez profondes et y installer des fraisiers?). Du coup aussi cultiver les patates dans un grand bac (sans fond comme tu le conseilles, c'est une bonne idée pour les vers et les champignons) adossé le long de ce mur. Donc il n'y aura pas beaucoup d'incidence sur l'ombre portée, uniquement au nord de ce bac. Et devant le bac à patates, planter d'autres choses, qui feront de l'ombre au bac en lui même mais pas au feuillage des patates...
Bon sinon depuis que je lis ce post, je fais vraiment beaucoup plus attention à ce qui m'entoure! C'est fou comme tu m'as ouvert les yeux Did. J'ai notamment pu observer des turricules dans la pelouse, et en soulevant une planche le long de ma maison, il y avait 3 gros vers
et aussi des petites limaces... d'ailleurs grâce à toi je sais maintenant ce que sont ces "crottes" de terre!
Concernant le pourrissement des oignons, ma questions était plutôt au niveau de la culture, pas du stockage. Tous les oignons, ails, échalotes que tu as cultivé étaient sains?
1) Mur sud-est : idéal !!!! Soleil du matin...
TU peux en effet, le valoriser par tout ce qui grimpe, le plus haut possible (2 m ou plus), à condition de bine "booster" le sol en-dessous...
Cela peut être : petit-pois en début d'année (résistants au froid), concombre, haricots à rames... Mais c'est aussi un endroit idéal pour des tomates (le mur stocke la chaleur du jour pour la nuit ; il n'y a aura pas de condensation sur les feuilles ; normalement, tu auras pas / peu de mildiou sans traiter. Si en plus tu mets une "casquette" façon marquise pour pas qu'il pleuve dessus, tu peux avoir des tomates jusqu'en octobre... Bien entendu, un fruitier en espalier (taillé en une sorte d'arbre plat) peut être quelque chose de très... tentant !
Après, oui, des tonneaux entre tout ça, que tu remplis et qu'ensuite tu traites sans remuer la terre, avec de la matière organique en surface, peuvent compléter le dispositif.
2) Tu es la deuxième à exprimer sous une forme ou une autre que désormais, ils regardent la nature différemment et "ils voient" des choses. C'est le plus beau compliment qu'on puisse me faire. Et cela me motive pour déployer tous ces "efforts"...
3) Non, non : aucun pourrissement pendant la culture, malgré la gadoue de cette année : pas un seul plant de malade ! Ni parmi l’ail (en partie cultivé dans les fraises ou entre les carottes), ni parmi les échalotes ou oignons (entre les rangs desquels j'avais planté des salades).
Cette crainte est sans fondement dans un un sol vivant. Je pense que c'est le fruit d'une activité très intense, avec des "fongivores" (des organismes vivants qui "mangent" les champignons) qui sont eux aussi stimulés et qui mangent les champignons - les bons, et les mauvais. Donc c'est "propre". C'était une conviction.
Dans le cadre de l'écriture de mon livre, j'ai fait des recherches et j'ai trouvé le compte-rendu d'une expérience qui montre cela de façon spectaculaire. Je le développerai [comme dit par mixieer je crois, je ne peux pas tout mettre ici sous forme de scoops !]