Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue

Agriculture et sols. Pollution, contrôles, dépollution des sols, humus et nouvelles techniques agricoles.
gek
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par gek » 19/01/18, 11:37

Den54 a écrit :Pour les subventions en Isère, j'ai regardé vite fait, c'est réservé aux communes semble t-il.

Et :!: attention :!: pour les amoureux des mares(des vraies), ce ne sont pas des bassins, et elle sont soumises à réglementation (notamment demande en mairie, et à moins de 50 m d'un voisin...quelle que soit la taille)Ce serait quand même dommage de devoir la combler -avec ses habitants- à cause d'un voisin "dans son bon droit"
https://www.efl.fr/actualites/particuli ... 0e3fc3502d

(On ne peut même plus ou presque déjà dans nos campagnes avoir un poulailler et son coq... :frown: )


Oups, je la connaissais pas cette réglementation sur les mares, raison de plus pour soigner les relations avec les voisins.

Je pense aussi que beaucoup de sites survendent l'impact écologique d'une mare dans le jardin, qqs m2 d'eau ça fait pas un étang. C'est surtout sympa à regarder et écouter une mare.

Un des avantages que je n'avais pas anticipé et dont je n'avais pas trouvé de trace sur le net est l'aspect réserve d'eau supplémentaire. Ca me permet de remplir des arrosoirs bien plus vite qu'au robinet, il n'y a qu'à plonger dans la mare. De plus, on y récupère une eau plus chargée en microorganismes et minéraux que l'eau de pluie utilisée pour le remplissage. N'ayant pas de système de pompe pour oxygéner l'eau, je me contente de l'utiliser pour mes arrosages ciblés d'été (les salades, choux, haricots, framboises) et je re-remplis régulièrement la mare avec de l'eau de pluie (un simple tuyau partant du récupérateur plonge dans la mare). Ainsi, on apporte de l'eau plus oxygénée dans la mare et on récupère l'eau chargée de la mare pour les plantes.
Au printemps, la mare fournit également beaucoup d'algues dont la croissance démarre bien avant les plantes aquatiques, ces algues filamenteuses très faciles à récupérer se décomposent très vite sur le sol et je suis convaincu qu'elles peuvent jouer le rôle d'engrais coup de fouet au démarrage de la végétation au printemps étant donné la vitesse de disparition sur le sol.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 19/01/18, 12:07

Sur le dernier point (engrais), bien vu !

a) La vie est née dans l'eau. C'est donc là que se déploie le plus facilement les mécanismes qui permettent de créer de la biomasse à partir d'eau, de CO² et de l'azote de l'air; Cela a été la grande trouvaille des cyanobactéries (comme on appelle souvent à tort les "algues bleues") que de se développer à partir de minéraux et de CO²/N² de l'air !

b) Donc oui, ces cyanobactéries peuvent enrichir le système.

c) Cela reste néanmoins une contribution modeste : dans les rizières, bien plus chaudes donc^plus efficaces que nos mares, il s'agit de 10 à 30 kg d'N par ha. A comparer à des fertilisations chimiques (données grossières situant les "besoins" des plantes) d'un ordre de grandeur de 150 kg d'N !

https://www.ird.fr/layout/set/print/la- ... s-rizieres
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 19/01/18, 13:06

Did67 a écrit :J'ai lu - mais pas expérimenté moi-même - qu'en effet, il convenait de planter les caïeux les plus gros (extréieurs) si on voulait avoir de gros ails...



Tiens, une question!

Est-il possible (quelqu'un a-t-il essayé) de planter à l'automne des caieux issus de sa propre récolte d'été? J'ai lu des trucs sur une période de levée de dormance avec du froid nécessaire.

PS:c'est pour faire avancer le schmilblick , je n'ai ni planté et a fortiori récolté d'ail en 2017, ni planté d'ail cet automne.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 19/01/18, 13:58

1) Je n'ai planté que de l'aïl acheté. Je n'ai pas fait attention si l'année de production était indiqué sur l'étiquette !

2) Je pense néanmoins pouvoir répondre affirmativement à ta question avec une quasi-certitude : j'ai eu des levées d'ail à partir de têtes que j'avais oubliées de récolter (des "ratés", restés en sol ; levée dès l'automne)
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par sicetaitsimple » 19/01/18, 14:17

Did67 a écrit :1) Je n'ai planté que de l'aïl acheté. Je n'ai pas fait attention si l'année de production était indiqué sur l'étiquette !

2) Je pense néanmoins pouvoir répondre affirmativement à ta question avec une quasi-certitude : j'ai eu des levées d'ail à partir de têtes que j'avais oubliées de récolter (des "ratés", restés en sol ; levée dès l'automne)


Merci pour la réponse, au moins c'est du vécu!

Mais autrement, ta récolte 2017 aurait été très faible (si tu as racheté de la semence) par rapport à celle (impressionnante!) de 2016 que tu nous avais présentée dans un vidéo?
A quoi l’attribues-tu?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par anarchorete » 19/01/18, 14:26

La période des semis des pois approchant, j'en profite pour ouvrir une parenthèse sur les outils pour ouvrir les sillons dans le foin (je rien trouvé à ce sujet dans le sommaire du fil). Je ne me suis pas encore fabriqué de sillonnette donc avant d'acheter j'aimerais évaluer toutes les possibilités afin d'opter pour le plus pratique.

Après quelques recherches, voici ce que j'ai trouvé :

- dresse-bordure classique (voir ce modèle : hhttps://www.amazon.fr/Fiskars-Dresse-b ... 00T9DMWPA/) ; les principaux inconvénients sont de devoir travailler de façon perpendiculaire au sillon ainsi qu'effectuer 2 passages pour obtenir un sillon
- la cisaille à bordure coudée (voir ici : https://www.ebay.fr/itm/Cisaille-a-Bord ... SwTmtaS6YZ) a l'air intéressant. Elle a les mêmes défauts que le dresse-bordure mais peut se révéler plus facile à manier (tant que l'ouverture des lames de la cisaille est assez grande pour couper l'épaisseur du foin.)
- le coupe-foin ancien (exemple : https://www.ebay.fr/itm/ANCIEN-COUPE-FO ... Sw9idaRTd5) dentelé ou non. A l'avantage de travailler dans le sens du sillon mais oblige un double passage. En revanche, j'ai peur qu'il soit trop court (taille moyenne de l'outil : plus ou moins 1m) NB : le coupe-foin en queue de pie ne paraît vraiment pas adapté.
- le CUTERB (http://www.cuterb.fr/) un outil breveté qui a l'air parfaitement adapté au tracé de sillons dans le foin. Si l'épaisseur de la tranchée était réglable, ce serait encore mieux. En revanche, j'ai peur que ça abîme le sol. À essayer (je vais les contacter pour connaître le prix). La vidéo de présentation est vraiment convaincante :


Quelqu'un a-t-il déjà essayé l'un de ces outils ?

PS : ne faudrait-il pas ouvrir un fil à part pour parler de ça ?
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 19/01/18, 14:39

Je pense que ces outils qui "tranchent" parfaitement le sol ou un gazon, ne "coupent" pas le foin, qui s'enfoncera en terre...

Pour en savoir plus, bien affuter une bêche et essayer...

Le foin est un matériau fibreux (cellulose), un peu "chiant" à couper... Surtout quand étalé, il devient un peu "chewing-gum"... Mon expérience est qu'il faut "scier" (couteaux à crans ou à micro-dentures, Sillon'net) ou couper avec des engins mécanisés à très haute vitesse de rotation (dresses-bordures)...

Mais les essais sont bienvenus.

J'ai essayé une scie-sabre électrique mais ce n'est pas très concluant : à travers ma planche rainurée, on avance, mais ce n'est pas facile !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par gek » 19/01/18, 14:42

Did67 a écrit :Sur le dernier point (engrais), bien vu !

a) La vie est née dans l'eau. C'est donc là que se déploie le plus facilement les mécanismes qui permettent de créer de la biomasse à partir d'eau, de CO² et de l'azote de l'air; Cela a été la grande trouvaille des cyanobactéries (comme on appelle souvent à tort les "algues bleues") que de se développer à partir de minéraux et de CO²/N² de l'air !

b) Donc oui, ces cyanobactéries peuvent enrichir le système.

c) Cela reste néanmoins une contribution modeste : dans les rizières, bien plus chaudes donc^plus efficaces que nos mares, il s'agit de 10 à 30 kg d'N par ha. A comparer à des fertilisations chimiques (données grossières situant les "besoins" des plantes) d'un ordre de grandeur de 150 kg d'N !

https://www.ird.fr/layout/set/print/la- ... s-rizieres


Oui, c'est certainement assez modeste d'autant plus que j'en récolte pas des tonnes non plus (2 à 3 seaux de 10L par printemps) mais c'est une source d'azote rapidement disponible à proximité des plantes au moment où le sol est encore trop froid pour bien minéraliser.
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Did67 » 19/01/18, 14:58

Il faut quand même décomposer ("minéraliser") ta matière organique. Mais c'est une matière facile à décomposer, extrêmement fragile, en l'absence de cellulose et de fibres...

Et c'est gratuit !
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Re: Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que Bio sans fatigue




par Moindreffor » 19/01/18, 17:45

nico239 a écrit :Ah je ne savais pas qu’il avait des subventions... la nôtre étant ridicule je doute que ce soit pris en compte. :mrgreen:
En fait on a d’abord réalisé la petite avec un bassin thermoformé... pfff sur notre terrain en pente c’est très galère à poser correctement.
Du coup on l’a viré et on trouve que c’est bien plus cool avec l’EPDM et en plus on peut faire un bassin un peu plus grand et plus profond.
Pour le profil ça risque d’être 3 côtés «à pic» et un côté en pente douce style plage : mais rien n’est définitif.


attention avec EPDM, il est fortement conseillé de mettre un grillage en dessous, les rongeurs peuvent la percer sauf si on met une bonne couche de sable, c'est pourquoi je préfère les rigides
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