Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
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Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 23/08/17, 19:30

Did67 a écrit :A l'échelle des MO durables du sol, une année, c'est tout simplement rien !!! C'est une affaire de demi-siècle !


Je n'osais pas le dire.... :oops:



Did67 a écrit :c) Par rapport à tes MO, tu ne te poses aucune question : tu appliques 20 ans d'overdose (par rapport aux doses "normales"). Contrairement aux substances pour lesquelles on utilise généralement ce terme, cela ne nuira pas ! Tu verras, tu auras un eldorado (je m'emporte de nouveau, mais j'y crois !).

- les engrais verts ont un avantage : leurs racines s'attaquent à ton sol massique... Donc oui, oui, et oui, dès qu'un endroit est inoccupé... Laisser systématiquement tes "restes" de culture ; leurs racines continuent d'agir... Si tu veux faire travailler des surfaces actuellement non utilisées, vas-y avec des plantes "marteaux-piqueurs" (avec une racine centrale, le pivot, qui "descend") telle la luzerne, les trèfles. Les plantes à racines fasciculées (un faisceau de racines égales, en surface) - phacélie, céréales telles le seigle, etc... - te feront un travail de surface.


OUIIIIIII
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Adrien (ex-nico239)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 23/08/17, 19:32

Did67 a écrit :Pour les amateurs de mâches...


Ce rang de mâche, variété "Gala" ("toutes saisons"), semée cet été, dans un sillon. Arrosage occasionnel par aspersion.

DSC_0387.JPG

Et cette levée spontanée à l'emplacement de la mâche montée en graines, dans laquelle j'avais implanté les choux cabus qui y étaient un peu perdu. J'ai récolté pour récupérer les graines, mais comme j'ai tardé un peu, j'ai perdu pas mal de graines sur place. Cela lève spontanément maintenant, en sol nu maintenant ou là où il y a des "trous" dans la couverture autour des choux... De mémoire, c'est la coquille de Louviers (une variété "d'hiver", à petites feuilles, très résistante au froid)

DSC_0388.JPG

DSC_0389.JPG


Tu m'énerves.... :lol: :lol: :lol:
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sicetaitsimple
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 23/08/17, 19:42

Did67 a écrit :
Thouvenel a écrit :
L'été dernier : paillage du potager avec du foin sur une bonne épaisseur (une main).

Je ne vais pas faire tout l'historique mais une chose me pose problème depuis : j'ai l'impression qu'il n' y a aucune aggradation, le foin, les tontes, les feuilles (chêne) ajoutées se décomposent au contact avec le sol mais celui-ci reste désespérément compact. Là, il commence à se fissurer sous la mince couche de foin qu'il reste.
Je viens de récupérer une remorque de fumier de cheval pour épandre et espérer "lancer la machine" pour l'an prochain mais j'ai de gros doutes sur la meilleure option à choisir : engrais verts tout l'hiver ? Fumier en couche épaisse + foin ? BRF ?Quand ?

Si vous pouviez m'éclairez .... Merci par avance.


Entrons dans le vif du sujet !

......


- les engrais verts ont un avantage : leurs racines s'attaquent à ton sol massique... Donc oui, oui, et oui, dès qu'un endroit est inoccupé... Laisser systématiquement tes "restes" de culture ; leurs racines continuent d'agir... Si tu veux faire travailler des surfaces actuellement non utilisées, vas-y avec des plantes "marteaux-piqueurs" (avec une racine centrale, le pivot, qui "descend") telle la luzerne, les trèfles. Les plantes à racines fasciculées (un faisceau de racines égales, en surface) - phacélie, céréales telles le seigle, etc... - te feront un travail de surface.

- les produits semi-décomposés (composts, fumiers) apportent des MO déjà décomposées et en partie déjà humifiées ; cela accélère le processus ; leur inconvénient : le poids (tu trimballes beaucoup d'eau !)

Si tu mets tôt (à l'automne), attention aux lessivages de nitrates : associer avec des engrais verts !

.......

J’esquisse là un schéma. D'autres complèteront.


Didier nous invitant à compléter, deux compléments:

-sur une petite surface ( Thouvenel nous a parlé de 70m2), gérer des engrais verts ça ne me parait pas évident....Pour mon cas, environ cette surface ou un peu plus, entre ce que je laisse en hiver (poireaux, mâches, salades d'hiver, épinards,...), les cultures permanentes ( fraises, artichauts), ce qu'on récolte le plus tard possible (salades type chicorées, quelques choux) et ce qu'on plante le plus tôt possible (fêves, patates), franchement je ne vois pas sur quel créneau il me serait possible de faire pousser de façon correcte un engrais vert.

- je répète ce que j'ai dit un peu plus haut: Thouvenel nous dit pouvoir disposer facilement d'un gros tas de vieux fumier très décomposé. Moi je n'hésiterais pas une seconde....C'est juste, à mon avis, une façon de gagner un ou deux ans, voire plus, par rapport à une approche purement phénoculture dans ce cas particulier, du moins tel que je le comprends. Et l'important, à mon avis, c'est de voir rapidement les progrès, sinon forcément on se lasse....
Dernière édition par sicetaitsimple le 23/08/17, 19:50, édité 1 fois.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Adrien (ex-nico239) » 23/08/17, 19:45

Julienmos a écrit :je me demande si je vais encore planter des mâches, sachant qu'à l'automne les vers de terre vont me les ensevelir sous leurs turricules.


Je vais attendre qu'il fasse plus frais... mais j'en aurai un jour j'en aurai.... :idea: :!:
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Thouvenel » 23/08/17, 21:46

sicetaitsimple a écrit :



Didier nous invitant à compléter, deux compléments:

-sur une petite surface ( Thouvenel nous a parlé de 70m2), gérer des engrais verts ça ne me parait pas évident....Pour mon cas, environ cette surface ou un peu plus, entre ce que je laisse en hiver (poireaux, mâches, salades d'hiver, épinards,...), les cultures permanentes ( fraises, artichauts), ce qu'on récolte le plus tard possible (salades type chicorées, quelques choux) et ce qu'on plante le plus tôt possible (fêves, patates), franchement je ne vois pas sur quel créneau il me serait possible de faire pousser de façon correcte un engrais vert.

- je répète ce que j'ai dit un peu plus haut: Thouvenel nous dit pouvoir disposer facilement d'un gros tas de vieux fumier très décomposé. Moi je n'hésiterais pas une seconde....C'est juste, à mon avis, une façon de gagner un ou deux ans, voire plus, par rapport à une approche purement phénoculture dans ce cas particulier, du moins tel que je le comprends. Et l'important, à mon avis, c'est de voir rapidement les progrès, sinon forcément on se lasse....



Merci à tous de vos réponses très intéressantes qui font évoluer grandement ma façon de voir "ma" terre.

J'ai passé une partie de l'après midi à prendre quelques photos du sol, soulevé ça et là du foin pour voir comment cela se comportait là-dessous, j'ai aussi relu attentivement vos remarques. Je cogite et pense ouvrir un fil qui tournera essentiellement autour de cette problématique : l'aggradation en sol argileux avec non-travail du sol, phénoculture & Cie.
J'essaierai d'assurer un suivi de l'évolution de mon sol, mes cultures étant un sujet secondaire.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 23/08/17, 21:59

Thouvenel a écrit :J'essaierai d'assurer un suivi de l'évolution de mon sol, mes cultures étant un sujet secondaire.


Absolument pas, c'est au contraire le sujet principal, voire le seul! Si tu n'as pas de résultats qui te satisfont, au moins en tendance, tu ne viendras plus sur ce forum pour témoigner de ton expérience.
Comme c'est très souvent le cas....Il y a quelques "piliers" plus ou moins récents (je fais partie des très récents) et beaucoup qui passent et qu'on ne revoit pas.....
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Ahmed » 23/08/17, 22:03

Bah, comme le sol et les cultures sont liés, il n'y a pas trop de souci à se faire... Bien sûr, le jardinier est aussi un facteur de réussite des cultures, mais avec un bon sol, il est difficile de tout rater!
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Thouvenel » 23/08/17, 22:06

sicetaitsimple a écrit :
Thouvenel a écrit :J'essaierai d'assurer un suivi de l'évolution de mon sol, mes cultures étant un sujet secondaire.


Absolument pas, c'est au contraire le sujet principal, voire le seul! Si tu n'as pas de résultats qui te satisfont, au moins en tendance, tu ne viendras plus sur ce forum pour témoigner de ton expérience.
Comme c'est très souvent le cas....Il y a quelques "piliers" plus ou moins récents (je fais partie des très récents) et beaucoup qui passent et qu'on ne revoit pas.....

Je me suis mal exprimé. Bien sûr que ce n'est pas un fin en soi d'arriver à un sol grumeleux et fertile.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par ChristianC » 24/08/17, 09:44

Bonjour,

Je trouve très instructif les remarques et observations sur ce qui est spécifique, particulier, local etc. à chacune des situations de nos jardins ; elles illustrent sûrement la difficulté de généraliser les expériences, la nécessité d'adapter les principes.

C'est pourquoi je voudrais suggérer à chacun.e de celles et ceux qui ne l'ont pas fait de modifier leur profil en indiquant leur localisation sur le territoire. Ce ne serait même pas une entorse à notre discrétion sur le réseau internet (bien écorchée/ébréchée par ailleurs non ?).

Pour avoir mon jardin dans l'Hérault, je n'ai pas les conditions de la moyenne montagne ! Et donc pas les mêmes problèmes rencontrés ni les mêmes solutions à apporter. Savoir d'où je parle aide donc les lecteurs du forum à mieux évaluer ce que je dis.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Mixieer56 » 24/08/17, 10:08

ChristianC a écrit :Bonjour,

Je trouve très instructif les remarques et observations sur ce qui est spécifique, particulier, local etc. à chacune des situations de nos jardins ; elles illustrent sûrement la difficulté de généraliser les expériences, la nécessité d'adapter les principes.

C'est pourquoi je voudrais suggérer à chacun.e de celles et ceux qui ne l'ont pas fait de modifier leur profil en indiquant leur localisation sur le territoire. Ce ne serait même pas une entorse à notre discrétion sur le réseau internet (bien écorchée/ébréchée par ailleurs non ?).

Pour avoir mon jardin dans l'Hérault, je n'ai pas les conditions de la moyenne montagne ! Et donc pas les mêmes problèmes rencontrés ni les mêmes solutions à apporter. Savoir d'où je parle aide donc les lecteurs du forum à mieux évaluer ce que je dis.


Tu as raison ChristianC, même entre le Morbihan où mon potager est situé et la Loire Atlantique il y a des différences de sols, voire de climat. Alors, entre l'Hérault et le Bas-Rhin !
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