Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Cette année vues les conditions d'installation on a fait des godets effectivement...
Nul doute qu'on en refera l'an prochain.
Cependant cela vaudra aussi le coup d'essayer les semis directs, forcéments tardifs, après les gelées et de comparer...
Nul doute qu'on en refera l'an prochain.
Cependant cela vaudra aussi le coup d'essayer les semis directs, forcéments tardifs, après les gelées et de comparer...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Moindreffor a écrit :je tente de mon côté aussi le semis de haricots en godet, pour repiquage dans le foin
pourquoi parce que c'est un semis dans le foin qui semble délicat, donc j'expérimente
2 routes en pleine terre mais sol nu 1 route prévue semis en godet
pas la possibilité de faire une expérimentation de semis dans le foin, car le foin a été mis trop récemment
paresseux ne veut pas dire ne rien faire et compter sur la bonne volonté des plantes, il faut un peu plus que cela mais si peu
Quelques semis directs dans le foin ont réussi mais beaucoup d'échecs dûs sans doute au foin trop récemment épandu.
Dans l'ensemble ça a mieux rendu en pots de yaourt emplis de mélange terre-terreau-compost découpés à la base et posés sur du terreau dans un chassis couvert. Ainsi les racines prospèrent et ne sont pas bloquées par le fond du pot.
La plantation dans le foin est plus facile, j'ajoute un peu de terre-terreau autour des plants pour éviter le contact des feuilles avec le foin. Léger arrosage pour tasser tout ça.
C'est en m'inspirant de ce qui a été écrit par beaucoup d'entre vous que j'ai essayé cette méthode. À suivre.
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" Mets le désordre dans ton jardin et de l'ordre dans tes idées !" Didier Helmstetter
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Pour moi, sicétaitsimple a énoncé les principaux facteurs qui entrent en compte dans le choix de chacun :
a) chez moi, c'est évidemment la question de la terre trop froide trop longtemps au printemps qui prime... Sous nos climats, légèrement en altitude, difficile d'être "infiniment" patient... Tout particulièrement pour les espèces qui vont aussi "butter" sur une fin de saison rapide (froid, maladies : mildiou sur les tomates, oïdium sur les cucurbitacées. Donc pour certaines espèces (melons, tomates), chez moi, "je ne fais rien, je cueille", cela voudrait carrément dire se passer de production !
Là, j'ai les premières tomates qui commencent à changer de couleur. Je peux te dire qu'elles sont attendues (sur des pieds ayant échappé aux gelées du 20 avril mais ayant "stagné" dans un sol trop froid).
b) pour d'autres espèces,j'essaye de distinguer une production "primeure", plus "anthropisée" (où j'interviens plus - plants en godets, châssis, couverture des châssis, repiquage) et la "production de masse", pour un éventuel stockage, qu'éventuellement je fais par semis direct...
Et des fois je combine : semis direct de laitues sous châssis, que je repique en dehors (serre) et que je récolte...
Jardiner, c'est faire des choix !
a) chez moi, c'est évidemment la question de la terre trop froide trop longtemps au printemps qui prime... Sous nos climats, légèrement en altitude, difficile d'être "infiniment" patient... Tout particulièrement pour les espèces qui vont aussi "butter" sur une fin de saison rapide (froid, maladies : mildiou sur les tomates, oïdium sur les cucurbitacées. Donc pour certaines espèces (melons, tomates), chez moi, "je ne fais rien, je cueille", cela voudrait carrément dire se passer de production !
Là, j'ai les premières tomates qui commencent à changer de couleur. Je peux te dire qu'elles sont attendues (sur des pieds ayant échappé aux gelées du 20 avril mais ayant "stagné" dans un sol trop froid).
b) pour d'autres espèces,j'essaye de distinguer une production "primeure", plus "anthropisée" (où j'interviens plus - plants en godets, châssis, couverture des châssis, repiquage) et la "production de masse", pour un éventuel stockage, qu'éventuellement je fais par semis direct...
Et des fois je combine : semis direct de laitues sous châssis, que je repique en dehors (serre) et que je récolte...
Jardiner, c'est faire des choix !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Moindreffor a écrit :
paresseux ne veut pas dire ne rien faire et compter sur la bonne volonté des plantes, il faut un peu plus que cela mais si peu
Quand j'ai forgé le terme "paresseux" dans "potager du paresseux", c'était évidemment une provocation pour faire réagir.
Mais il s'agissait avant tout de ne pus travailler la terre, par conviction qu'en travaillant le sol, on fait plus de dégâts que de bien au système. Je dirais donc que c'est là, l’essentiel. Si dogme il devait y avoir, ce serait celui-là. Le reste, c'est à l'appréciation de chacun, l'état d'esprit devant être, pour être cohérent, de s'interroger d'abord si telle "action" est vraiment nécessaire et si elle a plus d'avantages que de défauts.
Pour semis direct vs godets/plantations, il me semble évident qu'il y a des avantages et des inconvénients pour chacune des deux pratiques, qui selon les "exigences", les "envies" des uns et des autres, selon leurs contraintes propres (manque de place, présence irrégulière), feront que cela bascule d'évidence pour l'une ou l'autre façon de faire.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
sicetaitsimple a écrit :
C'est toi qui vois! Attention, il y a quand même des limites dans un jardin potager, même paresseux! Si tu veux avoir des légumes variés, qui se succèdent au fil de la saison, qui ne sont pas forcément les plus adaptés naturellement à ton sol ou ton climat, faut quand même s'en occuper un peu...
C'est ce que j'appelle pompeusement "l'anthropisation" = une plus grande exigence de l'homme, qui "impose' d'avantage ses "caprices" à la nature...
Je rappelle que le seul système en équilibre naturel, sous nos latitudes, est une "forêt climacique" (qui est peut-être une sorte de garrigue dans le midi ??). Difficile de se nourrir dans un tel système, avec quelques baies à certains moments très courts, quelques animaux à chasser ou piéger ou quelques poissons à attraper si un cours d'eau passe par là - et à condition de ne pas être vegan. Et dans tous les cas, au prix d'une surface importante à couvrir : l'essentiel de la production d'un tel système est la cellulose ("herbes") et le bois, et l'homme ne se nourrit ni de cellulose ni de bois...
Donc nos potagers sont des espaces "anthropisés".
Ils peuvent l'être moins : on "laisse faire" (une fois quand même que cela a été défriché), en "instillant" nos plantes...
Ils peuvent l'être plus, si on modifie gravement et on intervient plus, si on repousse les limites ("primeurs", "forçages", serres, tunnels, châssis)...
Et il faut alors savoir que plus on anthropise, et plus "l'équilibre naturel" ne l'est plus que de nom, et plus tout cela est fragile et risque de s'effondrer...
Pour cette raison, je considère que ma serre est un "système à part", comparé à mon potager.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :Si dogme il devait y avoir, ce serait celui-là.
Cette expression aussi est une provocation... J'ai peur que cela soit pris à la lettre.
Je peux démontrer les effets nuisibles du travail du sol. C'est donc tout sauf un dogme...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Bonjour.
A propos de semis de haricots en phénoculture.
Mis à part la facilité plus ou moins grande à pratiquer un sillon pour le semis qui dépend assez de la nature du foin dont on dispose, de la présence de certains prédateurs notamment limaces qui dévorent les jeunes plants voire même les graines si elles peuvent y accéder. J'ai observé que l'impossibilité de butter les haricots pour les empêcher de "verser" rendait la récolte assez pénible surtout si on pratique en assez grande quantité.
Cette année disposant d'une assez grande quantité de "rames" provenant d'élagages, j'ai semé essentiellement des haricots grimpants.
Bon jardinage.
A propos de semis de haricots en phénoculture.
Mis à part la facilité plus ou moins grande à pratiquer un sillon pour le semis qui dépend assez de la nature du foin dont on dispose, de la présence de certains prédateurs notamment limaces qui dévorent les jeunes plants voire même les graines si elles peuvent y accéder. J'ai observé que l'impossibilité de butter les haricots pour les empêcher de "verser" rendait la récolte assez pénible surtout si on pratique en assez grande quantité.
Cette année disposant d'une assez grande quantité de "rames" provenant d'élagages, j'ai semé essentiellement des haricots grimpants.
Bon jardinage.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :Did67 a écrit :Si dogme il devait y avoir, ce serait celui-là.
Cette expression aussi est une provocation... J'ai peur que cela soit pris à la lettre.
Je peux démontrer les effets nuisibles du travail du sol. C'est donc tout sauf un dogme...
C'est bien de rappeler la genèse le la méthode.
En synthétisant mes activités de jardinier paresseux depuis octobre 2016 - date de découverte du principe - jusqu'à ce jour, je pense n'avoir jamais été aussi présent dans le jardin.
Précisant que dans bon nombre de sorties ce fut pour le plaisir de l'observation des résultats et très peu pour manier un outil "d'anthropisation" exceptés les plantoir et transplantoir.....+ le seau indispensable aux récoltes:)
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" Mets le désordre dans ton jardin et de l'ordre dans tes idées !" Didier Helmstetter
Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Mixieer56 a écrit : En synthétisant mes activités de jardinier paresseux depuis octobre 2016 - date de découverte du principe - jusqu'à ce jour, je pense n'avoir jamais été aussi présent dans le jardin.
Précisant que dans bon nombre de sorties ce fut pour le plaisir de l'observation des résultats et très peu pour manier un outil "d'anthropisation" exceptés les plantoir et transplantoir.....+ le seau indispensable aux récoltes:)
Là, tu fais référence au chapitre 2 de la phénoculture : "Moins de matières actives, plus de matière grise !"
Je ne voudrais en aucun cas accélérer votre vieillissement ! Toujours entraîner le cerveau est nécessaire pour rester en forme et alerte...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Bonjour,
J'ai viré le pied de courge atteint du virus de la mosaïque (du concombre?). J'avais bien vu le site de l'INRA que vous m'avez indiqué, j'espère que d'autres plantes n'ont pas été contaminées (temps d'incubation de 2 semaines), surtout les tomates qui commencent aussi à changer de couleur chez moi. L'info que je ne trouve nulle part (et pas sur ce forum non plus) c'est est-ce que le pied aurait produit tout de même. Je vais bien tout surveiller maintenant...
Concernant les semis en godets, je suis d'accord avec ce qui a été énoncé (étant aussi en Alsace).
Surtout les premières années de couverture du sol où la pression des limaces est très forte, les semis en pleine terre sont très compliqués avant que n'arrivent les grosses chaleurs.
Pour les haricots, je pratique aussi les semis en godets en début de saison. Je stocke mes rouleaux de PQ toute l'année, en avril je les remplis de terreau et je sème les haricots dedans (bien tasser pour ne pas que tout le terreau s'échappe par le bas). Ensuite, il n'y a plus qu'à les poser dans le foin.
Cette année ils ont stagné 3 bonnes semaines après avoir été plantés dans le foin, je pense que l'an prochain je mettrai un peu moins de foin à l'emplacement prévu pour les premiers haricots histoire de réchauffer la terre plus vite (ou alors poser une bâche noire sur le foin 1 semaine avant de planter). Ces haricots donnent depuis une semaine maintenant.
Depuis j'en ai semé pas mal en pleine terre.
Le presse-motte maison a l'air bien cool, j'essaierai d'en faire un à l'occas car c'est vrai que c'est pratique. On gagne un temps fou à la plantation aussi.
Chez moi cette année j'ai déjà beaucoup gagné en efficacité en investissant dans des pots carrés, ça m'a permis de limiter le nombre de plateaux à déplacer au printemps (aucun intérêt ces pots ronds quand on y pense).
Gek
J'ai viré le pied de courge atteint du virus de la mosaïque (du concombre?). J'avais bien vu le site de l'INRA que vous m'avez indiqué, j'espère que d'autres plantes n'ont pas été contaminées (temps d'incubation de 2 semaines), surtout les tomates qui commencent aussi à changer de couleur chez moi. L'info que je ne trouve nulle part (et pas sur ce forum non plus) c'est est-ce que le pied aurait produit tout de même. Je vais bien tout surveiller maintenant...
Concernant les semis en godets, je suis d'accord avec ce qui a été énoncé (étant aussi en Alsace).
Surtout les premières années de couverture du sol où la pression des limaces est très forte, les semis en pleine terre sont très compliqués avant que n'arrivent les grosses chaleurs.
Pour les haricots, je pratique aussi les semis en godets en début de saison. Je stocke mes rouleaux de PQ toute l'année, en avril je les remplis de terreau et je sème les haricots dedans (bien tasser pour ne pas que tout le terreau s'échappe par le bas). Ensuite, il n'y a plus qu'à les poser dans le foin.
Cette année ils ont stagné 3 bonnes semaines après avoir été plantés dans le foin, je pense que l'an prochain je mettrai un peu moins de foin à l'emplacement prévu pour les premiers haricots histoire de réchauffer la terre plus vite (ou alors poser une bâche noire sur le foin 1 semaine avant de planter). Ces haricots donnent depuis une semaine maintenant.
Depuis j'en ai semé pas mal en pleine terre.
Le presse-motte maison a l'air bien cool, j'essaierai d'en faire un à l'occas car c'est vrai que c'est pratique. On gagne un temps fou à la plantation aussi.
Chez moi cette année j'ai déjà beaucoup gagné en efficacité en investissant dans des pots carrés, ça m'a permis de limiter le nombre de plateaux à déplacer au printemps (aucun intérêt ces pots ronds quand on y pense).
Gek
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