Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
Macro
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par Macro » 16/12/15, 15:03

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Did67
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par Did67 » 16/12/15, 16:05

Ah ! Excellentes nouvelles.

Si la turbine se démonte, je pense qu'on peut envisager de l'affuter avec une pierre à aiguiser et de l'eau (bon, c'est un bouleau de retraité pas pressé !).

Et le contre-lame à ce prix, je ne discute pas !

Merci pour les infos.

C'est super. Pour moi, un bon point de plus pour ce bestiau !
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Ahmed
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par Ahmed » 16/12/15, 17:56

L'affûtage n'est jamais une option lorsque l'on utilise un outil tranchant, mais ce n'est pas toujours envisagé par le constructeur qui préfère vendre hors de prix des pièces détachées.

Il existe des "pierres" et même des limes diamantées (à des prix accessibles) qui sont capables de s'attaquer aisément à des aciers ayant subis des traitements thermiques (ce qui est le cas ici).

Le prix du contre-lame n'est pas prohibitif, mais l'alliage léger dont il est constitué n'est pas adapté à l'abrasion et une modification par ajout d'une platine en acier doux, facilement remplaçable serait une alternative bien plus satisfaisante...
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par Did67 » 16/12/15, 19:20

Je pense que la "tactique" des concepteurs était toute autre :

- de toute façon, cette pièce va s'user, même de l'acier doux

- pour pouvoir ajuster la turbine et la contre-lame, il suffit que la turbine puisse "ronger" la seconde sans subir de dégâts...

- il faut donc que la contre-lame soit dans un porduit assez mou...

C'est le cas : quand tu règles, il se forme de la limaille d'alliage d'alu (provenant des endroits non ou peu usés) car la turbine "bouffe" l'excès, jusqu'à ce qu'on soit à niveau à l'endroit le plus creusé. Donc csans démonter, sans rien faire que tourner la molette d'ajustement, tu remets turbine et contre-lames d'aplomb sur toute la largeur.

Si la pièce est à 20 balles, je pense que c'est honnête et plutôt bien vu !
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par Ahmed » 16/12/15, 19:47

Bon, c'est une façon de voir les choses... :|

Sur de plus gros broyeurs, sur lesquels je suis intervenu, j'ai noté l'importance de cette pièce et les contraintes qu'elle subit.
Bien sûr, il est toujours possible que l'usure soit asymétrique, mais j'ai toujours choisi l'option de renforcer la pièce*, soit par rechargement avec des alliages anti-abrasion (pour les plus gros), soit dernièrement, avec la fixation d'une barrette en carbure de tungstène.
Cette méthodologie assure ensuite un fonctionnement "transparent", puisqu'on oublie cette pièce; il ne faut pas croire que seuls les constructeurs de petits matériels privilégient ce genre de désinvolture et jouent la carte de la facilité (?).

*Plutôt que de remplacer par une pièce d'origine, de qualité médiocre.
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par Did67 » 16/12/15, 19:53

Ahmed a écrit :
soit par rechargement avec des alliages anti-abrasion (pour les plus gros), soit dernièrement, avec la fixation d'une barrette en carbure de tungstène.



Sans que la turbine :

- ne s'use / s'émousse en frottant contre cet alliage

- ni qu'il y ait un espace entre les deux (sinon, les "chips" de bois ne se détachent plus les uns des autres et forment un chapelet)

????
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par Ahmed » 16/12/15, 20:50

J'évoquais le cas de broyeurs à disque, sur lesquels je suis intervenu, je ne connais pas précisément celui dont il est question ici, mais il me semble très proche.

En effet, que les broyeurs soient à disque ou à tambour ne change rien au rôle du contre-couteau: il sert à diminuer l'effort de coupe, à obtenir des copeaux plus réguliers et à limiter les "queues de déchiquetage"; le principe général est qu'il existe toujours un intervalle entre les lames et le contre-couteau et que le réglage doit permettre que cette distance soit la plus faible possible.
Le point important, outre cette distance, est d'avoir une arrête avec un angle le plus net possible, puisque c'est là que ce concentre le travail de cette pièce: je ne "durcis" que ce point; c'est pourquoi je suis dubitatif sur le choix d'un métal mou, qui va nécessairement s'arrondir très rapidement.
Peut-être ce choix étrange s'explique-t-il par un ajustage approximatif de l'organe de coupe, qu'il viendrait compenser de façon mécaniquement peu rigoureuse?
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par Did67 » 16/12/15, 21:38

Je ne pense pas. C'est millimétrique et sans jeu !

C'est qu'avec cette "turbine", qui est une succession de couteaux, tournant à basse vitesse, hapant les branches, la coupe se fait par la "rencontre", le pincement, de ces couteaux et de la contre-lame.

Dès qu'il y a du jeu, cela forme des chapelets, et non plus des chips indépendants.

Il n'y a pas de vitesse à ce niveau.

La précision est donc la contrepartie du fonctionnement à rotation lente, à bruit réduit, et avec un grand confort d'utilisation...

L'intérêt, c'est que quand la lame n est en train de trancher, les lames n-1 et n-2 se sont déjà "planté" dans la branche et la font avancer, toujours à petite vitesse, tout seul...

J'ai essayé de copier l'image sur le site Bosch :

Image

Pouvait-on faire mieux ???

Je ne le sais pas. On peut toujours faire mieux. A quel prix ? J'aurais tendance à penser que les ingénieurs de chez Bosch ne sont pas les plus nuls (sauf quand ils trafiquent l'électronique des ordi des VW)...
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par Ahmed » 16/12/15, 22:02

Oui, la grande différence d'avec ce que je décris, c'est qu'au lieu de broyeurs rapides, il s'agit ici d'un processus relativement lent, assimilable au fonctionnement d'un sécateur, ce qui exclut l'aide de l'inertie et explique probablement ce choix.
Mais, la lame du sécateur glisse sur son enclume (c'est le nom de la contre-lame) (sinon, coincement assuré!) sans inconvénient, parce qu'elle est toujours en contact; c'est pourquoi l'enclume peut être en matériau très dur...

PS: Je ne mets pas en cause la compétence des ingénieurs, pas plus ceux de Bosch que des autres, mais l'expérience m'a confronté à tellement d'incohérences... qui ne sont peut-être pas imputables aux techniciens, car d'autres paramètres entrent en jeu!
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par Macro » 17/12/15, 10:01

Une question au sujet de la culture sur foin....Un petit detail que j'avais completement oublié....Avez vous constaté la presence de reptiles sans pattes dans vos jardins avec cette technique???? Car ayant un peut bossé dans les champs je me suis souvenu ce matin que ces charmantes bestioles apprecient ce genre de milieu...Et là j'ai trés peur...J'ai une trouille bleue des serpents viperes.......Et comme il m'est deja arrivé de tomber sur quelques aspics dans mon jardin je n'aimerais pas leur offrir l'opportunité de s'y installer en hotel 3 etoiles...Je flippe a mort...J'en ai des frissons partout depuis ce matin...Il y a deux ans j'ai chargé un cubis de 1000litre sur palette dans ma remorque il y en avait une de 35cm qui devait roupiller sur la palette et je l'ai trimballée jusque chez mon vieux...En vidant le cubis de flotte chez mon vieux je suis tombé dessus elle tournait en rond dans le fond de la remorque pas trés contente d'avoir été secouée pendant 45km ...
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