paysan.bio a écrit :
du coup,je ne remue plus rien.
le phénomène d'agradation suit son cours.
au début,les herbes qui traversent sont résistantes à l'arrachage puis ça devient de plus en plus facile à faire.
j'utilise ces herbes pour faire mon terreau de semis(meme le chiendent) et pour remplir les bacs de permaculture donc je ne cherche pas à les éliminer systématiquement.
Idem. Je ne remue rien depuis 4 ans, sauf quand j'arrache des légumes-racines, bien évidemment (carottes, céleris)...
Au début, première année de conversion d'une prairie, comme le dit paysan.bio, c'est compact. Cela n'empêche nullement les légumes, plantés un peu au forceps, d'être magnifiques comme on peut le voir sur mes vidéos. Quand tu arraches une adventice, en général, elle casse au niveau du collet, les racines restent en place. Dès la fin de la première année ou dès la deuxième années, dans 90 % des cas, les racines viennent avec la plante, sans difficulté (sauf très rares exceptions, telle le rumex ; mais quand on déterre une racine de rumex, on comprend pourquoi !).
En revanche, quand j'arrache quelques vivaces, contrairement à paysan.bio, je les tape juste contre mes chaussures pour enlever la terre des racines, et je les jette sur le dessus du foin, où elles crèvent et entrent par le haut dans les cycles de recyclage des éléments. En servant de nourriture à mes organismes du sol, en passant...
Au printemps, en période de sortie d'hiver, avec des sols détrempés, je circule sur des planches pour par exemple, repiquer les bulbes ligne par ligne. Ou semer ligne par ligne... Sans tasser un sol qui est alors de la "pâte à modeler". Mon sol renferme une "certaine teneur" en argiles (je n'ai pas de granulo, mais j'observe des fissures pouvant aller à une taille d'un cm).
Comme j'ai essayé de l'exprimer dans ma vidéo sur les "mottes pressées", qui a soulevé quelques controverses, je reste persuadé que la question de "rendre le sol meuble" est une fausse question. Il suffit de bien nourrir les organismes, qui l'aggradent, et de "respecter" le sol (sans le piétiner inutilement, sans le maltraiter en le mettant à nu et en l'exposant aux éléments climatiques hostiles). Et dans la grande majorité des cas, tout se passer très bien. Je dis la "majorité des cas" par prudence. Sans doute dans une "pure glaise", tel que cela peut exister (il existe des carrières où les potiers extraient leur matière première ; j'en connaissais une près de chez mes parents), cela ne se passera pas aussi bien... Mais ce sera pire avec un motoculteur !
Je ne le fais plus une fois le sol bien ressuyé (en ce moment). Là, je circule où je veux (tout en limitant mes pas hors allées).
Mais j'ai des allées permanentes enherbées (et tondues). J'en rajoute d'ailleurs. Elles restent au même endroit. Je pense que c'est un élément essentiel de l’écosystème et de la lutte contre les limaces (en abritant notamment les carabes).
Je pratique une rotation des cultures "anarchique" (pas très réfléchie - je me souviens simplement qu'il y avait telle plante, que je ne remets, en général, pas au même endroit).