Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Did67
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par Did67 » 29/09/15, 12:55

Sim's a écrit :
pas su resoudre le probleme des taupes , si ce n'est qu'il ne faut surtout pas arroser son jardin quand c'est sec a coté.la elles me laisse en paix.



Quel problème te pose les taupes ???

Moi, ce sont les rats-taupiers (grand campagnol) qui m'ont littéralement ravagé des lignes entières de céleris l'an dernier, sur 24 plantés, pas un seul récolté !) ou de carottes (là, l'an dernier, ne gros la moitié des carottes étaient plus ou moins totalement croquées...). Ils m'ont tué quelques arbres (l'un qui devait être dans sa 3ème ou 4ème année, taillé comme un piquet à la sortie de l'hiver) et endommagé pas mal d'arbustes (qui végétent au lieu de se développer, avec l'une ou l'autre racine qu'ils leur ont laissé)...

Je ne suis pas pour une lutte féroce. Mais là, comme avec les sangliers, à un moment donné, soit je laissais tomber le jardinage, soit j'engageais une lutte pour contrôler les populations (rats-taupiers) ou pour écarter les nuisibles (sangliers, chevrettes....).

J'utilise les pièges topcat (très chers, mais efficaces). Il en existe une version plastique, beaucoup moins chère : supercat. (je n'ai pas essayé).

J'ai tué involontairement deux taupes, car elles cohabitent (un peu) avec les rats-taupiers. Enfin, il y a du partage de galeries... (je soupçonne les rats-taupiers de squatter les galeries creusées par les taupes, mais je n'en ai pas la preuve).

Pour les "écologistes", c'est une méthode cruelle. Et j'essuie pas mal de critiques pour cela...

Pour moi, c'est rétablir un équilibre et contrôler une pullulation induite par le jardin (nourriture abondante et facile, une fois qu'ils ont trouvé la ligne) et la couverture permanente du sol...

Là encore, il y a opinion et opinion...
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Ahmed
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par Ahmed » 29/09/15, 12:58

Did, tu écris:
j'en ai vu (des épouvantails) dans des magasins à de ces prix qui m'ont laissés perplexe!

Les prix, eux au moins, sont vraiment effrayants et dissuasifs! :cheesy:
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par jpg43 » 29/09/15, 13:17

Bonjour à tous.

A Did67. Je suppose que tu arroses au goutte à goutte à partir d'une citerne et si c'est le cas utilises tu un filtre à la sortie de cette citerne pour éviter que le réseau soit bouché par les algues et autres matières contenus dans l'eau ou se développant.

Je pompe de l'eau d'un ruisseau et évidemment ce n'est pas de l'eau du réseau donc elle contient quelques matières qui sont susceptibles de boucher le réseau que je souhaite installer.

Sinon je suis confronté aux taupes et autres rats taupiers, merles,etc

Les campagnols profitent bien des tunnels élaborés par les taupes j'ai quelques perchoirs pour les rapaces. je trouve des pelotes de réjections uniquement composées de poils aucun os je me demande qui arrive à digérer les os. Ce sont des pelotes ressemblant à des crottes mais ne contenant que des poils ou alors ce sont bien des crottes mais de quel prédateur? De la grosseur d'une crotte de chat mais regroupées en petit tas 3 ou 4 extérieur composé de poils agglomérés lissés . Genette, martre?

JP

adr
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par Did67 » 29/09/15, 13:18

Sim's a écrit :
pour les limaces et autres escargots , ben c'est une tres mauvaise idée de les reguler.tout comme les pucerons. comment leurs predateurs peuvent t'ils se developper alors? non , le mieux c'est carrement de leur donner a manger! oui oui! mais pas avec les plantules de nos legumes , qu'il vaut mieux repiquer a un stade plus endurci. pour ça il faut qu'il y ait ...ben de la mauvaise herbe pardis!je m'en suis apperçu avec les iris.



Là encore, si tu étais arrivé avec un style moins kalachnikov, on aurait pu s'entendre.

Je pense même qu'un lecteur assidu retrouverait plus haut, dans mes écrits, ce que tu écris : j'ai expliqué que pour ne pas avoir de pucerons, il convenait d'élever des pucerons, afin de nourrir les auxiliaires. Et que j'avais donc, à petite distance du jardin, du sureau, du chèvrefeuille, des rosiers, des capucines... Qui immanquablement avaient des pucerons au printemps. Que je laissais. Et qu'immanquablement, assez rapidement, arrivaient larves de coccinelles, chrysopes, etc... Que je laissais...

Et que s'il y avait des pucerons dans mon jardin (cela peut arriver, sur haricots par exemple, sur choux parfois), très vite, les auxiliaires, nombreux, en pleine forme, déboulaient...

Et pour les limaces, j'ai déjà les pots d'hostas tout prêt, que je vais mettre à quelques pas du jardin. Il y a aussi des iris...

Il n'en reste pas moins, que dans ma situation, de façon répétée, j'ai, sur mes premiers semis en plein air, des limaces avant que les prédateurs ne soient actifs.

Si je fais rien, en 2 ou 3 nuits, mes rangées de jeunes pousses de salades, de carottes seraient détruites (un limaçon m'a sucé environ 1 mètre linéaire de jeunes pousses de carottes en une nuit)...

Et donc je traite au Ferramol, sur ces premiers semis... Et ces trois dernières années, c'était fini après.

Car ensuite, dès qu'il fait meilleur, la situation rentre naturellement dans l'ordre.

C'est un inconvénient de la méthode (paillage de foin) que d'offrir le gîte aux limaces, dans les petits sillons...

Je n'ai encore jamais rencontré de méthode idéale.

Mais en tout cas, en procédant comme je le fais, je ne bêche pas, ne pioche pas, ne bine pas... Au prix d'un petit coup de Ferramol (dont je pense que la "nuisibilité" est très faible, si elle existe, étant donné que c'est du phosphate ferrique - contrairement à d'autres produits, même "autorisé en bio", que je considère comme étant nuisibles et qui ne rentrent pas dans mon jardin).

Encore une fois, pour apprécier, ne pas oublier que mon choix, c'est d'en faire le moins possible. Et donc replanter ne m'intéresse pas. Je le fais quand même, mais je minimise. L'essentiel est du semis direct, dans le foin (c'est dans le titre, je le rappelle). Avec, en début de printemps, le problème des limaces (dans les lignes de semis) à gérer...

Maintenant, libre à toi de me faire la leçon. Mais fais-le en intégrant les principes énoncés dans le titre, que je te demande de respecter puisque c'est le sujet de ce fil. Ou accepte d'être un troller ici...
Dernière édition par Did67 le 27/10/15, 17:20, édité 3 fois.
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par jpg43 » 29/09/15, 13:35

Après une recherche, ces pelotes ne contenant pas d'os seraient celles de rapaces diurnes ceux ci possédant des sucs gastriques dissolvant les os, elles ne sont pas sous un perchoir mais au milieu du territoire des campagnols ce qui m'arrange bien d'ailleurs. Ces poils sont très gris ce pourrait être des poils de mulots souris musaraignes (dommage)l le campagnol étant plutôt roussâtre.

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par Did67 » 29/09/15, 13:44

jpg43 a écrit :Bonjour à tous.

A Did67. Je suppose que tu arroses au goutte à goutte à partir d'une citerne et si c'est le cas utilises tu un filtre à la sortie de cette citerne pour éviter que le réseau soit bouché par les algues et autres matières contenus dans l'eau ou se développant.

Je pompe de l'eau d'un ruisseau et évidemment ce n'est pas de l'eau du réseau donc elle contient quelques matières qui sont susceptibles de boucher le réseau que je souhaite installer.



Bon allez, je vais me faire flinguer !

Non, je n'ai pas encore de citerne. C'est en principe, dans la liste des travaux urgents de cet hiver.

Donc j'ai abusé du réseau d'eau potable (refait il y a quelques années, forage + station toute neuve, il tient le choc !).

J'envisage d'installer un réseau de 10 cubis de 1 m3, avec distribution gravitaire.

Et en effet, il faudra que je me plonge sur la question des filtres ! Mais là, je n'ai pas encore la bonne réponse.
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par Did67 » 29/09/15, 13:50

jpg43 a écrit :Après une recherche, ces pelotes ne contenant pas d'os seraient celles de rapaces diurnes ceux ci possédant des sucs gastriques dissolvant les os, elles ne sont pas sous un perchoir mais au milieu du territoire des campagnols ce qui m'arrange bien d'ailleurs. Ces poils sont très gris ce pourrait être des poils de mulots souris musaraignes (dommage)l le campagnol étant plutôt roussâtre.

JP


Je crains que tes rapaces ne soient pas très efficaces pour le rat-taupier, qui ne sort quasiment pas la tête du sol (en tout cas le jour ; il semblerait que cela arrive la nuit) !

Je suis au milieu de rapaces, que je vois tous les jours sur les cimes des arbres autour de mon jardin.

Et pourtant, le rat-taupier pullulait... Sous terre.

Je n'ai que le piège topcat (ou sa copie "supercat" en plastique) à te proposer.

Chez moi, avec une observation fine du jardin, c'est ce qui m'a sauvé (tous les jours, voir où cela se passe ; installer des plantes pièges : céleri, persil...).

L'an dernier : aucun céleri, beaucoup de carottes endommagées... Cette année, avec une chasse active, tous les céleris sont OK (enfin, l'étaient avant-hier) et très peu de dégâts sur les carottes (les photos sont plus haut).
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par jpg43 » 29/09/15, 14:11

Je vais me pencher sur les filtres. Si ce sont des rapaces diurnes bien que ce peut être aussi des corvidés effectivement il est peu probable que ce soit des campagnols.

Il existe cependant plusieurs sortes de campagnols dont certains ont une activité en surface se nourrissant d'herbes on retrouve des plaques totalement rongées notamment en montagne. Avec de nombreux trous dans le sol et pratiquement pas de monticules. En fait les montagnards de surfaces ne sont pas non plus les mêmes que ceux des plaines.

Mais je pense qu'il s'agit de mulots ou de rongeurs de surface.

JP



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par Did67 » 29/09/15, 14:39

jpg43 a écrit :
Il existe cependant plusieurs sortes de campagnols dont certains ont une activité en surface se nourrissant d'herbes on retrouve des plaques totalement rongées notamment en montagne. Avec de nombreux trous dans le sol et pratiquement pas de monticules. En fait les montagnards de surfaces ne sont pas non plus les mêmes que ceux des plaines.

Mais je pense qu'il s'agit de mulots ou de rongeurs de surface.

JP



I


Tout à fait. Le terme campagnol est imprécis.

Pour ma part, je parle des rats-taupiers, qui sont vraiment un gros ravageur. Typique, sa façon de ronger les racines des arbres et arbustes en hiver...

http://www.terrevivante.org/354-les-campagnols.htm
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par Did67 » 29/09/15, 14:45

Ayant été traité de troll, ici, je me suis quand même renseigné sur la définition de ce terme. Des fois que...

Selon wikipédia :


En argot Internet, un troll caractérise ce qui vise à générer des polémiques. Il peut s'agir d'un message (par exemple sur un forum), d'un débat conflictuel dans son ensemble ou de la personne qui en est à l'origine. Ainsi, « troller », c'est créer artificiellement une controverse qui focalise l'attention aux dépens des échanges et de l'équilibre habituel de la communauté1.

Désigner un « troll » est un jugement subjectif, la désignation d'un élément sciemment perturbateur pour le décrédibiliser et l'éviter. L’argumentation caricaturale et récurrente sont les « empreintes typiques d'un troll ». Ils sont la preuve d'une mécommunication, et d'une impossibilité d'échange dans la compréhension mutuelle, mais le « trollage »2 présume en plus des provocations intentionnelles et le but de nuire.

Le troll est à distinguer du « flaming », qui consiste en l'envoi de messages délibérément hostiles et insultants avec l'intention de créer un conflit.


Le premier paragraphe, en particulier, semble particulièrement pertinent, en ce qui me concerne ici :

- ce qui vise à générer des polémiques : je n'ai fait que ça !

- un débat conflictuel dans son ensemble (ou la personne qui en est à l'origine) : évident !

- « troller », c'est créer artificiellement une controverse qui focalise l'attention aux dépens des échanges et de l'équilibre habituel de la communauté : mais bien sûr !!!

Oh putaing, dire que je trollais depuis le début, sans le savoir !
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