Moindreffor a écrit :Julienmos a écrit :phil12 a écrit :- les travaux sur les conduites ( vous pensez que le cochonneries vont où quand ils referment )
j'
juste pour info le chlore s'évapore très vite, il suffit de mettre l'eau dans une carafe et de laisser cette carafe quelques heures (le soir pour le lendemain c'est très bien) et l'odeur et le goût de chlore aura disparu
maintenant le chlore est souvent remplacé par des chloramines, moins volatiles et sans odeur, ce qui fait que c'est plus chiant pour les aquariophiles, elles, elles restent dans l'eau beaucoup plus longtemps
https://www.senat.fr/rap/l02-215-2/l02-215-261.htmlL'exposition des bactéries au chlore se traduit par l'activation d'un système de défense. La conséquence de cette réponse cellulaire est une très grande résistance des bactéries à une exposition ultérieure au chlore et la quasi-impossibilité de tuer la cellule par des taux de traitement classiquement utilisés par l'industriel.
La très grande difficulté à inactiver les bactéries fixées sur les parois des réseaux de distribution d'eau par un oxydant résulte à la fois de la non-diffusion de l'oxydant dans des biofilms épais de quelques dizaines de micromètres et de l'induction de leurs mécanismes de résistance à ce stress.
L'utilisation d'oxydants pour désinfecter le biofilm accumulé sur les parois internes des canalisations d'un réseau de distribution d'eau est donc inefficace. Dans les conditions actuelles d'utilisation l'eau de javel (ou les produits chlorés) - en maintenant un résiduel de chlore voisin de 0,2 mg Cl2/L au robinet du consommateur - il est impossible d'éliminer ou même d'inactiver la biomasse fixée. Pire, il est légitime de considérer que le maintien continu d'un oxydant en faible concentration induit plusieurs systèmes de résistance des bactéries et interdit tout espoir de prévention du biofilm dans les réseaux de distribution.
En d'autres termes le chlore appliqué en continu en réseau joue un rôle utile sur la biomasse en suspension dans l'eau, mais masque l'activité bactérienne à l'interface. Dans ces conditions l'arrêt du traitement se concrétise immédiatement par la mesure d'un nombre élevé de microorganimes viables et cultivables dans l'eau.
Et pour réagir encore une fois au discourt habituel le chlore c'est inoffensif et cela s'évapore quelques éléments de réflexion :-Le chlore en réagissant avec certains composés organiques naturels crée des sous-produits toxiques ou écotosiques (dont les trihalogénométhanes (THM) et de l'acide haloacétique (AHA) qui sont cancérogènes et doivent donc être surveillés dans les réseaux d'eau potable). L'OMS estime néanmoins que les risques pour la santé de ces sous-produits, restent faibles au regard de ceux induits par une désinfection inadéquate de l'eau ;
-Corrosion ou fragilisation de certains plastiques et corrosion de nombreux métaux (dont l'inox) si le pH du milieu est inférieur à huit. La corrosion est aggravée si l'eau de préparation contient déjà des chlorures ;
-Risques de création de nouvelles molécules toxiques, de produits de dégradation indésirables ou de synergies toxiques du chlore avec des molécules toxiques ou « précurseurs » déjà présente dans l'eau19 ;
-Risques d'accident grave en cas de mélange avec un acide ;
-Un rejet important de chlore à l'égout peut inhiber l'efficacité d'une station d'épuration, d'un lagunage naturel ou autre système d'épuration biologique ;
déclenchement de réactions allergiques (chlorosensibilité) ;
-Peut tacher, ronger ou décolorer certains tissus ou d'autres matières ;
-sélection de souches chlororésistantes de bactéries ou d'autres microorganismes, éventuellement pathogènes ;
À la différence des virus et bactéries végétatives, certaines bactéries (formant des endospores ou biofilms plus ou moins chlororésistants), certains champignons et de protozoaires sont plus résistants au chlore, naturellement, et/ou par mutations sélectionnées par un contact répété ou chronique avec l'hypochlorite ;
-Activité du chlore inhibée par la présence d'ions de métaux lourds, d'un biofilm, ou sur les parois, à basse température, à pH faible, ou en présence d'un rayonnement UV12 ;
-Problèmes d'odeur dans et autour des installations20, (avec possible dégradation de la qualité de l'air intérieur dans le cas des piscines ou d'un lieu de travail où le chlore peut parfois contribuer à une véritable pollution de l'air intérieur)