Kna a écrit :Comparer sol travaillé - non travaillé
Maintenant que le végétation repart, des nouvelles de ma petite expérience.
Certains se souviendrons peut-être du point de départ, début novembre 2016 : une petite parcelle divisée en 2 parties égales, celle de droite ameublie sur ~ 25cm de profondeur, à la bêche et à la pioche, celle de gauche uniquement débarrassée de son herbe par couverture de cartons et vitrages.
Sinon les deux pararties ont reçu les mêmes amendements en quantité et qualité, terreau du commerce et "Or brun". A droite ils ont été mélangés à la terre, à gauche, simplement "griffés" et mélangés au rateau à la terre de surface (d'où la couleur plus sombre) :
Je suis évidemment extrêmement frustré qu'il n'y ait pas un carré en phénoculture, sous foin et rien d'autre, dans ce dispositif.
A ce stade, la comparaison serait évidente : du foin tassé, nu... Mais dans le sol, la "musique" serait déjà, sans doute, imperceptiblement, différente, avec des organismes qui "travaillent", avec une production de "glus" et un processus d'aggradation qui s'enclencherait (même si rien ne se verrait). Encore récemment, sur Youtube, un témoignage de quelqu'un qui a essayé et me dit, en gros : "j'étais déjà convaincu, mais là, j'ai creusé et j'ai été très surpris de l'état de mon sol..." [mais il se peut que la "réactivité" des sols dépend de leur texture !]
Mais j'aurais été tellement curieux de comparer le développement des cultures sur la saison... Il ne faudrait pas faire l'erreur de confondre "non travail" avec "phénoculture". Le "non travail" d'un sol nu ne peut conduire à une aggradation. La "phénoculture" est un travail du sol par les auxiliaires du jardin, bien nourris en matière organique fraiche et équilibrée (le foin, ou des mélanges qui en sont un bon succédané - ce que n'est pas le carton). C'est donc un système différent, pas représenté dans cet essai.