Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
OK. On est d'accord alors. Puisque je parlais d'une goutte d'eau dans un océan !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Complément: on peut raisonner aux limites pour voir:
- phénoculture "Didier AOC", c'est environ 3 à 4 kg de foin par m2 et par an, retenons 4.
- le foin, mettons 5% d'H2? Je n'ai pas de valeur exacte, mais ça tourne souvent autour de cette valeur pour la biomasse (sur matière sêche).
- donc 200g d'H2/m2 ( moins en fait car le foin n'est pas tout-à-fait de la matière sêche).
- on admet que tout cet H2 est transformé en eau liquide par les petites bêtes? Pourquoi pas puisque c'est un raisonnement aux limites. Ben ça fait moins de 2l d'eau par m2 et par an.....Ce qui est donc le maximum du maximum.
Et qui en plus seraient produits essentiellement au printemps et à l'automne ( activité biologique maximale), périodes auxquelles généralement le besoin en eau n'est pas un gros problème au moins dans nos contrées.
Bref, pas convaincu....
- phénoculture "Didier AOC", c'est environ 3 à 4 kg de foin par m2 et par an, retenons 4.
- le foin, mettons 5% d'H2? Je n'ai pas de valeur exacte, mais ça tourne souvent autour de cette valeur pour la biomasse (sur matière sêche).
- donc 200g d'H2/m2 ( moins en fait car le foin n'est pas tout-à-fait de la matière sêche).
- on admet que tout cet H2 est transformé en eau liquide par les petites bêtes? Pourquoi pas puisque c'est un raisonnement aux limites. Ben ça fait moins de 2l d'eau par m2 et par an.....Ce qui est donc le maximum du maximum.
Et qui en plus seraient produits essentiellement au printemps et à l'automne ( activité biologique maximale), périodes auxquelles généralement le besoin en eau n'est pas un gros problème au moins dans nos contrées.
Bref, pas convaincu....
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Tu rajoutes qu'il tombe 750 mm d'eau par an, soit 750 l ou kg par m². Ou que les 4 kg de foin apportés, à 20 % d'humidité, cela fait presque 800 g d'eau...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :Tu rajoutes qu'il tombe 750 mm d'eau par an, soit 750 l ou kg par m². Ou que les 4 kg de foin apportés, à 20 % d'humidité, cela fait presque 800 g d'eau...
Après une expression initiale mal formulée de ma part et cette vérification "aux limites" nous sommes donc bien d'accord,on "n'arrose pas" grâce à la décomposition des matières organiques et de l'hydrogène contenu.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :Tu rajoutes qu'il tombe 750 mm d'eau par an, soit 750 l ou kg par m². Ou que les 4 kg de foin apportés, à 20 % d'humidité, cela fait presque 800 g d'eau...
Oui, c'est effectivement important de le préciser ( je le l'ai pas fait car ça me paraissait tellement évident) car mes 2l/m2 calculés purement hypothétiques et très largement surestimés doivent se comparer à en moyenne 750l/m2 de précipitations naturelles..
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Bonjour à tous!
Je profite de voir le sujet sur la possible création d'eau par la phénoculture pour aborder un point sensible quand on est paresseux: L'arrosage!
Effectivement, dans beaucoup de régions de France, dont l'Alsace, les précipitations sont bien réparties et un bon paillage peut être suffisant pour limiter de façon efficace la corvée d'arrosage.
Au Kazakhstan, c'est beaucoup plus compliqué, généralement il n'y a pas une goutte d'eau entre mai et septembre, avec des températures > 35°C.
Mais même à certains endroits en France, garder un potager productif peut-être compliqué en été, dans le cas de sécheresse estivale sur des sols superficiels et avec interdiction d'arrosage (ayant été plusieurs années à Angers, je pense que les phénoculteurs de l'ouest voient de quoi je parle)
De mon côté, voici ce que je pense faire, peut-être aurez vous des remarques / ajouts:
_placer les plantes sensibles (salades) sur des parcelles à mi-ombre et à l'abri du vent.
_Stockage de la neige (le proprio m'a amené 25 m3 issu du déblayage de sa cour) que je vais épandre sur la parcelle des plantes d'été: Je rajoute 50-70 cm de neige tassée que je recouvre de paillis. La neige va fondre au mois d'avril, et la terre sera bien humide au moment de la plantation en mai
_A d'autres endroits, je vais utiliser des bonbonnes d'eau (6-10 L) percées que j'enterrerai entre plusieurs pieds de tomates, courgettes, etc, le but étant de les recharger toutes les 3 semaines... on verra si c'est suffisant au plus fort de la canicule!
_Pour les petits fruits, surtout framboisiers, je pense enterrer à faible profondeur sous le rang des buches de bois en décomposition. L'idée étant d'utiliser les propriétés spongieuse de ce bois comme réserve. Ensuite, je recouvrirai de neige et de paillis
Si vous avez d'autres idées, ou des retours d'expérience, ou des conseils, ce serait sympa d'échanger sur ce point!
P.S. Je précise que je n'ai pas la possibilité d'installer un goutte-à-goutte, qui serait bien sur la meilleure solution pour un paresseux!
Je profite de voir le sujet sur la possible création d'eau par la phénoculture pour aborder un point sensible quand on est paresseux: L'arrosage!
Effectivement, dans beaucoup de régions de France, dont l'Alsace, les précipitations sont bien réparties et un bon paillage peut être suffisant pour limiter de façon efficace la corvée d'arrosage.
Au Kazakhstan, c'est beaucoup plus compliqué, généralement il n'y a pas une goutte d'eau entre mai et septembre, avec des températures > 35°C.
Mais même à certains endroits en France, garder un potager productif peut-être compliqué en été, dans le cas de sécheresse estivale sur des sols superficiels et avec interdiction d'arrosage (ayant été plusieurs années à Angers, je pense que les phénoculteurs de l'ouest voient de quoi je parle)
De mon côté, voici ce que je pense faire, peut-être aurez vous des remarques / ajouts:
_placer les plantes sensibles (salades) sur des parcelles à mi-ombre et à l'abri du vent.
_Stockage de la neige (le proprio m'a amené 25 m3 issu du déblayage de sa cour) que je vais épandre sur la parcelle des plantes d'été: Je rajoute 50-70 cm de neige tassée que je recouvre de paillis. La neige va fondre au mois d'avril, et la terre sera bien humide au moment de la plantation en mai
_A d'autres endroits, je vais utiliser des bonbonnes d'eau (6-10 L) percées que j'enterrerai entre plusieurs pieds de tomates, courgettes, etc, le but étant de les recharger toutes les 3 semaines... on verra si c'est suffisant au plus fort de la canicule!
_Pour les petits fruits, surtout framboisiers, je pense enterrer à faible profondeur sous le rang des buches de bois en décomposition. L'idée étant d'utiliser les propriétés spongieuse de ce bois comme réserve. Ensuite, je recouvrirai de neige et de paillis
Si vous avez d'autres idées, ou des retours d'expérience, ou des conseils, ce serait sympa d'échanger sur ce point!
P.S. Je précise que je n'ai pas la possibilité d'installer un goutte-à-goutte, qui serait bien sur la meilleure solution pour un paresseux!
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
sicetaitsimple a écrit :Ah bon? Je ne suis pas un spécialiste du métabolisme des petites bêtes, mais je suis un peu sceptique....En plus, il faudrait que ce soit de l'eau liquide, or tu parles de respiration? Tu en sais plus, une quantification quelconque, un article?
Merci pour les réponses et les calculs!
Effectivement ça fait peu en quantité.
Non pas d'article, c'était juste une réflexion de mécanicien, en brûlant 700 grammes d'essence on fabrique 1 litre d'eau...
Je pensais aussi aux dromadaires qui peuvent marcher une semaine sans boire, mais en mangeant du foin tous les jours. Là 2 kg de foin pour un litre d'eau semble cohérent?
Que les bêtes soient petites ou grandes, ce qui compte c'est ce qu'elles ont mangé (tout le foin), et nous fonctionnons en dessous de 100°C donc l'eau "d'échappement" devrait être liquide? (contrairement à la combustion).
A+
ps: Depuis le temps, je me demande combien de gouttes d'eau dans l'océan sont passées à travers la photosynthèse, puis recréées par les métabolismes vivants (+ les moteurs etc).
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
SimonKZ a écrit :
Au Kazakhstan, c'est beaucoup plus compliqué, généralement il n'y a pas une goutte d'eau entre mai et septembre, avec des températures > 35°C.
Mais même à certains endroits en France, garder un potager productif peut-être compliqué en été, dans le cas de sécheresse estivale sur des sols superficiels et avec interdiction d'arrosage (ayant été plusieurs années à Angers, je pense que les phénoculteurs de l'ouest voient de quoi je parle)
De mon côté, voici ce que je pense faire, peut-être aurez vous des remarques / ajouts:
_placer les plantes sensibles (salades) sur des parcelles à mi-ombre et à l'abri du vent.
_Stockage de la neige (le proprio m'a amené 25 m3 issu du déblayage de sa cour) que je vais épandre sur la parcelle des plantes d'été: Je rajoute 50-70 cm de neige tassée que je recouvre de paillis. La neige va fondre au mois d'avril, et la terre sera bien humide au moment de la plantation en mai
_A d'autres endroits, je vais utiliser des bonbonnes d'eau (6-10 L) percées que j'enterrerai entre plusieurs pieds de tomates, courgettes, etc, le but étant de les recharger toutes les 3 semaines... on verra si c'est suffisant au plus fort de la canicule!
_Pour les petits fruits, surtout framboisiers, je pense enterrer à faible profondeur sous le rang des buches de bois en décomposition. L'idée étant d'utiliser les propriétés spongieuse de ce bois comme réserve. Ensuite, je recouvrirai de neige et de paillis
1) Oui, il y a des climats plus arides, où il est beaucoup plus difficile de produire de la biomasse (que ce soit la bonne "nourriture" - légumes, fruits, ou les "déchets"). Où du coup, les mécanismes sont plus "maigres"... La vie est née dans l'eau. Elle reste grande consommatrice d'eau. L'eau, c'est 3 choses à la fois :
a) C'est le solvant "magique" de la grande majorité des réactions biochimiques.
b) C'est un des constituants essentiels des êtres vivants, qui la "retiennent" [on peut se pencher sur le mécanisme très complexe, découvert il y a une quinzaine ou une vingtaine d'années, et qui ont valu un prix Nobel aux découvreurs, celui des "aquaporines", ces protéines particulières qui gèrent les entrées / sorties d'eau au niveau des membranes cellulaires. NB : pour ceux qui font des recherches, attention au changement d'échelle : on passe de la cellule aux macromolécules - les grosses molécules du vivant ; j'ai récemment vu un commentaire cocasse de quelqu'un qui n'a pas fait ce saut et commentait comme si c'était des "trous" dans les organismes vivants].
c) Et c'est donc aussi un des "aliments" des autotrophes, qui en besoin pour faire la photosynthèse - c'est un donneur de protons.
Donc oui, quand l'eau est plus rare, les végétaux et animaux s'adaptent certes. Mais au prix d'une perte de "rendement" colossale !
Et dans l'analyse de ton système, c'est d'évidence la clef !
NB / J'ai toujours trouvé odieux ces réflexions des européens trouvant que ces africains étaient des fainéants, avec leur agriculture vivrière et leur cheptels divagants ! En dehors des gros aménagements avec irrigation, qu'a-t-on vu ?
Reprenons tes points :
1) Ombrage et à l’abri du vent : absolument. Le vent augmente l'ETP. Le soleil surchauffe le sol, donc augmente l'évaporation. Il faut être conscient que les haies vives, dans ces conditions, puisent de l'eau. Beaucoup d'eau. Donc ne pas reprendre "bêtement" nos techniques européennes de "haies vives"... Si on n'a pas un usage de la biomasse (fruits, BRF), je recommande vivement les barrières passives (genre claustra de tiges de maïs ou sorgho ou que sais-je).
2) Ton idée de la neige est brillantissime ! On a oublié qu'en Europe aussi, avant la machine thermodynamique (réfrigérateur), on stockait la glace : la toponymie garde des traces de "glacières". Et en effet, une couverture épaisse de "foin" ou de "paille" est un très bon isolant. Si tu fais à temps un tas bien épais, tu vas reculer d'autant les apports d'eau au sol ...
3) Les bouteilles / bonbonnes enterrées sont une autre forme de "goutte-à-goutte". Plutôt d'irrigation localisée.
4) L’histoire d'enterrer du bois mérite discussion et réflexion.
a) J'ai souvent critiquer le fait d'enterrer de la biomasse fermentescible, tel que le pratiquent certains permaculteurs. Une bêtise technique, à mon sens : en condition d'anaérobiose, la biomasse fermentescible méthanise. Et le méthane ne se voit pas, ne se sent pas (il est inodore !) mais il est 22 fois plus "effet serre" que le CO². Mais il s'agit d'une action de bactéries anaérobies, sur les matières de type cellulose ou "fraiches". Cela ne concerne pas (ou peu) le bois, décomposé par les champignons...
b) Donc je suis moins choqué qu'on enterre du bois. Si c'est du bois.
c) Mais j'aimerais qu'on calcule : au mieux, le volume stockable va être quoi ? 50 % du volume du bois enterré ??? Alors tu vas enterrer quelques m3 de bois sous combien de m² ??? Je pense qu'on sera rendu à la discussion ci-dessus : face aux besoins et à une pluviométrie d'environ 750 mm, il te faudrait enterrer 1 à 2 m3 de bois sous chaque m². Un travail de titan.
d) Je suis convaincu, mais n'en ai pas la preuve scientifique, que l'action des champignons est beaucoup plus importante.
D'abord, ils stockent de l'eau et la retienne. Mais là encore, c'est peu de chose.
Surtout, ils ont une capacité d'extraction bien supérieure aux végétaux "normaux" (légumes). Ordre de grandeur : les végétaux ont une force de succion d'un ordre de grandeur de 15 bars (ce qui est déjà beaucoup quand on sait qu'on gonfle nos pneus de voiture à 2 à 3 bars) ! Les champignons "communs" vont jusqu'à 90 à 100 (scientifiquement mesuré). Le "recordman" du monde a été mesuré à environ 900 ! (de mémoire). C'est un champignon. [Cela explique que des moisissures se développent sur les confitures - pas les bactéries !]. On voit donc immédiatement l’importance des symbioses mycorhiziennes. D'autant plus que cela agira aussi sur les minéraux, dont le phosphore. Toujours présent en quantités non négligeables. Mais souvent inassimilable. Je miserais tout là-dessus (ce que je fais chez moi ; pas de travaux de titan d'enterrer ; mais toujours du BRF en surface)
Donc je pense que le bois, il vaut mieux le mettre en surface, découpé en chips (ce ne sera pas du BRF). De là vont se développer les champignons (qui sont aérobies), qui vont, si tu ne détruis pas la structure du sol en le remuant, se développer et tisser leur réseau... Le gros truc des champignons, c'est le réseau (invisible). Une plante qui pousse en un point A peut se nourrir d'eau en un point B (une fissure) située à 1 ou 2 m), peut trouver son phosphore en un point C, ailleurs... Tout ça grâce aux mycorhizes.
Je te serais infiniment reconnaissant si tu étais intéressé par une petite expé et si tu voulais bien nous la documenter :
- d'un coté, sur une moitié de "plate-bande", faire comme tu pensais : enterrer une quantité x de bois
- d'un autre coté, sur l'autre moitié, broyer ou hacher la même quantité de bois et la mettre en couche de surface (encore pendant qu'il pleut) sans toucher la terre...
- et traiter ces deux moitiés strictement de la même façon : même cultures, même variétés, même "traitements"
- et observer, mesurer, photographier.
Ma conviction purement intuitive est que tu seras peut-être... surpris !
Bien sûr, tu prends le risque que je me trompe, que je sois trop "convaincu", trop optimiste...
e) Tu ne parles pas de couvrir le sol, mais il est évident que partout, ton sol devra être couvert en couche épaisse, de matériaux "fibreux" tel que le foin (ou la paille).
Il va se former une couche supérieure, sèche. Qui ne se décompose pas. Qui fait écran contre vent et soleil. Qui maintient une relative fraicheur (si tu peux te payer deux thermomètres sonde à 15 balles chez Conrad pour documenter / vérifier ? - je suis vraiment exigeant !!!).
Il est important qu'il y ait une rupture des remontées capillaires avec les couches profondes, en contact avec le sol, humides, pour qu'il n'y a pas d'effet de capillarité ou de "mèche" (ce qui se produirait avec des substrats tels le compost, l'ensilage décomposé, etc...).
J'ai hâte de voir tes compte-rendus de résultats. Tu vas, par tes conditions extrêmes qui exacerbe certains mécanismes, nous faire avancer ici à bond de géant !
Bien entendu, tu es libre chez toi ! Je suggère. Je suis curieux. Mais ce que j'écris ne t'engage à rien !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Merci pour les commentaires!
J'ajoute que je ne suis pas à l'origine de ces idées, c'est de la pratique populaire très courante ici:
_L'accumulation de neige est très courante en grande culture (andainage de neige compacte au chasse neige pour stocker la neige soufflée par le vent)
_Pour le bois, je reprend aussi une pratique populaire chez les russes pour les framboisiers, cassisiers, groseilliers....: Généralement, les gens "creusent" rapidement une tranchée à la houe (environ 10 cm de profond et 2 largeurs de houe), y mettent du bois mort et aussi du bois vert (avec les feuilles) mélangés à de la terre et recouvrent légèrement avec de la terre, certainement pour éviter un dessèchement de ces branches. Ensuite, le tout est recouvert de paillage (souvent des herbes hautes qui sont fauchées à proximité: Orties près de l'étable, roseaux). le tout ne donne pas de butte. Je précise qu'ici il n'y a pas de broyeurs, le bois est donc mis sous forme de branches entières, ou de bois mort plus friable. Je pense que cela s'apparente plus à une forme "avec les moyens du bord' de faire des apport de BRF, en tout cas, on reste en conditions aérobies, généralement on voit du mycélium.
Au niveau "Paresse", je tient à préciser que ça ne prend pas beaucoup de temps, à condition d'avoir du bois à proximité. Globalement, au jardin, les russes passent du temps et de l'engrais sur les patates, les tomates et les poivrons, mais pas pour les fruits rouges!
A noter qu'ici un des arbres les plus courants est l'orme, dont les jeunes branches sont utilisées pour faire un paillage en vert au printemps. Ils ont généralement un système racinaire très profond, surtout vu la profondeur des sols ici (plusieurs m). On ne parle donc pas de haies vives, mais de grands arbres.
Pour l'essai ce serait avec plaisir, mais je n'ai pas de broyeur... Sur les parcelles avec apport de bois en surface, je peux prendre des fines branches et les casser en marchant dessus, mais ça ne sera pas fin (Même fin, le bois d'orme est très résistant).
Pour ce qui est du pompage d'eau avec les champignons, j'ai bien compris, mais par contre je me demande jusqu'à quelle profondeur les champignons peuvent descendre (on se comprend: Je veux dire sur un sol sain et ressuyé, à quelle profondeur commence l'anaérobiose?)
En effet, dans mon cas de figure, le sol est un loess profond (plusieurs m). Comme c'est un limon, l'eau n'est pas fixée aussi puissamment que sur une argile. Par contre, elle descend très profondément, d'où l'intérêt de pouvoir la récupérer.... Ou au moins favoriser son maintien dans les couches accessibles aux cultures
J'ajoute que je ne suis pas à l'origine de ces idées, c'est de la pratique populaire très courante ici:
_L'accumulation de neige est très courante en grande culture (andainage de neige compacte au chasse neige pour stocker la neige soufflée par le vent)
_Pour le bois, je reprend aussi une pratique populaire chez les russes pour les framboisiers, cassisiers, groseilliers....: Généralement, les gens "creusent" rapidement une tranchée à la houe (environ 10 cm de profond et 2 largeurs de houe), y mettent du bois mort et aussi du bois vert (avec les feuilles) mélangés à de la terre et recouvrent légèrement avec de la terre, certainement pour éviter un dessèchement de ces branches. Ensuite, le tout est recouvert de paillage (souvent des herbes hautes qui sont fauchées à proximité: Orties près de l'étable, roseaux). le tout ne donne pas de butte. Je précise qu'ici il n'y a pas de broyeurs, le bois est donc mis sous forme de branches entières, ou de bois mort plus friable. Je pense que cela s'apparente plus à une forme "avec les moyens du bord' de faire des apport de BRF, en tout cas, on reste en conditions aérobies, généralement on voit du mycélium.
Au niveau "Paresse", je tient à préciser que ça ne prend pas beaucoup de temps, à condition d'avoir du bois à proximité. Globalement, au jardin, les russes passent du temps et de l'engrais sur les patates, les tomates et les poivrons, mais pas pour les fruits rouges!
A noter qu'ici un des arbres les plus courants est l'orme, dont les jeunes branches sont utilisées pour faire un paillage en vert au printemps. Ils ont généralement un système racinaire très profond, surtout vu la profondeur des sols ici (plusieurs m). On ne parle donc pas de haies vives, mais de grands arbres.
Pour l'essai ce serait avec plaisir, mais je n'ai pas de broyeur... Sur les parcelles avec apport de bois en surface, je peux prendre des fines branches et les casser en marchant dessus, mais ça ne sera pas fin (Même fin, le bois d'orme est très résistant).
Pour ce qui est du pompage d'eau avec les champignons, j'ai bien compris, mais par contre je me demande jusqu'à quelle profondeur les champignons peuvent descendre (on se comprend: Je veux dire sur un sol sain et ressuyé, à quelle profondeur commence l'anaérobiose?)
En effet, dans mon cas de figure, le sol est un loess profond (plusieurs m). Comme c'est un limon, l'eau n'est pas fixée aussi puissamment que sur une argile. Par contre, elle descend très profondément, d'où l'intérêt de pouvoir la récupérer.... Ou au moins favoriser son maintien dans les couches accessibles aux cultures
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :
e) Tu ne parles pas de couvrir le sol, mais il est évident que partout, ton sol devra être couvert en couche épaisse, de matériaux "fibreux" tel que le foin (ou la paille).
Il va se former une couche supérieure, sèche. Qui ne se décompose pas. Qui fait écran contre vent et soleil. Qui maintient une relative fraicheur (si tu peux te payer deux thermomètres sonde à 15 balles chez Conrad pour documenter / vérifier ? - je suis vraiment exigeant !!!).
Il est important qu'il y ait une rupture des remontées capillaires avec les couches profondes, en contact avec le sol, humides, pour qu'il n'y a pas d'effet de capillarité ou de "mèche" (ce qui se produirait avec des substrats tels le compost, l'ensilage décomposé, etc...).
Oui effectivement je n'ai pas abordé le point du paillage, qui était déjà validé! Ce sera un mélange de:
_Roseaux secs et coupés en tronçons
_ensilage de maïs décomposé (pas partout, ca va dépendre de la disponibilité)
_fauche de la flore séchée sur la parcelle (amarantes, chanvre, réglisse et armoise)
_Restes de vieux foin de luzerne
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