Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Moindreffor, il y a une autre voie qui consiste à s'organiser un minimum pour que les branches qui sont des déchets très répandus puissent revenir directement à ceux que ça intéresse (en débarrassant ceux que ça encombre), avec des possibilités de broyage mutualisées. La solution n'est certainement pas strictement individuelle, en se contentant d'adapter la phénoculture à des particularismes figés (il ne s'agit en aucune manière d'une critique à ton égard!).
Je vais essayer en ce sens dans mon coin; j'ai déjà lancé des amorces, j'attends des retours et surtout les bons contacts... Je n'ai pas de plan préconçu, je m'adapterai en fonction des interlocuteurs et des circonstances...
En tous cas, je pense que c'est le bon moment, en particulier grâce aux efforts opiniâtres et méritoires de Did, notre "pote âgé paresseux" (mais pas tant que ça)!
Je vais essayer en ce sens dans mon coin; j'ai déjà lancé des amorces, j'attends des retours et surtout les bons contacts... Je n'ai pas de plan préconçu, je m'adapterai en fonction des interlocuteurs et des circonstances...
En tous cas, je pense que c'est le bon moment, en particulier grâce aux efforts opiniâtres et méritoires de Did, notre "pote âgé paresseux" (mais pas tant que ça)!
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Bonjour à tous,
Premier post, espérons pas trop com.
Je prépare actuellement mon coup (pour devenir plus paresseux au jardin).
Vous achetez le foin (le plus souvent je suppose). Ici dans l'Hérault, les prairies sont tondues pour l'alimentation des moutons (le plus souvent) ; on me propose une balle de 150 kg à 30 euros. Je dois la prendre chez un berger (un ami qui me veut du bien) et la transporter jusqu'à notre jardin (25 bornes).
Serait-il intéressant de connaître les prix pratiqués actuellement dans les coins où vous jardinez et comment vous faîtes pour le transport ?
Cordialement.
Premier post, espérons pas trop com.
Je prépare actuellement mon coup (pour devenir plus paresseux au jardin).
Vous achetez le foin (le plus souvent je suppose). Ici dans l'Hérault, les prairies sont tondues pour l'alimentation des moutons (le plus souvent) ; on me propose une balle de 150 kg à 30 euros. Je dois la prendre chez un berger (un ami qui me veut du bien) et la transporter jusqu'à notre jardin (25 bornes).
Serait-il intéressant de connaître les prix pratiqués actuellement dans les coins où vous jardinez et comment vous faîtes pour le transport ?
Cordialement.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :sicetaitsimple a écrit :
Mais à l'automne /début d'hiver dernier j'ai couvert globalement de feuilles+ couche supérieure de foin pour éviter leur envol et je trouve le résultat cette année plutôt satisfaisant. En tous les cas vu l'aspect des légumes je ne pense pas que mon sol manque d'azote ce qui était certainement un peu le cas les années précédentes.
Tu veux dire que cette année, tu n'as pas eu un "effet dépressif" ??? Tu en avais observé ? Avec quel "matériau" ?
En tout cas, cela serait cohérent avec l'appréciation que je fais des teneurs en éléments, des mécanismes...
Mais du même coup, cela confirme aussi qu'on ne peut mettre sous la table le risque de lessivages de reliquats de nitrates issus de la minéralisation du foin, dès qu'il n'y a plus de plantes pour les absorber ! Surtout si on n'a pas une sous-couche absorbante de feuilles !
j"ai posé en mars une épaisse couche de foin sur des feuilles mortes et je n'est pas constaté de fin d'azote de la culture de la saison, j'ai observé que le sol avais du mal à ce réchauffer.
L'idée de piège à nitrates par les feuilles je ne pensais pas que cela est possible, pour quoi pas.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Did67 a écrit :
Tu veux dire que cette année, tu n'as pas eu un "effet dépressif" ??? Tu en avais observé ? Avec quel "matériau" ?
En tout cas, cela serait cohérent avec l'appréciation que je fais des teneurs en éléments, des mécanismes...
Mais du même coup, cela confirme aussi qu'on ne peut mettre sous la table le risque de lessivages de reliquats de nitrates issus de la minéralisation du foin, dès qu'il n'y a plus de plantes pour les absorber ! Surtout si on n'a pas une sous-couche absorbante de feuilles !
Je ne suis pas sûr de saisir ton raisonnement dans ces trois phrases...Mais ça arrive d'avoir un fil conducteur très cohérent dans sa pensée et de ne pas arriver à le transmettre tellement il te parait cohérent!
Alors factuellement, je n'ai pas constaté en soit un "effet dépressif" dans la saison 2016, de toutes façons pas suffisamment d'expérience pour le caractériser. Simplement, rappelles toi car tu m'avais fait le commentaire à propos de quelques photos, des légumes parfois maigrichons et plutôt palots.
Dans tous les cas, pas d'usage particulier de matériaux dont on sait qu'ils sont potentiellement initiateurs de faim d'azote...Plutôt du foin, de l'herbe...
Non, je pense simplement que j'avais les bonnes intuitions (je ne connaissais pas encore ce forum à l'hiver 2015/2016) , mais ça manquait de dose. Si tu veux faire de l'intensif sans aucun apport d'engrais, de compost, juste par des apports de biomasse....faut quand même y aller fort surtout au début, d'autant que mon jardin n'était pas une prairie.
Après, on en parlé un peu plus haut, y aller fort il y a plusieurs manières de le faire, ça peut être du massif une fois ou du quasi continu durant l'année, mais faut dans tous les cas (de mon point de vue) amener de la quantité. C'est pas juste saupoudrer quelques tontes de gazon....mais ce n'est pas à toi que je vais l'apprendre!
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Moindreffor a écrit :Did67 a écrit :Je pense que tu penses très juste - en l’occurrence, du faux" BRF (bois broyé) fera l'affaire (être une éponge à nitrates).
je réfléchis à la phénoculture "light" ou opportuniste, celui qui n'a pas un broyeur, et encore moins les branches à mettre dedans, mais pas trop exotique tout de même
Mon idée était se souligner que là, dans cette fonction d'éviter les lessivages en fin de saison, on n'est pas obligé d'être regardant sur la "qualité" du BRF.
Autant les apports de fin d'hiver / début de saison devront être du "vrai" BRF pour échapper à l'effet dépressif grâce aux "éléments nutritifs" accumulés dans le bois vivant (en prévision de la formation des futures feuilles), autant là, en fin d'été, cela pourra être du "mauvais" BRF, voire juste des copeaux de bois... Car il s'agit d'éponger les nitrates encore présents ou encore en train de se former...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
ChristianC a écrit :
Vous achetez le foin (le plus souvent je suppose). Ici dans l'Hérault, les prairies sont tondues pour l'alimentation des moutons (le plus souvent) ; on me propose une balle de 150 kg à 30 euros. Je dois la prendre chez un berger (un ami qui me veut du bien) et la transporter jusqu'à notre jardin (25 bornes).
Serait-il intéressant de connaître les prix pratiqués actuellement dans les coins où vous jardinez et comment vous faîtes pour le transport ?
Cordialement.
Je paye ce prix pour mes balles rondes qui font plutôt de 250 kg... Disons que ce n'est pas encore une arnaque ; le rapport entre offre et demande est surement moins favorable dans votre région...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
youskar a écrit :[
L'idée de piège à nitrates par les feuilles je ne pensais pas que cela est possible, pour quoi pas.
Dés lors qu'une matière organique dont le rapport C/N est notoirement supérieur à 20 se décompose, cela veut dire que les organismes "tapent" dans les réserves en azote du sol pour se développer et pour former des substances humiques ayant un rappotr C/N de 15.
C'est mathématique.
Les feuilles mortes doivent avoir un C/N de 40 à 80 (c'est ce que disent certains tableaux ; d'autres disent 50).
Donc mathématiquement, la décomposition de cette substance va "emprunter" de l'azote au sol... Comme le ferait de la paille (rapport C/N de 120 à 150), mais un peu moins.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
ChristianC a écrit :... comment vous faîtes pour le transport ?
Cordialement.
J'ai oublié : les prairies sont juste à coté, alors l'agriculteur me les passe par-dessus la clôture avec sa fourche sur le tracteur ! C'est une situation privilégiée.
Sinon, il faut soit une voiture avec une remorque (et si possible se faire charger le rouleau car il est difficile de "monter" une rampe ; décharger est plus facile !), soit louer une camionnette (les rouleaux y rentrent tout juste).
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
sicetaitsimple a écrit :
Alors factuellement, je n'ai pas constaté en soit un "effet dépressif" dans la saison 2016, de toutes façons pas suffisamment d'expérience pour le caractériser. Simplement, rappelles toi car tu m'avais fait le commentaire à propos de quelques photos, des légumes parfois maigrichons et plutôt palots.
OK.
Je pensais que tu indiquais un "mieux" par rapport à des pratiques antérieures...
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
Témoignage paru sur Youtube :
Je ne résiste pas au plaisir de copier/coller ici l'essentiel d'un commentaire posté ce soir sur Youtube.
bonjour Didier, bonjour à tous, j'ai découvert vos vidéos depuis environ un mois. Malgré un emploi du temps chargé ( profession libérale ), j'aime prendre le temps nécessaire pour les regarder entièrement; j'aime leur rythme, la prosodie, quand vous allez au fond des choses, d'une explication pédologique, les dynamiques qui animent le sol, les noms des adventices... c'est très instructif et constructif... j'ai longtemps jardiné comme Papa ( motoculteur, binette, r...up ... ) c'est difficile de s'affranchir de ce que l'on connaît et de s'autoriser à faire autrement, de faire face à la perplexité de l'entourage, voisins, famille et amis. j'initie depuis déjà 4-5 ans des changements inspirés par Soltner ( pas convaincu par le compost de la déchèterie ) , Domenech et Nicolas/ potager durable ( semis d'engrais verts ) et l'ouvrage ''le poireau préfère les fraises''. j'ai acheté un broyeur il y a 3 ans, mon BRF me donne satisfaction au pied des arbres fruitiers ( petits fruits, poiriers U et autres fruitiers ). le peu d'herbe qui y pousse s'arrache facilement, entretien facile. j'ai appris grâce à vous qu'il y a une saison optimale pour fabriquer et épandre son BRF après la chute des feuilles, je ne savais pas. et qu'on peut aussi en incorporer une petite couche au potager sous le foin. sans vous connaître et intuitivement, j'ai couvert une partie de mon potager en décembre 2016 avec du vieux foin qui n'avait plus d'âge, d'une époque révolue où nous avions un cheval. au printemps, j'ai constaté qu'en dessous, la terre avait l'air extra ( meuble, aérée, semoule... miam ! ) mais j'étais bien embêté ne sachant comment semer ou planter dedans ! j'ai repiqué des plants ( choux, courgette, potimarron,... ) en écartant ( trop ) le foin. pour les semis, j'ai carrément repoussé le foin sur d'autres parcelles pour ensuite le repositionner au fur à mesure de la croissance des plantes... bref beaucoup de manipulations inutiles ! ah si je vous avais croisé vous et vos vidéos en mars 2017, ça aurait changé ma vie ! mais ce n'est que partie remise pour 2018... malgré mes maladresses de débutant cette année et un manque d'épaisseur de foin ( je suis loin des 20 cm d'épaisseur ), les résultats sont très très encourageants... je vais profiter de mes vacances en août pour visionner toutes vos vidéos, ne changez rien, restez comme vous êtes. j'attends aussi attentivement le retour de vos expériences concernant les cultures sous couvert vivant ... pour info, j'ai découvert le site BRF276 : http://brf276.free.fr/brfinfo/brfinfoVideo.php il y a des vidéos intéressantes sur l'agriculture de conservation, et des agriculteurs qui font des expériences de cultures associées sans travail profond du sol ... oups, j'ai été un peu long, à bientôt
Je ne résiste pas au plaisir de copier/coller ici l'essentiel d'un commentaire posté ce soir sur Youtube.
bonjour Didier, bonjour à tous, j'ai découvert vos vidéos depuis environ un mois. Malgré un emploi du temps chargé ( profession libérale ), j'aime prendre le temps nécessaire pour les regarder entièrement; j'aime leur rythme, la prosodie, quand vous allez au fond des choses, d'une explication pédologique, les dynamiques qui animent le sol, les noms des adventices... c'est très instructif et constructif... j'ai longtemps jardiné comme Papa ( motoculteur, binette, r...up ... ) c'est difficile de s'affranchir de ce que l'on connaît et de s'autoriser à faire autrement, de faire face à la perplexité de l'entourage, voisins, famille et amis. j'initie depuis déjà 4-5 ans des changements inspirés par Soltner ( pas convaincu par le compost de la déchèterie ) , Domenech et Nicolas/ potager durable ( semis d'engrais verts ) et l'ouvrage ''le poireau préfère les fraises''. j'ai acheté un broyeur il y a 3 ans, mon BRF me donne satisfaction au pied des arbres fruitiers ( petits fruits, poiriers U et autres fruitiers ). le peu d'herbe qui y pousse s'arrache facilement, entretien facile. j'ai appris grâce à vous qu'il y a une saison optimale pour fabriquer et épandre son BRF après la chute des feuilles, je ne savais pas. et qu'on peut aussi en incorporer une petite couche au potager sous le foin. sans vous connaître et intuitivement, j'ai couvert une partie de mon potager en décembre 2016 avec du vieux foin qui n'avait plus d'âge, d'une époque révolue où nous avions un cheval. au printemps, j'ai constaté qu'en dessous, la terre avait l'air extra ( meuble, aérée, semoule... miam ! ) mais j'étais bien embêté ne sachant comment semer ou planter dedans ! j'ai repiqué des plants ( choux, courgette, potimarron,... ) en écartant ( trop ) le foin. pour les semis, j'ai carrément repoussé le foin sur d'autres parcelles pour ensuite le repositionner au fur à mesure de la croissance des plantes... bref beaucoup de manipulations inutiles ! ah si je vous avais croisé vous et vos vidéos en mars 2017, ça aurait changé ma vie ! mais ce n'est que partie remise pour 2018... malgré mes maladresses de débutant cette année et un manque d'épaisseur de foin ( je suis loin des 20 cm d'épaisseur ), les résultats sont très très encourageants... je vais profiter de mes vacances en août pour visionner toutes vos vidéos, ne changez rien, restez comme vous êtes. j'attends aussi attentivement le retour de vos expériences concernant les cultures sous couvert vivant ... pour info, j'ai découvert le site BRF276 : http://brf276.free.fr/brfinfo/brfinfoVideo.php il y a des vidéos intéressantes sur l'agriculture de conservation, et des agriculteurs qui font des expériences de cultures associées sans travail profond du sol ... oups, j'ai été un peu long, à bientôt
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