Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Je ne faisais même plus de recherche concernant les normes AFNOR, car je savais que c'était payant !
J'ignorais les versions piratées.
J'ignorais les versions piratées.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
sicetaitsimple a écrit :....Et regarder déjà ce que ça donne sans eau oxygénée ni calgon, n'allons pas passer pour un fou auprès de ses proches trop rapidement!
Ce serait à comparer. Mais là, le biais risque d'être plus important que pour le pH ! Car c'est basé sur la sédimentations. Donc les argiles agglomérées, non libérées, non dispersées resteront en "petits grumeaux" et se sédimenteront vite ; elles passeront pour des limons ou du sable...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :sicetaitsimple a écrit :....Et regarder déjà ce que ça donne sans eau oxygénée ni calgon, n'allons pas passer pour un fou auprès de ses proches trop rapidement!
Ce serait à comparer. Mais là, le biais risque d'être plus important que pour le pH ! Car c'est basé sur la sédimentations. Donc les argiles agglomérées, non libérées, non dispersées resteront en "petits grumeaux" et se sédimenteront vite ; elles passeront pour des limons ou du sable...
Tu as raison, ça va forcément amener un biais et une minimisation du pourcentage d'argiles. Une question quand même, j'ai relu ton protocole, tu dis "traiter la terre à l'eau oxygénée". C'est-à-dire? Dans la pratique, on fait comment?
PS; concernant les normes ISO, bien entendu je ne vais pas en chercher tous les jours, disons que ça m'est arrivé quelques fois. En réglé générale, on trouve la version anglaise sur un site quelconque, la version française c'est beaucoup plus rare.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Bonjour à tous
j'espère ne pas reposer une question qui l'a peut-être déjà été ... j'ai parcouru le sommaire du fil pour aller lire les passages qui concernent la question que je me pose et qui, en gros, est : quand on est paresseux , vaut-il mieux pailler directement avec les tontes de gazon, ou faire sécher cette herbe pour la transformer en foin avant de pailler avec ?
Je m'explique : chez moi, c'est 1000 m2 de prairie (pas vraiment du gazon anglais : il y a du chiendent certes, mais aussi pas mal de renoncule dans les coins ombragés, du trèfle rampant, du plantain, de la paquerette et de la violette, ...). Comme le terrain est en pente, personne dans la famille ne se bouscule pour tondre, et souvent on attend que l'herbe soit déjà bien haute avant de s'y mettre. Jusqu'à présent, je mettais cette herbe coupée sur mes planches de potager, plus ou moins mélangée à des feuilles mortes (frêne et noisetier, principalement), surtout au printemps car la tondeuse fait en effet le mélange toute seule comme une grande. Je bénéficie aussi souvent des tontes du voisin, bien plus régulier que moi sur la question, et qui est ravi de se débarrasser de ses sacs d'herbe qu'il n'aura pas à apporter à la déchetterie.
Et je ne vois pas qui dans le coin pourrait me fournir en foin, il me faudrait aller le chercher assez loin ...
Mais comme j'ai un petit abri à bois pas trop occupé en ce moment, je me demandais si je ne pourrais pas tenter d'y faire sécher ces tontes afin de les transformer en foin ? Corrigez-moi si je me trompe : j'ai cru comprendre à vous lire que le foin, étant moins humide, sera moins rapidement attaqué par les microorganismes et disparaitra moins rapidement une fois en place ? Pour un apport en nutriments finalement assez identique à l'herbe fraiche ? Donc le travail que j'aurai à faire en remuant cette herbe pour qu'elle sèche bien sera-t-il compensé par un moindre travail d'épandage ?
j'espère ne pas reposer une question qui l'a peut-être déjà été ... j'ai parcouru le sommaire du fil pour aller lire les passages qui concernent la question que je me pose et qui, en gros, est : quand on est paresseux , vaut-il mieux pailler directement avec les tontes de gazon, ou faire sécher cette herbe pour la transformer en foin avant de pailler avec ?
Je m'explique : chez moi, c'est 1000 m2 de prairie (pas vraiment du gazon anglais : il y a du chiendent certes, mais aussi pas mal de renoncule dans les coins ombragés, du trèfle rampant, du plantain, de la paquerette et de la violette, ...). Comme le terrain est en pente, personne dans la famille ne se bouscule pour tondre, et souvent on attend que l'herbe soit déjà bien haute avant de s'y mettre. Jusqu'à présent, je mettais cette herbe coupée sur mes planches de potager, plus ou moins mélangée à des feuilles mortes (frêne et noisetier, principalement), surtout au printemps car la tondeuse fait en effet le mélange toute seule comme une grande. Je bénéficie aussi souvent des tontes du voisin, bien plus régulier que moi sur la question, et qui est ravi de se débarrasser de ses sacs d'herbe qu'il n'aura pas à apporter à la déchetterie.
Et je ne vois pas qui dans le coin pourrait me fournir en foin, il me faudrait aller le chercher assez loin ...
Mais comme j'ai un petit abri à bois pas trop occupé en ce moment, je me demandais si je ne pourrais pas tenter d'y faire sécher ces tontes afin de les transformer en foin ? Corrigez-moi si je me trompe : j'ai cru comprendre à vous lire que le foin, étant moins humide, sera moins rapidement attaqué par les microorganismes et disparaitra moins rapidement une fois en place ? Pour un apport en nutriments finalement assez identique à l'herbe fraiche ? Donc le travail que j'aurai à faire en remuant cette herbe pour qu'elle sèche bien sera-t-il compensé par un moindre travail d'épandage ?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Que la gazon soit frais ou sec ne changera pas grand chose au fait qu'il s'agit d'un apport peu carboné et riche en azote, qui sera donc vite absorbé. Le foin, tel que l'emploie did, est issu d'herbe assez lignifiée pour établir un compromis entre "boostage" et durée de couverture. Ceci est cohérent avec le but visé qui est de nourrir les organismes du sol et de faire obstacle aux adventices.
Frais, je vois plus le gazon comme un complément à la couche initiale ou en mélange avec des matériaux pauvres en azote, comme les feuilles mortes.
Le faire sécher? Le gazon n'est pas très facile à sécher et la réduction de volume obtenue signale assez la forte teneur en eau: il est alors plus facile à étendre en couche suffisante du fait de sa concentration, mais ce que l'on gagne de ce côté, on l'a déjà perdu avant d'un autre...
Frais, je vois plus le gazon comme un complément à la couche initiale ou en mélange avec des matériaux pauvres en azote, comme les feuilles mortes.
Le faire sécher? Le gazon n'est pas très facile à sécher et la réduction de volume obtenue signale assez la forte teneur en eau: il est alors plus facile à étendre en couche suffisante du fait de sa concentration, mais ce que l'on gagne de ce côté, on l'a déjà perdu avant d'un autre...
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Bonjour,
Un petit message en passant pour remercier Didier et les contributeurs très actifs de ce forum (Ahmed, Sicetaitsimple, etc,...)
J'ai lu les 386 pages du forum et espère en avoir retenu l'essentiel
Grâce à eux, j'ai compris entre autres pourquoi mes fauches tardives compostaient bien et pas les tontes de gazon standard qui partent en bouillasse noirâtre de méthanisation. Et au-delà, qu'il n'est pas indispensable de composter ;)
Désormais au lieu de pester contre les tortillons de terre qui colle, je me réjouis de voir des turricules qui témoignent de l'activité de mes auxiliaires
J'ai également réalisé à quel point la photosynthèse était à la base de quasiment toute notre vie... à part quelques rares bactéries spécialisées capables de trouver leur énergie ailleurs. L'approche énergétique est éclairante (sans jeu de mot ;) )
Je me désole parfois de voir des querelles de clocher (heureusement peu du fait de Didier), du genre Rahbi est un con, Köppel un rêveur, Bouguignon un nul, Schreiber un génie ou un vendu aux marchands de pesticide au choix, etc... Pour moi cela a représenté un cheminement, jamais je ne serais tombé sur les vidéos de Didier si je n'avais pas regardé quasi toutes les vidéos de Bouguignon et Köppel. Parfois, pour casser les habitudes et faire bouger les lignes, il faut des grandes gueules, même imparfaites. Donc je prends les côtés intéressants et laisse de côté les éléments moins intéressants. C'est là que la démarche de Didier, en donnant les bases théoriques de l'agronomie, est d'une grande valeur à mon avis pour les amateurs qui essayent de "faire mieux" à leur petite échelle, en donnant des clefs de compréhension. En dehors des réactions de groupies et des attaques ad hominem stériles.
J'ai obtenu de la "Kommandantur" l'autorisation de passer la moitié du jardin de 200m2 en phénoculture (jardin moyennement intensif, il y aura sans doute des progrès à faire dans ce sens), dans les plaines du jura. Ce qui permettra d'avoir des lignes moitié phénoculture, moitié traditionnel, et de tirer un premier bilan... Encore que je n'ai pas tellement de doute, étant donné ce que j'ai pu observer sous couverture très très partielle cette année (ironie, à l'origine je voulais pailler, et comme je n'avais que quelques tas de foin sous la main, c'est ce que j'ai mis aux innocents les mains pleines ! ), à savoir texture du sol bien plus souple versus béton dans les zones nues traditionnelles exposées aux soleil, sans compter l'effet sur la conservation de l'eau.
Étant donné mes plantes adventices (Cf livres de Ducerf), j'ai un sol déjà très riche en azote, donc j'ai un peu eu peur de l'overdose et j'ai mis une deuxième couche de paille sur une première couche de foin. Cela a représenté une balle de foin d'un bon 1,60m compressée à 380kg d'après l'agriculteur qui me l'a vendue, et une balle de paille de la même dimension (le tout pour 2*50€ + 20€ de livraison, pour ceux que cela intéresse. Sans doute pas le moins cher, mais étant donné ce qui nous attend je pense que tisser un réseau de relations locales est important), le tout pour environ 100m2. Le déroulage des balles sur le terrain a été l'occasion de franches rigolades...
Un paysagiste voisin ne savait plus quoi faire de son broyat de branches, le carré de fraises de l'année prochaine est déjà recouvert Je planterai les fraises avec un peu de compost (disponible) pour limiter l'effet dépressif sur l'azote la première année. Il m'a malheureusement donné aussi du broyat de résineux, y compris thuyas. En diluant, je pense que ça passera. Et au pire, je paillerai les thuyas qui restent de la grande période des haies de thuyas avec, ça ne devrait pas leur faire de mal !
Disposant d'un tracteur de petite puissance (30ch) et me posant un certain nombre de questions sur l'avenir, j'ai demandé à Baertschi des précisions sur leur murocut (qui permet de trancher le foin pour planter dedans), ils n'ont hélas jamais répondu. Je ne sais pas si des gens du forum ont obtenu plus d'informations sur cet équipement ?
Je crains qu'il ne soit dimensionné que pour les machines de forte puissance, ce qui quelque part est un peu une hérésie (si l'on est en non labour, ce genre de machines est bien trop lourd, et fait des ornières monstres... je pense qu'en maraîchage, l'avenir est plutôt au gros motoculteur / petit tracteur - en dimension d'auxiliaire j'entends, pas pour retourner le sol).
Quelques questions :
- Ahmed (je crois) a dit quelque part qu'il ne fallait pas pailler des arbres au BRF jusqu'au contact du tronc. Pourquoi ?
- Si j'en crois G. Ducerf, les cassissiers / groseilliers prospèrent dans les zones plutôt en anaérobiose et très humides. Est-ce qu'un "paillage" au carton ne pourrait pas recréer cet environnement ? J'ai "paillé" au carton un des pieds replantés cette année (c'était avant de lire les pages du fil liées à l'intérêt très limité du paillage carton), cela a été le plus beau des plants de cette année (je conviens que l'échantillon est faible et la méthode approximative). Au demeurant les prochains plants seront mis de l'autre côté du terrain, où les adventices (prêles) indiquent une disponibilité en eau bien supérieure. Ce qui était le choix d'implantation de mon grand-père à l'époque.....
- Est-ce qu'il y a quelque part des explications pour la taille des arbres fruitiers du paresseux ? pour le moment je n'ai pas l'impression d'avoir trouvé d'équivalent au potager du paresseux, appliqué aux arbres fruitiers ? A part pailler au BRF au sol...
- Je rejoins une question du forum ci-dessus, en pratique, que veut dire "traiter l'échantillon de sol à l'eau oxygénée", et pour quelle force d'eau oxygénée ? Je soupçonne avoir une terre limoneuse, mais j'aurais aimé faire le test pour en avoir cœur net.
- Pour les serres d'été, avez-vous regardé ce que propose C. Köppel ? Sa démarche d'avoir des serres étroites pour bénéficier de l'eau de pluie et limiter la sodisation du sol ne me semble pas idiote au premier abord... J'ai déjà réussi à faire passer partiellement la phénoculture cette année, je crains de ne pas pouvoir faire passer une serre
Si tout va bien, je devrais pouvoir faire un modeste retour d'expérience d'ici la fin de l'année.
Encore merci pour l'énorme travail de partage des connaissances effectué jusque là, et pour l'honnêteté intellectuelle rare.
(Mon message n'est pas si petit, finalement....)
J'espère que le livre avance bien, il est certain que je l’achèterai. En attendant impatiemment la suite, avec la culture sous couvert vivant
Bonne continuation.
Un petit message en passant pour remercier Didier et les contributeurs très actifs de ce forum (Ahmed, Sicetaitsimple, etc,...)
J'ai lu les 386 pages du forum et espère en avoir retenu l'essentiel
Grâce à eux, j'ai compris entre autres pourquoi mes fauches tardives compostaient bien et pas les tontes de gazon standard qui partent en bouillasse noirâtre de méthanisation. Et au-delà, qu'il n'est pas indispensable de composter ;)
Désormais au lieu de pester contre les tortillons de terre qui colle, je me réjouis de voir des turricules qui témoignent de l'activité de mes auxiliaires
J'ai également réalisé à quel point la photosynthèse était à la base de quasiment toute notre vie... à part quelques rares bactéries spécialisées capables de trouver leur énergie ailleurs. L'approche énergétique est éclairante (sans jeu de mot ;) )
Je me désole parfois de voir des querelles de clocher (heureusement peu du fait de Didier), du genre Rahbi est un con, Köppel un rêveur, Bouguignon un nul, Schreiber un génie ou un vendu aux marchands de pesticide au choix, etc... Pour moi cela a représenté un cheminement, jamais je ne serais tombé sur les vidéos de Didier si je n'avais pas regardé quasi toutes les vidéos de Bouguignon et Köppel. Parfois, pour casser les habitudes et faire bouger les lignes, il faut des grandes gueules, même imparfaites. Donc je prends les côtés intéressants et laisse de côté les éléments moins intéressants. C'est là que la démarche de Didier, en donnant les bases théoriques de l'agronomie, est d'une grande valeur à mon avis pour les amateurs qui essayent de "faire mieux" à leur petite échelle, en donnant des clefs de compréhension. En dehors des réactions de groupies et des attaques ad hominem stériles.
J'ai obtenu de la "Kommandantur" l'autorisation de passer la moitié du jardin de 200m2 en phénoculture (jardin moyennement intensif, il y aura sans doute des progrès à faire dans ce sens), dans les plaines du jura. Ce qui permettra d'avoir des lignes moitié phénoculture, moitié traditionnel, et de tirer un premier bilan... Encore que je n'ai pas tellement de doute, étant donné ce que j'ai pu observer sous couverture très très partielle cette année (ironie, à l'origine je voulais pailler, et comme je n'avais que quelques tas de foin sous la main, c'est ce que j'ai mis aux innocents les mains pleines ! ), à savoir texture du sol bien plus souple versus béton dans les zones nues traditionnelles exposées aux soleil, sans compter l'effet sur la conservation de l'eau.
Étant donné mes plantes adventices (Cf livres de Ducerf), j'ai un sol déjà très riche en azote, donc j'ai un peu eu peur de l'overdose et j'ai mis une deuxième couche de paille sur une première couche de foin. Cela a représenté une balle de foin d'un bon 1,60m compressée à 380kg d'après l'agriculteur qui me l'a vendue, et une balle de paille de la même dimension (le tout pour 2*50€ + 20€ de livraison, pour ceux que cela intéresse. Sans doute pas le moins cher, mais étant donné ce qui nous attend je pense que tisser un réseau de relations locales est important), le tout pour environ 100m2. Le déroulage des balles sur le terrain a été l'occasion de franches rigolades...
Un paysagiste voisin ne savait plus quoi faire de son broyat de branches, le carré de fraises de l'année prochaine est déjà recouvert Je planterai les fraises avec un peu de compost (disponible) pour limiter l'effet dépressif sur l'azote la première année. Il m'a malheureusement donné aussi du broyat de résineux, y compris thuyas. En diluant, je pense que ça passera. Et au pire, je paillerai les thuyas qui restent de la grande période des haies de thuyas avec, ça ne devrait pas leur faire de mal !
Disposant d'un tracteur de petite puissance (30ch) et me posant un certain nombre de questions sur l'avenir, j'ai demandé à Baertschi des précisions sur leur murocut (qui permet de trancher le foin pour planter dedans), ils n'ont hélas jamais répondu. Je ne sais pas si des gens du forum ont obtenu plus d'informations sur cet équipement ?
Je crains qu'il ne soit dimensionné que pour les machines de forte puissance, ce qui quelque part est un peu une hérésie (si l'on est en non labour, ce genre de machines est bien trop lourd, et fait des ornières monstres... je pense qu'en maraîchage, l'avenir est plutôt au gros motoculteur / petit tracteur - en dimension d'auxiliaire j'entends, pas pour retourner le sol).
Quelques questions :
- Ahmed (je crois) a dit quelque part qu'il ne fallait pas pailler des arbres au BRF jusqu'au contact du tronc. Pourquoi ?
- Si j'en crois G. Ducerf, les cassissiers / groseilliers prospèrent dans les zones plutôt en anaérobiose et très humides. Est-ce qu'un "paillage" au carton ne pourrait pas recréer cet environnement ? J'ai "paillé" au carton un des pieds replantés cette année (c'était avant de lire les pages du fil liées à l'intérêt très limité du paillage carton), cela a été le plus beau des plants de cette année (je conviens que l'échantillon est faible et la méthode approximative). Au demeurant les prochains plants seront mis de l'autre côté du terrain, où les adventices (prêles) indiquent une disponibilité en eau bien supérieure. Ce qui était le choix d'implantation de mon grand-père à l'époque.....
- Est-ce qu'il y a quelque part des explications pour la taille des arbres fruitiers du paresseux ? pour le moment je n'ai pas l'impression d'avoir trouvé d'équivalent au potager du paresseux, appliqué aux arbres fruitiers ? A part pailler au BRF au sol...
- Je rejoins une question du forum ci-dessus, en pratique, que veut dire "traiter l'échantillon de sol à l'eau oxygénée", et pour quelle force d'eau oxygénée ? Je soupçonne avoir une terre limoneuse, mais j'aurais aimé faire le test pour en avoir cœur net.
- Pour les serres d'été, avez-vous regardé ce que propose C. Köppel ? Sa démarche d'avoir des serres étroites pour bénéficier de l'eau de pluie et limiter la sodisation du sol ne me semble pas idiote au premier abord... J'ai déjà réussi à faire passer partiellement la phénoculture cette année, je crains de ne pas pouvoir faire passer une serre
Si tout va bien, je devrais pouvoir faire un modeste retour d'expérience d'ici la fin de l'année.
Encore merci pour l'énorme travail de partage des connaissances effectué jusque là, et pour l'honnêteté intellectuelle rare.
(Mon message n'est pas si petit, finalement....)
J'espère que le livre avance bien, il est certain que je l’achèterai. En attendant impatiemment la suite, avec la culture sous couvert vivant
Bonne continuation.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Fix78 a écrit : Il m'a malheureusement donné aussi du broyat de résineux, y compris thuyas. En diluant, je pense que ça passera. Et au pire, je paillerai les thuyas qui restent de la grande période des haies de thuyas avec, ça ne devrait pas leur faire de mal !
Le thuyas avec les fraisiers, ça le fait bien, tu peux y aller sans craintes. Je ne nourris les miens qu'avec ça ;)
Par-contre, avec les framboisiers c'est a éviter.
SixK
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Les optimistes inventent les avions, les pessimistes les parachutes. George Bernard Shaw.
Pensée perso, je comprends mieux pourquoi les grands patrons ont inventé le parachute doré.
Pensée perso, je comprends mieux pourquoi les grands patrons ont inventé le parachute doré.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Content de te revoir passer ici SixK!
Il y a pourtant des framboisiers sauvages dans les forêt de conifères (pourvu qu'ils ne soient pas planté trop densément évidement...parce que là rien ne pousse à part quelques champignons)...me gourè-je???
SixK a écrit :Par-contre, avec les framboisiers c'est a éviter.
SixK
Il y a pourtant des framboisiers sauvages dans les forêt de conifères (pourvu qu'ils ne soient pas planté trop densément évidement...parce que là rien ne pousse à part quelques champignons)...me gourè-je???
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Bonjour, il y a des framboisiers dans certaines forêts de résineux mais c'est en lisière ainsi que pour les fraisiers Sinon dans une forêt dense de résineux il y a peu de végétation.
Les framboisiers aiment le soleil ce pourquoi on les trouve en lisière de clairières ou sur les bords de chemins. Les fraisiers souvent sur les pentes des fossés.
Les miens sont "mulchés" avec des copeaux de broyage de douglas et de thuyas qui poussaient sur le terrain.
JP
Les framboisiers aiment le soleil ce pourquoi on les trouve en lisière de clairières ou sur les bords de chemins. Les fraisiers souvent sur les pentes des fossés.
Les miens sont "mulchés" avec des copeaux de broyage de douglas et de thuyas qui poussaient sur le terrain.
JP
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
De retour de Paris. Remise en état d'un jardin "parti en friche"...
Ravi de lire ce que je viens de lire... Le "réseau" se forme. Toujours dans la même bonne humeur - plutôt que des disputes théoriques stériles...
Les réponses des uns (ceux qui "paillent" déjà avec le thuya, que faute d'avoir essayé, je déconseille ; j'ai pas de thuyas, je ne vais quand même pas en installer !) réponds aux questions des autres...
Je pense que dans une demi-douzaine d'années, on sera tous plus riches ! Un "congrès" à prévoir...??????
Ravi de lire ce que je viens de lire... Le "réseau" se forme. Toujours dans la même bonne humeur - plutôt que des disputes théoriques stériles...
Les réponses des uns (ceux qui "paillent" déjà avec le thuya, que faute d'avoir essayé, je déconseille ; j'ai pas de thuyas, je ne vais quand même pas en installer !) réponds aux questions des autres...
Je pense que dans une demi-douzaine d'années, on sera tous plus riches ! Un "congrès" à prévoir...??????
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