Swiss_Knight a écrit :
D'ailleurs à ce sujet, disposes-tu de toilettes sèches ?).
Pour ne pas donner l'impression de me "défiler", je reprends cela. Le reste est toujours en standby, car beaucoup plus complexe. C'est presque le "coeur" du livre !!!
Donc, non, je n'ai pas de toilettes sèches.
Ma maison est une maison des années 95, assez conventionnelle. Si je suis sensible à mon "empreinte écologique", je suis plutôt quelqu'un de "conventionnel".
Les améliorations apportées à mon "bilan" concerne la chaudière à granulé de bois, un chauffe-eau solaire, une gestion plus fine du chauffage, des éclairages aux LED, des suppressions de veilles... Aussi deux voitures au GPL, dont une C1 qui est le véhicule de base depuis que les enfants sont grands...
Mais pour le reste, il vous faut imaginer quelqu'un d'assez conventionnel. Je vais aux supermarchés. J'achète parfois sur internet. Je pars en vacances parfois en avion. Etc.
Cependant, en ce qui concerne les toilettes, j'ai un système pas tout à fait légal mais qui recycle les éléments... par voie liquide. Les toilettes vont dans une fosse "toutes eaux", dont le produit est stocké dans une autre fosse et régulièrement épandus sur ma pelouse ou sur ce qui me reste de prairies naturelles. Et les produits de ces espaces sont utilisés pour "pailler" on potager. C'est donc une voie humide et indirecte.
Je suis en train d'installer 9 cuves d'1 m3 pour recueillir l'eau de pluie, d'abord dans la perspective d'essayer une serre. Accessoirement, les toilettes seront branchés dessus (j'ai la chance d'avoir une colonne d'eau alimentant les deux WC, que je peux "détourner" et brancher sur une pompe branchée sur les cuves ; ce n'est hélas pas toujours le cas avec les réseaux classiques dans une maison existante).
Je reconnais avoir quelques appréhensions, et ma famille aussi, pour un contact directe. Je doute que les "compostages" soient en général suffisamment bien conduits pour "épurer". J'ai encore connues les années après guerre où on se transmettait les vers par manque d'hygiène... Aujourd’hui, la population est suffisamment saine pour qu'au moins une génération puisse ne rien craindre... Mais je suis pour une rupture de cycle. Par précaution.