Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue
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Allez Did67, continue.
Même si ton sol est bien différent du mien, j'apprécie beaucoup cet effort de démonstration.
Ce fil est celui que je regarde en premier quand il y a eu du nouveau ... c'est dire si tes doutes me semblent infondés.
Bon, je suis en retard pour mes radis noirs, je file ....
Même si ton sol est bien différent du mien, j'apprécie beaucoup cet effort de démonstration.
Ce fil est celui que je regarde en premier quand il y a eu du nouveau ... c'est dire si tes doutes me semblent infondés.
Bon, je suis en retard pour mes radis noirs, je file ....
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"Dieu se rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes" BOSSUET
"On voit ce que l'on croit" Dennis MEADOWS
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Re: Jardin et agriculture : semis-directs VS labours
Did67 a écrit :Edité par Remundo
Did67 nous fait part de son intéressante expérience de culture/jardin sans "labour".
Sujet connexe : machines agricoles actionnées par les humains
https://www.econologie.com/forums/materiels- ... 13225.html
J'encourage donc le jardinage !
La vraie question est : pourquoi "travailler" la terre ?
Il est peut-être temps que je mette les photos de ma méthode de jardinage qui s'appelle : "Je jardine dans mon transat, un verre de bière dans la main gauche et un bon bouquin dans la main droite". [après avoir d'abord abandonné le jardinage suite à mon infarctus ; trop de mal à fournir le "tant et tant d'énergie pour travailler ma surface - dans les 200 m²]
Salut Did67
C'est la dernière fois que je te dirais
que si ton régime cardio n'est pas plus efficace que ça ,
c'est ce qui te conduira à ne pas assez bouger . . .
je te recommende chaudement de tester le régime végetalien majoritaire crudivore,
tu commences par zéro proteines animales , puis rarement de . . .
Mais attention (si tu va beaucoup mieux)à la rechute c'est un régime à vie ou à mort!
- comme vu dans une vidéo à revoir
bonne santé!
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«Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit ta nourriture» Hippocrate
« Tout ce qui a un prix n'a pas de valeur » Nietzche
La torture pour le nuls
Interdisez d'exprimer l'idée que les champs soient des accélérations (magnétique et gravitationnel)
Et vous obtenez votre brevet de bourreau option torture mentale avec succés
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Re: Jardin et agriculture : semis-directs VS labours
Hic a écrit :
C'est la dernière fois que je te dirais
que si ton régime cardio n'est pas plus efficace que ça ,
c'est ce qui te conduira à ne pas assez bouger . . .
Juste pour qu'il n'y ait pas de malentendu : mon infarctus a conduit à une atrophie du muscle cardiaque (c'est la conséquence de ce qu'on apelle une "ischémie"). Dont, hélas, je ne "guérirai" pas...
[même s'il y a actuellement des essais cliniques pour injecter des cellules-souches, qui pourraient coloniser le muscle mort, se différencier en cellules musculaires cardiaques et permettre une certain récupération]
Très exactement, mon ventricule gauche n'a plus que 45 % de sa capacité de "pompage", ce qui me met en difficulté dès que le coeur est sollicité par concommittance de plusieurs choses :
- métabolisme basal
- digestion
- travail physique modéré
- travail intellectuel (un cerveau qui fonctionne, c'est environ 20 % de notre consommation d'énergie, donc de "sang")
- maintien de la température (trop froid, trop chaud)
Quand je parle de régime "cardio-compatible", je veux dire par là : régime me permettant de maintenir ces 45 %...
Tu as raison : les mauvaises graisses sont essentiellement animales, mais pas seulement ! Huile de palme, graisses dites trans, huile végétales "hydriogénées" sont des pièges qui font qu'une alimentation végétale ne sera pas forcément cardio-compatible !
Mais j'en conviens, les végétariens ou végétaliens font généralement attention (bien que...).
Maintenant, je ne le suis pas, même si je suis un gros "crudivore" (mais pas exclusif).
Dans la gestion de mon "bonus survie" entre le fait de me faire plaisir. Et mon éducation "gustative" me fait apprécier telle ou telle "cochonerie" non végétalienne ! Et j'apprécie très peu tel ou tel préparation végan... Là-dessus, j'ai du mal à me refaire !
Je ne dis pas que c'est bien. Je dis, je suis comme ça...
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Ahmed a écrit :
ton hédonisme s'oppose de façon jubilatoire à la malédiction biblique de l'Ancien Testament : "Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front!"
Réconcilier abondance et otium*, ce n'est pas un mince mérite !
.
Je pense, en effet, que le "travail du sol" tire une partie de sa popularité du fait que dans l'esprit, un bon agriculteur (ou jadrinier) est d'abord quelqu'un dont le champs est.... propre !
Quelqu'un qui produit autant mais dans une parcelle "sâle" n'est pas considéré...
Je crois que j'ai témoigné plus haut comment j'ai fait face aux "ricannements" (polis ou "gentiment moqueurs") de mon voisin ou de l'agriculeur qui fauche le erstant de la prairie et me fournit le foin !
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Re: Jardin et agriculture : semis-directs VS labours
Did67 a écrit :Hic a écrit :
C'est la dernière fois que je te dirais
que si ton régime cardio n'est pas plus efficace que ça ,
c'est ce qui te conduira à ne pas assez bouger . . .
Juste pour qu'il n'y ait pas de malentendu : mon infarctus a conduit à une atrophie du muscle cardiaque (c'est la conséquence de ce qu'on apelle une "ischémie"). Dont, hélas, je ne "guérirai" pas...
[même s'il y a actuellement des essais cliniques pour injecter des cellules-souches, qui pourraient coloniser le muscle mort, se différencier en cellules musculaires cardiaques et permettre une certain récupération]
Très exactement, mon ventricule gauche n'a plus que 45 % de sa capacité de "pompage", ce qui me met en difficulté dès que le coeur est sollicité par concommittance de plusieurs choses :
- métabolisme basal
- digestion
- travail physique modéré
- travail intellectuel (un cerveau qui fonctionne, c'est environ 20 % de notre consommation d'énergie, donc de "sang")
- maintien de la température (trop froid, trop chaud)
Quand je parle de régime "cardio-compatible", je veux dire par là : régime me permettant de maintenir ces 45 %...
Tu as raison : les mauvaises graisses sont essentiellement animales, mais pas seulement ! Huile de palme, graisses dites trans, huile végétales "hydriogénées" sont des pièges qui font qu'une alimentation végétale ne sera pas forcément cardio-compatible !
Mais j'en conviens, les végétariens ou végétaliens font généralement attention (bien que...).
Maintenant, je ne le suis pas, même si je suis un gros "crudivore" (mais pas exclusif).
Dans la gestion de mon "bonus survie" entre le fait de me faire plaisir. Et mon éducation "gustative" me fait apprécier telle ou telle "cochonerie" non végétalienne ! Et j'apprécie très peu tel ou tel préparation végan... Là-dessus, j'ai du mal à me refaire !
Je ne dis pas que c'est bien. Je dis, je suis comme ça...
à aucun moment, la médecine ne corrige l'origine du problème qui est circulatoire
et qui conduit à l'infractus - sauf à jouer les mecaniciens
Le régime résoud le problème au moins pour ton prochain infractus
tout ca parce que le problème n' a pas été traité que comme un problème purement mécanique,
ce qui est aussi vrai pour l'hypertention.
on traite l'hypertention comme un déboucheur de chiot..
puis on attend tranquillement que ca dégenere que ça pete quelque part ailleurs !
c'est la vie de la médecine
Cardiopathie, AVC (et les autres infractus)ne sont majoritairement que des cas particuliers d'un problème circulatoire non résolu.
à prendre ou à laisser!
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«Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit ta nourriture» Hippocrate
« Tout ce qui a un prix n'a pas de valeur » Nietzche
La torture pour le nuls
Interdisez d'exprimer l'idée que les champs soient des accélérations (magnétique et gravitationnel)
Et vous obtenez votre brevet de bourreau option torture mentale avec succés
« Tout ce qui a un prix n'a pas de valeur » Nietzche
La torture pour le nuls
Interdisez d'exprimer l'idée que les champs soient des accélérations (magnétique et gravitationnel)
Et vous obtenez votre brevet de bourreau option torture mentale avec succés
[OK. On a compris. Et j'ai compris.
A titre de modérateur, je te propose de créer un fil dédié à l'infarctus.
Ce n'est pas le sujet de celui-ci, que je ne souhaite pas voir pollué par un débat qui n'a qu'un lointain lien avec le sujet. Le titre du fil n'est pas explicite, mais depuis le début, nous débattons ici fondamentalement d'une approche du jardinage sans travail du sol, et, accessoirement, "bio++".
Je pense avoir été transparent sur ma situation cardiologique et comment cela m'a amené à m'interroger sur le travail du sol...]
A titre de modérateur, je te propose de créer un fil dédié à l'infarctus.
Ce n'est pas le sujet de celui-ci, que je ne souhaite pas voir pollué par un débat qui n'a qu'un lointain lien avec le sujet. Le titre du fil n'est pas explicite, mais depuis le début, nous débattons ici fondamentalement d'une approche du jardinage sans travail du sol, et, accessoirement, "bio++".
Je pense avoir été transparent sur ma situation cardiologique et comment cela m'a amené à m'interroger sur le travail du sol...]
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Préparez la saison 2015 : maintenant !
L'agriculteur qui m'amenait les balles de foin issues d'un site protégé (fauche tardive - protection d'espèces rares), avait eu un accident. J'ai cru qu'il m'avait oublié !
Mais les balles de foin sont finalement arrivées.
Elles serviront à couvrir toutes les parties de mon jardin destinées à recevoir des semis au printemps : zone "salades", poireaux, choux, haricots, petits-pois, oignons, échalions, poireaux, etc...
Je rappelle que dans la partie "BRF", la germination est contrariée, pendant au moins deux saisons [observations en cours], même si l'effet structurant est infiniment plus marqué que sous foin !
Mon jardin est donc "zoné" [les emplacements changent chaque année] :
- une zone recouverte par du foin en fin d'été : c'est là que je ferai mes semis au printemps, après avoir ouvert un sillon au couteau, ou que je repiquerai mes bulbes (oignons, échalottes) [directement à travers le foin tassé par l'hiver ; j'ai essayé : aucune différence par rapport à là où j'avais "ouvert" un sillon au couteau dans le foin, puis repiqué]
- la zone sous BRF : pas de levée si on sème, donc réservée aux plantations au printemps (plants en petits pots ou arrachés / repiqués si j'ai fait le semis moi-même) : tomates, choux, aubergines, céleri, poireaux, etc...
En raison de l'effet dépressif du BRF, depuis cette année, elle est installée sur la parcelle en jachère-légumineuse (voir ci-dessous)
- la zone en jachère : la partie la plus épuisée (mon "ancien jardin", que je reprends avec ma nouvelle approche)
Semis direct de trèfle d'Alexandrie pour enrichir le sol en azote, qui prospère du printemps jusqu'à l'automne.
Le tréfle d'Alexandrie est gélif, donc meurt sans effort.
Dès l'automne, ou au plus tard au printemps, si je suis en retard, je couvre maintenant de BRF [j'ai changé par rapport à ce que j'écrivais au départ !]. Le BRF va "absorber" une partie de ces éléments azotés, éviter leur lessivage... Tout en ayant on effet structurant puissant sur le sol (humus) et en favorisant les champigons, capteurs et absorbeurs de minéraux - dont le phosphore.
L'effet structurant du BRF se rajoute te complète le bouleau énorme déjà fait par les racines puissantes du trèfle !
Sur cette zone, au printemps donc, plantations ! Le sol sera alors "modérément" riche en azote : assez pour un pousse équilibrée, mais pas trop, car l'excès d'azote attire les "suceurs" en tous genre qui ADORRRRRRRRRRRRENT !
Voilà en résumé le schéma tel que je le prépare pour la saison prochaine !
L'agriculteur qui m'amenait les balles de foin issues d'un site protégé (fauche tardive - protection d'espèces rares), avait eu un accident. J'ai cru qu'il m'avait oublié !
Mais les balles de foin sont finalement arrivées.
Elles serviront à couvrir toutes les parties de mon jardin destinées à recevoir des semis au printemps : zone "salades", poireaux, choux, haricots, petits-pois, oignons, échalions, poireaux, etc...
Je rappelle que dans la partie "BRF", la germination est contrariée, pendant au moins deux saisons [observations en cours], même si l'effet structurant est infiniment plus marqué que sous foin !
Mon jardin est donc "zoné" [les emplacements changent chaque année] :
- une zone recouverte par du foin en fin d'été : c'est là que je ferai mes semis au printemps, après avoir ouvert un sillon au couteau, ou que je repiquerai mes bulbes (oignons, échalottes) [directement à travers le foin tassé par l'hiver ; j'ai essayé : aucune différence par rapport à là où j'avais "ouvert" un sillon au couteau dans le foin, puis repiqué]
- la zone sous BRF : pas de levée si on sème, donc réservée aux plantations au printemps (plants en petits pots ou arrachés / repiqués si j'ai fait le semis moi-même) : tomates, choux, aubergines, céleri, poireaux, etc...
En raison de l'effet dépressif du BRF, depuis cette année, elle est installée sur la parcelle en jachère-légumineuse (voir ci-dessous)
- la zone en jachère : la partie la plus épuisée (mon "ancien jardin", que je reprends avec ma nouvelle approche)
Semis direct de trèfle d'Alexandrie pour enrichir le sol en azote, qui prospère du printemps jusqu'à l'automne.
Le tréfle d'Alexandrie est gélif, donc meurt sans effort.
Dès l'automne, ou au plus tard au printemps, si je suis en retard, je couvre maintenant de BRF [j'ai changé par rapport à ce que j'écrivais au départ !]. Le BRF va "absorber" une partie de ces éléments azotés, éviter leur lessivage... Tout en ayant on effet structurant puissant sur le sol (humus) et en favorisant les champigons, capteurs et absorbeurs de minéraux - dont le phosphore.
L'effet structurant du BRF se rajoute te complète le bouleau énorme déjà fait par les racines puissantes du trèfle !
Sur cette zone, au printemps donc, plantations ! Le sol sera alors "modérément" riche en azote : assez pour un pousse équilibrée, mais pas trop, car l'excès d'azote attire les "suceurs" en tous genre qui ADORRRRRRRRRRRRENT !
Voilà en résumé le schéma tel que je le prépare pour la saison prochaine !
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Les observateurs fins parmi vous auront remarqué que le sol "vide", devant les balles de foin, est déjà couvert.
Dans l'attente de la livraison du foin, j'ai déjà couvert les sols nus avec les tontes de gazon :
- tonte régulière de ma partie "jardin de loisir"
- tonte d'un coin de prairie, comme suit : rotofil ; laisser sécher : ramassage à la tonteuse autoportée ; répartition sur le sol nu.
Dans beaucoup de littérature, on déconseillera fortement d'utiliser les tontes de gazon au motif qu'on sème des mauvaises herbes.
Ceci n'est vrai qu'en approche "classique", où on veut des sols "propres" [sans trop savoir pouyrquoi ! "Parce que cela fait plus propre !" "Que diront les voisins ?"]
L'expérience, l'an passé, de mon foin directement sur une prairie m'a fait raisonner ainsi :
- il y avait, par définition d'une prairie, que de l'herbe, déjà bien installée !
- il y avait aussi, sur le sol, toutes les graines qui tombent chaque année à la récolte du foin (le fanage égrène les graminées ; il y a donc sous l'herbe en place, le plus beau des semis de gazon imaginable ; arrêtez-vous un jour et mettez vous à quatre pattes juste après la récolte du foin !)
- tout s'est très bien passé (voir plus haut les photos)
- par conséquent, ce n'est pas cette herbe de tonte, très pauvre en graines comparée à un foin, qui va m'inquiéter !
Rendez-vous l'an prochain pour savoir si j'ai eu tort !
Je répète un des éléments clefs de ma réflexion :
a) la nature est ainsi faite que tout espace où il y a des éléments nutritifs, de l'eau, de la lumière et une température correcte sera automatiquement envahi par de la végétation, qui s'y livrera une compétrition "féroce" : pousse-toi de là que je m'y mette ! L'herbe sera dépassée par les ronces ; arriveront les arbustes "pionniers", puis les arbres pionniers (trop "rapides" ils seront ausis trop fragiles et seront eux-mêmes, avec beaucoup de temps, dépassés par des espèces plus dures !)... Et 50 ans plus tard, on a une forêt de feuillus tendres ; 200 ans plus tard, une forêt mixte de feuillus durs (sous nos climats)...
b) on peut lutter contre : bêcher, biner, piocher, arracher, bruler !
C'est une lutte sans fin. De laquelle la nature sortira vainqueur...
Cela maintient en forme !
Et les voisins seront contents de vous voir suer ainsi.
c) on peut organiser la lutte : ici laisser pousser (du trèfle entre mes rangs de framboisiers ; il occupera la "niche" et enrichira mon sol en azote ; du pourpier entre mes casissiers ; cela fera une "salade gratuite") ; ailleurs, couvrir le sol à partir de ce qui a poussé juste à coté : foin, BRF (haies)
J'ai choisi, vous l'avez compris, la voie "c".
Je suis donc confiant en ce qui concerne l'introduction de ces tontes de gazon (qui sont plus riches que le foin ; les tontes s'apparentent à un engrais organique ; très pauvres en cellulose, peu d'action sur la vie du sol ; mais apports d'éléments nutritifs prélevés ailleurs en pagaille !). Elles protègent le sol contre le choc de la pluie et préserve la structure (même si elles ne la crée pas). Elles maintiennet une humidité favorable aux "bestioles" en tout genre et aux plantes.
Bien sûr, il faut accepter de ne plus jamais vouloir avoir un "sol propre" !
J'ai donc une panoplie d'apports :
- des tontes (vertes, engrais organiques, fermentescibles, assez riche en azote, pauvre en cellulose... Sont "digérées" très vite : à renouveler souvent)
- le foin : moins riche en azote, plus cellulosique ; nourrit les vers de terre ; plus durable (mais disparait en cours d'été qui suit la mise en place à l'automne !) ; peu d'humus stable
- le BRF : non fermentescible, riche en lignine, source d'humus ; support de la vie des champigons, eux-mêmes capteurs de minéraux (phosphore) ; par ailleurs, ces champigons sont dévorés par des "dévoreurs de champigons" sur lesquel je compte pour nettoyer aussi les champigons cuases de maladies (qu'on appelle maladies fongiques ou cryptogamiques, dont mildiou, oïdium... [sur ce dernier point : aucune preuve, juste une conviction - logique, non ?]
Exemple de paillage avec des tontes de gazon séchées entre, à droite, mes fraisiers et à gauche, un pied de basilic que je laisse monter en graines.
[je laisse, sauf si j'ai besoin de la place, monter les "restes" de mes cultures en graines :
a) elles occupent la place et produisent de la biomasse
b) s'il s'agit de variétés stables (non hybrides), je produis mes semences
c) cela entretient la biodiversité : chaque espèce a ses "butineurs favoris ; cela dépasse de loin la défense des abeilles (qui ont aussi leur place !). [il ne suffit pas, à mon sens, de râler contre les agricuteurs et leurs pesticides et de se payer le luxe d'entretenir un désert biologique - un gazon monospécifique bien vert, voire "desherbé" ! - autour de la maison !]
A cet emplacement, ils y avaient des haricots verts nains, qui ne couvraient plus assez après la fin des récoltes et le déssèchement des pieds. Dans mon approche, il faut alors réagir et couvrir. D'autres bêcheraient !
Les très fins observateurs verront à droite, un reliquat d'une pousse d'herbe, au ras des fraisiers.
Dans l'attente de la livraison du foin, j'ai déjà couvert les sols nus avec les tontes de gazon :
- tonte régulière de ma partie "jardin de loisir"
- tonte d'un coin de prairie, comme suit : rotofil ; laisser sécher : ramassage à la tonteuse autoportée ; répartition sur le sol nu.
Dans beaucoup de littérature, on déconseillera fortement d'utiliser les tontes de gazon au motif qu'on sème des mauvaises herbes.
Ceci n'est vrai qu'en approche "classique", où on veut des sols "propres" [sans trop savoir pouyrquoi ! "Parce que cela fait plus propre !" "Que diront les voisins ?"]
L'expérience, l'an passé, de mon foin directement sur une prairie m'a fait raisonner ainsi :
- il y avait, par définition d'une prairie, que de l'herbe, déjà bien installée !
- il y avait aussi, sur le sol, toutes les graines qui tombent chaque année à la récolte du foin (le fanage égrène les graminées ; il y a donc sous l'herbe en place, le plus beau des semis de gazon imaginable ; arrêtez-vous un jour et mettez vous à quatre pattes juste après la récolte du foin !)
- tout s'est très bien passé (voir plus haut les photos)
- par conséquent, ce n'est pas cette herbe de tonte, très pauvre en graines comparée à un foin, qui va m'inquiéter !
Rendez-vous l'an prochain pour savoir si j'ai eu tort !
Je répète un des éléments clefs de ma réflexion :
a) la nature est ainsi faite que tout espace où il y a des éléments nutritifs, de l'eau, de la lumière et une température correcte sera automatiquement envahi par de la végétation, qui s'y livrera une compétrition "féroce" : pousse-toi de là que je m'y mette ! L'herbe sera dépassée par les ronces ; arriveront les arbustes "pionniers", puis les arbres pionniers (trop "rapides" ils seront ausis trop fragiles et seront eux-mêmes, avec beaucoup de temps, dépassés par des espèces plus dures !)... Et 50 ans plus tard, on a une forêt de feuillus tendres ; 200 ans plus tard, une forêt mixte de feuillus durs (sous nos climats)...
b) on peut lutter contre : bêcher, biner, piocher, arracher, bruler !
C'est une lutte sans fin. De laquelle la nature sortira vainqueur...
Cela maintient en forme !
Et les voisins seront contents de vous voir suer ainsi.
c) on peut organiser la lutte : ici laisser pousser (du trèfle entre mes rangs de framboisiers ; il occupera la "niche" et enrichira mon sol en azote ; du pourpier entre mes casissiers ; cela fera une "salade gratuite") ; ailleurs, couvrir le sol à partir de ce qui a poussé juste à coté : foin, BRF (haies)
J'ai choisi, vous l'avez compris, la voie "c".
Je suis donc confiant en ce qui concerne l'introduction de ces tontes de gazon (qui sont plus riches que le foin ; les tontes s'apparentent à un engrais organique ; très pauvres en cellulose, peu d'action sur la vie du sol ; mais apports d'éléments nutritifs prélevés ailleurs en pagaille !). Elles protègent le sol contre le choc de la pluie et préserve la structure (même si elles ne la crée pas). Elles maintiennet une humidité favorable aux "bestioles" en tout genre et aux plantes.
Bien sûr, il faut accepter de ne plus jamais vouloir avoir un "sol propre" !
J'ai donc une panoplie d'apports :
- des tontes (vertes, engrais organiques, fermentescibles, assez riche en azote, pauvre en cellulose... Sont "digérées" très vite : à renouveler souvent)
- le foin : moins riche en azote, plus cellulosique ; nourrit les vers de terre ; plus durable (mais disparait en cours d'été qui suit la mise en place à l'automne !) ; peu d'humus stable
- le BRF : non fermentescible, riche en lignine, source d'humus ; support de la vie des champigons, eux-mêmes capteurs de minéraux (phosphore) ; par ailleurs, ces champigons sont dévorés par des "dévoreurs de champigons" sur lesquel je compte pour nettoyer aussi les champigons cuases de maladies (qu'on appelle maladies fongiques ou cryptogamiques, dont mildiou, oïdium... [sur ce dernier point : aucune preuve, juste une conviction - logique, non ?]
Exemple de paillage avec des tontes de gazon séchées entre, à droite, mes fraisiers et à gauche, un pied de basilic que je laisse monter en graines.
[je laisse, sauf si j'ai besoin de la place, monter les "restes" de mes cultures en graines :
a) elles occupent la place et produisent de la biomasse
b) s'il s'agit de variétés stables (non hybrides), je produis mes semences
c) cela entretient la biodiversité : chaque espèce a ses "butineurs favoris ; cela dépasse de loin la défense des abeilles (qui ont aussi leur place !). [il ne suffit pas, à mon sens, de râler contre les agricuteurs et leurs pesticides et de se payer le luxe d'entretenir un désert biologique - un gazon monospécifique bien vert, voire "desherbé" ! - autour de la maison !]
A cet emplacement, ils y avaient des haricots verts nains, qui ne couvraient plus assez après la fin des récoltes et le déssèchement des pieds. Dans mon approche, il faut alors réagir et couvrir. D'autres bêcheraient !
Les très fins observateurs verront à droite, un reliquat d'une pousse d'herbe, au ras des fraisiers.
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Et les tomates alors ?????????
La question a été abordée par "mp" avec un forumeur, un peu désespéré.
Je voudrais là aussi partager ma réflexion, et ma réponse, sans asséner de "vérités définitives". Et dogmatiques !
a) D'abord un constat : brutal !
Je pense que mes tomates étaient dans la partie "équilibrée" de mon jardin : ancienne prairie en 2013, trèfle d'Alexandrie durant toute la saison 2014, BRF au printemps puis plantations : large échantillon de variétés, de toutes sortes ; 3 rangées ; environ 30 pieds ; certains mycorhizés...
Les pieds se sont développés majestueusement. Conduits sur piquets, en 3 "brins principaux" (c'est ma façon de faire). Ils ont rapidement dépassé la taille de mes piquets. Floraison. Et assez tôt, les premières tomatés, sur les varités les plus préoces...
Et puis "montée en charge" de la production. J'ai pu en distribuer pas mal...
Mais chacun le sait : l'été a été pourri.
Je me suis obstiné à ne pas traiter, pour deux raisons principales :
- quand on conduit une expérience, il faut prendre des risques : l'approche "naturelle", avec BRF, etc, allait-elle "protéger" ma culture [c'est ce que disent beaucoup de "croyants"] ??? J'étais curieux et je n'avais qu'une façon de la savoir : laisser faire la nature !
- je suis très réticent à l'usage de la "bouilie bordelaise" (sulfate de cuivre), qui est, à mon avis, un poison (le cuivre) des sols, même s'il est agréé en culture biologique (avec des limitations, depuis quelques temps, des quantités de cuivre à l'ha) [faire du "bio++", c'st exigeant !]
- j'aurais pu, néanmoins, utiliser quelques "produits" (renforçateurs de défenses naturelles extraits d'algues) ou dérivés du petit lait, qui donnent d'excellent résultats sur la culture de houblon "bio" que nous conduisons (la seule en France à ma connaissance) au boulot. [avec, pour ceux que cela intéresse, des résulats exceptionnels encore cette année difficile : tous nos houblons sont "cleans", classés "surchoix", alors que les agricutleurs "classiques" n'ont pu faire face : certains sont forts étonnés d'ailleurs ; quelques-uns se sont déplacés pour voir de leurs yeux !!! ]
Revenons à mes tomates : donc bonne récolte mais écourtée, dès débuts aoûts des signes de mildiou ; mi-août, accélération de l'infestation et fin août, tout était "cuit" !
Conclusion : quand les conditions ne sont pas favorables, l'approche que je pratique ne suffit pas !!
Est-ce déséspéré ????
Non. La réponse, car il y en a une, au prochain numéro ! [faut que je fasse mon "teasing", sans enlever le bas !]
La question a été abordée par "mp" avec un forumeur, un peu désespéré.
Je voudrais là aussi partager ma réflexion, et ma réponse, sans asséner de "vérités définitives". Et dogmatiques !
a) D'abord un constat : brutal !
Je pense que mes tomates étaient dans la partie "équilibrée" de mon jardin : ancienne prairie en 2013, trèfle d'Alexandrie durant toute la saison 2014, BRF au printemps puis plantations : large échantillon de variétés, de toutes sortes ; 3 rangées ; environ 30 pieds ; certains mycorhizés...
Les pieds se sont développés majestueusement. Conduits sur piquets, en 3 "brins principaux" (c'est ma façon de faire). Ils ont rapidement dépassé la taille de mes piquets. Floraison. Et assez tôt, les premières tomatés, sur les varités les plus préoces...
Et puis "montée en charge" de la production. J'ai pu en distribuer pas mal...
Mais chacun le sait : l'été a été pourri.
Je me suis obstiné à ne pas traiter, pour deux raisons principales :
- quand on conduit une expérience, il faut prendre des risques : l'approche "naturelle", avec BRF, etc, allait-elle "protéger" ma culture [c'est ce que disent beaucoup de "croyants"] ??? J'étais curieux et je n'avais qu'une façon de la savoir : laisser faire la nature !
- je suis très réticent à l'usage de la "bouilie bordelaise" (sulfate de cuivre), qui est, à mon avis, un poison (le cuivre) des sols, même s'il est agréé en culture biologique (avec des limitations, depuis quelques temps, des quantités de cuivre à l'ha) [faire du "bio++", c'st exigeant !]
- j'aurais pu, néanmoins, utiliser quelques "produits" (renforçateurs de défenses naturelles extraits d'algues) ou dérivés du petit lait, qui donnent d'excellent résultats sur la culture de houblon "bio" que nous conduisons (la seule en France à ma connaissance) au boulot. [avec, pour ceux que cela intéresse, des résulats exceptionnels encore cette année difficile : tous nos houblons sont "cleans", classés "surchoix", alors que les agricutleurs "classiques" n'ont pu faire face : certains sont forts étonnés d'ailleurs ; quelques-uns se sont déplacés pour voir de leurs yeux !!! ]
Revenons à mes tomates : donc bonne récolte mais écourtée, dès débuts aoûts des signes de mildiou ; mi-août, accélération de l'infestation et fin août, tout était "cuit" !
Conclusion : quand les conditions ne sont pas favorables, l'approche que je pratique ne suffit pas !!
Est-ce déséspéré ????
Non. La réponse, car il y en a une, au prochain numéro ! [faut que je fasse mon "teasing", sans enlever le bas !]
Dernière édition par Did67 le 14/09/14, 14:16, édité 1 fois.
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Joli !
Bonjour Did67,
Peut être ces renseignements se trouvent-ils déjà dans ce fil, mais j'avoue j'ai la flemme de tout relire :
Quelle est la situation pédologique de cette parcelle ? Altitude ? Roche mère ? Plateau ou plaine ? Hydrologie du lieu ?
Merci !
Bonjour Did67,
Peut être ces renseignements se trouvent-ils déjà dans ce fil, mais j'avoue j'ai la flemme de tout relire :
Quelle est la situation pédologique de cette parcelle ? Altitude ? Roche mère ? Plateau ou plaine ? Hydrologie du lieu ?
Merci !
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