Comme indiqué récemment, j'étais convaincu de l'intérêt de préserver les pieds de l'humidité, pour bloquer le cycle naturel du mildiou.
Maintenant, c'est certain. Et je peux être formel.
1) Le pied ci-dessous a levé spontanément. C'est un "descendant" d'un pied gravement atteint l'an dernier. Selon certaines "théories" qui ont des adeptes, il devrait avoir "appris". Il a été "moyennement" tuteuré et taillé.
2) Ce pied a levé spontanément. Il a été laissé livré à lui-même. Il faut le deviner à travers les "adventices" (c'était la parcelle d'oignons).
3) Ce pied a également levé spontanément. Il a été médiocrement tuteuré. Pas taillé. Il s'est développé entre l'estragon et le persil et une rangée d'oignon-semences (récolté depuis). Il a donc, comme les précédents, "bénéficié" d'un maximum de biodiversité.
4) Devant le tunnel, sous la pluie, des pieds plantés et "cultivés" exactement comme ceux qui se trouvent sous le tunnel, bien à l’abri.
5) Un pied, levé spontanément, à cheval sous la limite de la bâche. Coté extérieur, sous la pluie.
6) Le même pied, coté intérieur.
7) Vue générale du tunnel
![Cool 8)](https://www.econologie.com/forums/images/smilies/icon_cool.gif)
A vous de conclure. Et faites ce qui bon vous semble.
Aucun traitement. Aucune façon culturale autre que la taille et le tuteurage.
Pour moi, il est évident :
a) que les tomates issues de mes anciens pieds n'ont rien "appris" du tout question résistance au mildiou...
b) la "biodiversité", donc une culture "anarchique", plus naturelle, n'est pas de nature à préserver contre le mildiou (cela peut jouer sur d'autres facteurs, notamment des parasites, insectes, etc). Vu que le principal souci est le mildiou, je continuerai de cultiver en "monoculture sous mon tunnel fait exprès pour".
c) la clef est le fait de cultiver sous abris ; sans doute taille et tuteurage jouent un rôle accessoire mais mineur (j'aurais dû laisser trainer un pied non tuteuré abrité ; de fait, dans la serre, en deux endroits, les fils, trop fins, ont cassé et j'ai ramassé des branches parterres ; elles n'avaient pas l'air d'avoir souffert plus que ça ; d'où ce "sans doute" - qui, comme vous le savez, exprime un doute !).
Ma surprise a été de constater que les condensations, que j'ai aperçues coté intérieur du tunnel dès mi-septembre, n'aient pas impacté plus que ça. Bonne surprise pour moi qui suis très exposé, en bordure de forêt.
Je rappelle : aucune décoction, aucune pulvérisation, aucun renforçateur de quelque nature que ce soit. Bien sûr, aucun engrais autre que le foin. Et aucun travail du sol.
Une dernière (photo) pour la route. Cette belle cœur de bœuf, sur mes pieds "chétifs" depuis le début et qui continuent de produire. S'il y en a qui douteraient encore de la générosité de la nature...