Julienmos a écrit :Pourtant ils reçoivent beaucoup d'engrais, souvent organiques (fumier, lisier) ce qui favorise les bactéries, dont la population explose.
Du coup, avec ces histoires de rigoler un peu, je ne sais pas si tu es sérieux ou si tu te moques de moi ???
Dans l'hypothèse où la question est sérieuse, je réponds.
Les sols agricoles reçoivent peu, trop peu de substances organiques encore fraiches ou semi-décomposées (fumiers, composts) ; le niveau de matière organique des sols exploités en grande culture à environ "fondu" de moitié en 50 ans : la minéralisation des substances humiques est alors bien plus importantes que les apports de substances pouvant contribuer à l'humification - substances à base de fibres, cellulose ou lignine. On est en train de "cramer" les "vieilles graisses" (les glus) laissées par nos grand-parents.
Le lisier ne contribue quasiment pas à l'humification. C'est une sorte d'engrais organique, qui va surtout se minéraliser.
Les quantités de fumier se font rares. On passe de plus en plus souvent par le lisier, éventuellement la méthanisation, pour n'épandre qu'une "bouillie" qui n'est qu'un engrais organique. Celui-ci nourrit bien quelques bactéries bine spécifiques : des chimiotrophes, qui transforment urée en ammonium, puis ammonium en nitrates. Celles-là, évidemment, ne produisent pas de glus ! Comme l'a justement écrit le journaliste des DNA, un sol vivant est très compliqué. Les bactéries à glus sont celles qui s'attaquent à la matière organique fraiche (généralement appelées "cellulolytiques").