Quelques photos des semis en cours :
Semis de salade d'hiver (semées vers début octobre)
Je suis en train d'éclaircir aux deux bouts. Cela me fait des saladiers de mesclun.
Les rangs sont plus "épais" aux deux bouts : ce sont les oiseaux, avant que je ne mette le filet, qui m'ont tout recouvert.
Surtout au milieu, où ils se sentaient à l'abris. Ils ne s'éternisaient pas sur les bords de la parcelle, où les plantules levées n'ont pas été perturbés. Au "milieu", une partie des plants qu'on voit ont été replantés, car les dégâts étaient "totaux"...
Semis de deux variétés de navets (violet et jaune), même jour :
Ces semis ont été fait à l'emplacement des oignons / échalottes, dont j'avais photographié la récolte cet été.
J'ai remis une couche de foin - il avait été "digéré" (assimilé dans le sol et décomposé en éléments nutritifs).
J'ai coupé les sillons, ouvert, gratté, puis semé comme indiqué.
La terre était très séche, donc tassement avec la méthode du "paillasson".
Et c'est tout.
Un démarriage a déjà été fait.
Un second est nécessaire.
Semis de mâche :
On est ici après des haricots verts nains. Pareil, j'ai dû remettre un peu de foin. Couper les sillons. Gratter. Semer. Tasser (méthode du paillasson)...
La récolte est en cours.
Intéressant à observer : le sillon complètement à gauche est ... "vide" !
Tout a été semé le même jour ! Et traité de la même façon, puisque je n'ai rien fait.
Alors la lune ???
Les prières ???
La marque de la bière ("bio" bien sûr) ???
Non, l'explication est toute bête : j'ai, ce jour là, fini différents sachets, déjà ouverts. Sans doute celui-là était-il plus périmé que les autres !
[je n'ai pas noté, hélas, les références et les dates limites des différents sachets utilisés aux différents emplacements]
Et pour rappel,
le persil, tel qu'il est aujourd'hui :
En conclusion, ce dont je suis convaincu, sans pouvoir le prouver autrement que par ces photos :
- la levée des graines est aussi liée à la "fertilité" du sol, au sens très large = aptitude à produire (aération régulée et maintenue, présence d'éléments nutritifs adéquats, présence d'une vie du sol active, humidité régulée)...
- essayez de faire germer des graines d'orties annuelles, et vous verrez votre galère, jusqu'au moment où, découragé, vous pisserez tous les jour sur le bac ! Et là, cette rudérale lèvera ! Peut-être après 10 ans !!! Elle trouve enfin les conditions qui lui conviennent et se dit, "j'y vais !" C'est évidemment, une extrémiste.
- donc je fais l'hypothèse que les levées difficiles peuvent aussi être un indice d'un sol pas encore au top question "fertilité vivante" ("le sol de 2CV" évoqué hier)...
- bien sûr, j'écarte les fautes graves telles que : recouvrir, trop tasser, semer trop profond, "bétonner" (arrosage par un jet qui "plaque" le sol et le fait crouter)...
- il y a probablement, j'en suis convaincu, mais n'ai pas les moyens de conduire les recherches, des mécanismes très complexes, gazeux (peut-être ?), qui contribuent, au-delà de ce qu'on sait déjà (température, lumière, humidité), à la levée... ou au freinage de la levée... De la même manière que c'est un gaz (et non le soliel) qui provoque le murissement...
C'est un avis. Sans fondement.