Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

[Lolounette]

Je n'ai toujours pas trouvé de réponse à une question qui me taraude : les champignons (hétérotrophes aérobies strictes) peuvent-ils "transporter" l'oxygène que le réseau peut absorber en surface à l'autre bout du réseau, qui va "fouiller" dans les zones plus profondes, où l'oxygène manque. Y chercher l'eau. Y dissoudre des minéraux.

Je le crois. Partant du principe qu'il est avéré que les plantes (arbres) communiquent entre elles par ce réseau de filaments. Si telle molécule "signalétique" circule, pourquoi pas les molécules "oxygénées" ?

Sans cette conviction, je n'arrive pas expliquer la résistance à la sécheresse et la survie de mes légumes cet été, alors qu'en surface, c'était sec (et temporairement dur) !

A partir du moment ou les plantes ont des racines qui descendent à plusieurs mètres de profondeur et que des champignons mycorhiziens leur sont associés l’oxygène transporté dans les racines devient disponibles à ces champignons... et probablement également aux champignons non mycorhiziens car il y a de plus en plus de preuves qui semblent indiquer que les champignons mycorhiziens sont connectés non seulement à plusieurs plantes différentes en même temps mais aussi à plusieurs champignons ... tout cela est très compliqué et on ne comprend que très peu les mécanismes en jeu pour le moment, mais il y a des choses hallucinantes.

De plus en plus je considère les champignons mycorhiziens comme des éleveurs du sol: ils se constituent un cheptel de plantes at d’autres organismes vivants qu’ils connectent entre eux et distribuent à leur guise les nutriments et minéraux qui circulent sur le réseau aux uns et aux autres pour maintenir le cheptel globalement en bonne santé en se servant au passage. c’est fascinant !

[Did67]

On a les mêmes convictions...

Mais j'aimerais quand même qu'un chercheur un jour étudie cette question et "trace" les réseaux de champignons, les flux d'oxygène, etc...

Et qu'on sorte de cette considération communément admise que le sol se réduit aux 25 cm de terre dite "terre végétale", car plus sombre... Sans bien entendu minimiser cette couche, forcément "très vivante".

[Did67]

Damned, avec mon transat, je suis "cuit"... La compétition fait rage !!!

"Jean Nouvel : « Mon meilleur outil de travail, c’est mon lit »


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/architecture/arti ... aA3vB7R.99

[Moindreffor]

Damned, avec mon transat, je suis "cuit"... La compétition fait rage !!!
"Jean Nouvel : « Mon meilleur outil de travail, c’est mon lit »
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tu n'as plus que l'avantage de la bière tiens bon!!!!!!!!!!!

[Ahmed]

Il y a sûrement moyen de trouver un terrain d'entente: le domaine d'utilisation optimum du transat se situant plutôt durant la belle saison, alors que c'est le contraire pour le lit...

[Moindreffor]

Il y a sûrement moyen de trouver un terrain d'entente: le domaine d'utilisation optimum du transat se situant plutôt durant la belle saison, alors que c'est le contraire pour le lit...

c'est une question d'occupation du sol

[Did67]

Profondeur d'enracinnement

Au hasard de mes pérégrinations sur le net [comme vous devenez de plus en plus balaise, il faut bien que je me forme un peu !], je tombe sur cette photo dans un document du FiBL (l'institut de recherche et vulgarisation suisse spécialisé en agriculture biologique) :

Screen Shot 01-07-18 racines et horizons d'un sol FiBL.PNG (1.31 Mio) Consulté 3460 fois

On voit bien là qu'il ne faut pas se focaliser sur l'horizon sombre, communément appelé "terre végétale". Celui qu'on travaille. On voit que les racines vont bien plus loin. Et ils faut imaginer que les bactéries (rhizosphère) et les champignons (mycorhizes) "suivent" les racines...[Ce qui, au passage, souligne la futilité du travail du sol !]

Pour ceux qui ont envie d'utiliser les plantes pour "conquérir" des horizons compactés, les perforer, ce tableau qui donne la profondeur et l'importance de la masse racinaire de quelques plantes utilisables comme "engrais verts" :

Screen Shot 01-07-18 Profondeur des racines importance masse FiBL.PNG (107.73 Kio) Consulté 3460 fois

[A noter que la luzerne, qui n'est pas utilisée habituellement comme engrais vert - notamment en raison de la difficulté pour la détruire - n'y figure pas]

[A noter aussi que la phacélie, couramment utilisée, n'est pas si bien classée. Mais elle est mellifère !]

[Moindreffor]

le tournesol semble être une bonne plante alors jolie et utile pour le sol

pendant mes vacances en Aveyron, j'ai visité une bergerie production de lait pour le Roquefort, il faisaient de la rotation de culture avec semis de plantes fourragères et fauchage pour l'alimentation des brebis, et culture de céréales, je ne me rappelle plus tout mais en gros, la dame expliquait que les racines descendait à 2m de profondeur et que ce type de culture avait le grand avantage de décompacter le sol en profondeur

mon jardinier, travaille l'hiver dans une entreprise qui fait des analyse de sol, et sur justement se décompactage, si ça t'intéresse Didier je peux lui demander de plus amples renseignements au printemps

[Julienmos]

Pour ceux qui ont envie d'utiliser les plantes pour "conquérir" des horizons compactés, les perforer, ce tableau qui donne la profondeur et l'importance de la masse racinaire de quelques plantes utilisables comme "engrais verts" :

[A noter aussi que la phacélie, couramment utilisée, n'est pas si bien classée. Mais elle est mellifère !]

effectivement ma phacélie, cramée par le gel (à - 10°) en hiver (2 ans de suite), au printemps elle "venait toute seule", presque pas besoin de tirer dessus, et comme racines... il n'y avait quasiment rien! (sans doute avaient-elles pourri dans le sol)

quand tu parles des racines qui "perforent" un sol compact:
ça me rappelle cette vidéo

où le gars, en parlant de la porosité d'un sol, dit à un moment ( à 24:10)

"une racine c'est très fainéant. c'est capable d'éclater le sol, mais c'est pas capable de perforer le sol. Ca passe où il y a de la fissure". etc

[Moindreffor]

Pour ceux qui ont envie d'utiliser les plantes pour "conquérir" des horizons compactés, les perforer, ce tableau qui donne la profondeur et l'importance de la masse racinaire de quelques plantes utilisables comme "engrais verts" :

[A noter aussi que la phacélie, couramment utilisée, n'est pas si bien classée. Mais elle est mellifère !]

effectivement ma phacélie, cramée par le gel (à - 10°) en hiver (2 ans de suite), au printemps elle "venait toute seule", presque pas besoin de tirer dessus, et comme racines... il n'y avait quasiment rien! (sans doute avaient-elles pourri dans le sol)

quand tu parles des racines qui "perforent" un sol compact:
ça me rappelle cette vidéo

où le gars, en parlant de la porosité d'un sol, dit à un moment ( à 24:10)

"une racine c'est très fainéant. c'est capable d'éclater le sol, mais c'est pas capable de perforer le sol. Ca passe où il y a de la fissure". etc

en éclatant le sol, elle provoque des fissures dans lesquelles elle s'engouffre, donc ça ne perfore pas, mais ça progresse tout de même en profondeur, c'est de façon indirecte