Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 08/07/17, 17:04

Did67 a écrit :Ils semblent ignorer que la prolificité d'une espèce est l'adaptation d'une espèce à la mortalité naturelle et à la prédation.


J'ai 4 chats dont 2 femelles (les plus actives) qui «tirent sur tout ce qui bouge», ne serait-ce pas un début de solution pour ces campagnols?
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Mixieer56
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Mixieer56 » 08/07/17, 17:32

Moindreffor a écrit :
Did67 a écrit :L'idée me parait pourtant très bonne... Hélas, j'ai trop d'idées, pas assez de volonté pour tout faire proprement ! Un aveu : j'aime trop glander, rêvasser, rien faire...

je me reconnais bien là :mrgreen:


Je me reconnais aussi! Paresseux contrarié - 30 ans à 10-12h/jr - mais repenti :)! J'ai encore beaucoup appris dans la récente vidéo de Didier: entre autres : le coup des bananes sur des pieds de tomates qui va en faire suffoquer quelques uns ( pourvu qu'ils n'appellent pas le Centre d'Hygiène mentale du 56), quant aux chicorées qui fleurissent bleues!!!scoop pour moi. Pour la présence de campagnols j'ai un doute, une quinzaine pieds de pdt ont disparu sur 70 environ, et je trouve des patates sous le foin 4 ou 5 par ci par là et pas de galeries! Que se passe t-t'il ?
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 08/07/17, 18:22

nico239 a écrit :
Chic je vais apprendre quelque chose : késaco? :shock:


C'est très simple : pour une fruit, il faut distinguer la maturité "physiologique" = le fruit est mûr, il est sucré, il a des arômes... Le processus physiologique, avec notamment transformation des différents acides en sucres et arômes, est achevé...

Et il y a le changement de couleur !

En Afrique, les bananes sont vertes et gouteuses, car cueillies physiologiquement mûres mais sans avoir été dans des "murisseries".

En Algérie, les meilleures oranges que j'ai jamais mangées étaient encore à moitié vertes, dans la Mitidja...[le changement de couleur des agrumes est lié... au froid !]

Le changement de couleur est souvent (pas toujours) dû à des gaz, dont l'un des plus courants est un gaz tout à fait banal quoiqu'explosif : l'éthylène. Donc les bananes "murissent" au sens de changement de couleur dans des murisseries où on les met dans une ambiance d'éthylène. Les tomates, ce n'est pas, contrairement à une croyance bien ancrée, le soleil qui les fait "murir", au sens changement de couleur, mais l'éthylène. Bien sûr, le soleil, via les feuilles, les gave de biomasse et de sucres et d'arômes, mais ensuite, le rougissement, avec la fin du processus de murissement, se fait par l'éthylène...

Mais je le sous-entend dans la vidéo : on ne peut faire murir un fruit qui est encore "vert" (pas mûr physiologiquement).

http://www.futura-sciences.com/planete/ ... uits-1324/

PS : pour les tomates, le "test" de vérification est simple = cueillir des tomates physiologiquement murs (le vert change de "tonalité"), les envelopper avec une tomate mûr dans du papier journal et mettre dans le tiroir...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 08/07/17, 18:28

nico239 a écrit :
Sous entendrais-tu que dans le tas des ces dizaines de repousses se cacheraient de vrais cerisiers???


Si je peux me permettre de m’immiscer ?

Pour ma part, j'ai beaucoup de cerisiers "sauvages" les longs de haies : les oiseaux, après s'être gavés de mes cerises, y laissent leur déjections avec les noyaux... Mais parfois il le font en plein vol !

Attention : les cerisiers donnent de "vrais" cerisiers, pas des merisiers, mais des "sauvageons" pour reprendre un terme qui a connu son succès il fut un temps, et dont c'est la première définition... Il faudra les greffer, car il y a de forte chance pour que ce soit du grand n'importe quoi, les variétés de cerises n'étant pas "stables"... Il y a aussi une chance sur je ne sais pas combien (peut-être 1 million), pour que ce soit une nouvelle variété "géniale" ! La Burlat a ainsi été repérée dans la nature et était donc le fruit de cette grande loterie génétique !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 08/07/17, 18:31

nico239 a écrit :
Did67 a écrit :Ils semblent ignorer que la prolificité d'une espèce est l'adaptation d'une espèce à la mortalité naturelle et à la prédation.


J'ai 4 chats dont 2 femelles (les plus actives) qui «tirent sur tout ce qui bouge», ne serait-ce pas un début de solution pour ces campagnols?


Ce serait un élément de solution, même si je ne suis pas sûr non plus que sous le foin, ils arriveraient à de bons résultas.

Mais nous avons décidé de ne plus reprendre d'animaux, pour des raisons de flexibilité - partir quand on veut, etc... Cela a été un choix douloureux car moi comme ma femme avons grandi avec des chiens et nos enfants ont eu leur chat... On a maintenant notre cimetière des animaux.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par youskar » 08/07/17, 18:37

Ahmed a écrit :Autrefois, les combrières, paillassons et autres claies faisaient partie de l'outillage usuel des jardiniers; il ne serait peut-être pas malvenu d'en tenir compte et je pense m'y pencher pour l'année prochaine, spécialement pour les fraisiers qui, après une grosse production, on cessé toute fructification... :(


merci pour la réponse je pense aussi qu'il s'agit de brûlure. Pour couvrir les legumes des chaleurs je vais essayer de mettre le P17(voile de forçage) comme il est de couleur blanche peut-etre qu'il renvoie un peu de rayonnement ? et donc diminue la chaleur ou bien l'augmente et dans ce cas crament de manière que ça compromet la viabilité. Mon test est sur les choux et les laitues.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 08/07/17, 18:43

Did67 a écrit :
nico239 a écrit :
Chic je vais apprendre quelque chose : késaco? :shock:


C'est très simple : pour une fruit, il faut distinguer la maturité "physiologique" = le fruit est mûr, il est sucré, il a des arômes... Le processus physiologique, avec notamment transformation des différents acides en sucres et arômes, est achevé...

Et il y a le changement de couleur !

En Afrique, les bananes sont vertes et gouteuses, car cueillies physiologiquement mûres mais sans avoir été dans des "murisseries".

En Algérie, les meilleures oranges que j'ai jamais mangées étaient encore à moitié vertes, dans la Mitidja...[le changement de couleur des agrumes est lié... au froid !]

Le changement de couleur est souvent (pas toujours) dû à des gaz, dont l'un des plus courants est un gaz tout à fait banal quoiqu'explosif : l'éthylène. Donc les bananes "murissent" au sens de changement de couleur dans des murisseries où on les met dans une ambiance d'éthylène. Les tomates, ce n'est pas, contrairement à une croyance bien ancrée, le soleil qui les fait "murir", au sens changement de couleur, mais l'éthylène. Bien sûr, le soleil, via les feuilles, les gave de biomasse et de sucres et d'arômes, mais ensuite, le rougissement, avec la fin du processus de murissement, se fait par l'éthylène...

Mais je le sous-entend dans la vidéo : on ne peut faire murir un fruit qui est encore "vert" (pas mûr physiologiquement).

http://www.futura-sciences.com/planete/ ... uits-1324/

PS : pour les tomates, le "test" de vérification est simple = cueillir des tomates physiologiquement murs (le vert change de "tonalité"), les envelopper avec une tomate mûr dans du papier journal et mettre dans le tiroir...


Super merci....

Du coup je rebondis.... sur ce sujet du mûrissement....

Le soleil : ami ou ennemi ou autre...???

Je m'explique : une tomate peut-elle correctement mûrir à l'ombre?
A-t-elle forcément besoin d'un soleil DIRECT SUR le fruit?
Ou est-ce la chaleur qui compte avant tout ou le différentiel nuit jour?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 08/07/17, 19:18

youskar a écrit :
Ahmed a écrit :Autrefois, les combrières, paillassons et autres claies faisaient partie de l'outillage usuel des jardiniers; il ne serait peut-être pas malvenu d'en tenir compte et je pense m'y pencher pour l'année prochaine, spécialement pour les fraisiers qui, après une grosse production, on cessé toute fructification... :(


merci pour la réponse je pense aussi qu'il s'agit de brûlure. Pour couvrir les legumes des chaleurs je vais essayer de mettre le P17(voile de forçage) comme il est de couleur blanche peut-etre qu'il renvoie un peu de rayonnement ? et donc diminue la chaleur ou bien l'augmente et dans ce cas crament de manière que ça compromet la viabilité. Mon test est sur les choux et les laitues.


Au printemps le maraicher chez qui on a acheté quelques compléments avait déjà mis en place un voile d'ombrage sur l'une de ses serres mais je me rappelle plus du tout pourquoi et qui était concerné...

En tout état de cause, si cela peut t'aider, cela prouve qu'il existe bien des voiles d'ombrage spécifiques
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Did67
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 08/07/17, 19:22

nico239 a écrit :
Did67 a écrit :
nico239 a écrit :
Chic je vais apprendre quelque chose : késaco? :shock:


C'est très simple : pour une fruit, il faut distinguer la maturité "physiologique" = le fruit est mûr, il est sucré, il a des arômes... Le processus physiologique, avec notamment transformation des différents acides en sucres et arômes, est achevé...

Et il y a le changement de couleur !

En Afrique, les bananes sont vertes et gouteuses, car cueillies physiologiquement mûres mais sans avoir été dans des "murisseries".

En Algérie, les meilleures oranges que j'ai jamais mangées étaient encore à moitié vertes, dans la Mitidja...[le changement de couleur des agrumes est lié... au froid !]

Le changement de couleur est souvent (pas toujours) dû à des gaz, dont l'un des plus courants est un gaz tout à fait banal quoiqu'explosif : l'éthylène. Donc les bananes "murissent" au sens de changement de couleur dans des murisseries où on les met dans une ambiance d'éthylène. Les tomates, ce n'est pas, contrairement à une croyance bien ancrée, le soleil qui les fait "murir", au sens changement de couleur, mais l'éthylène. Bien sûr, le soleil, via les feuilles, les gave de biomasse et de sucres et d'arômes, mais ensuite, le rougissement, avec la fin du processus de murissement, se fait par l'éthylène...

Mais je le sous-entend dans la vidéo : on ne peut faire murir un fruit qui est encore "vert" (pas mûr physiologiquement).

http://www.futura-sciences.com/planete/ ... uits-1324/

PS : pour les tomates, le "test" de vérification est simple = cueillir des tomates physiologiquement murs (le vert change de "tonalité"), les envelopper avec une tomate mûr dans du papier journal et mettre dans le tiroir...


Super merci....

Du coup je rebondis.... sur ce sujet du mûrissement....

Le soleil : ami ou ennemi ou autre...???

Je m'explique : une tomate peut-elle correctement mûrir à l'ombre?
A-t-elle forcément besoin d'un soleil DIRECT SUR le fruit?
Ou est-ce la chaleur qui compte avant tout ou le différentiel nuit jour?


La réponse est dans le PS (partiellement) :

"pour les tomates, le "test" de vérification est simple = cueillir des tomates physiologiquement murs (le vert change de "tonalité"), les envelopper avec une tomate mûr dans du papier journal et mettre dans le tiroir..."

Mais la maturation physiologique nécessite bien sûr de la photosynthèse, donc du soleil ! Et comme on l'a vu précédemment, une alternance de température jour / nuit la favorise...

Donc les deux sont vrais : il faut une bonne croissance puis maturation physiologique, puis l'éthylène pour changer la couleur (même dans le noir d'un tiroir) !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 09/07/17, 00:50

Ok d'ac mais soleil?.... soleil? 8)

Je veux dire direct SUR le fruit.

Ou soleil sur la plante en général et si le fruit est sous les feuilles ou la plante même à l'ombre d'un arbre par exemple ça le fait aussi (ou plus lentement ou pas du tout ou pas sucré.... je dis n'importe quoi :D )
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