Did67 a écrit :1) En ce qui concerne Wolfgang, pour les techniques anciennes, je ne pense pas que son référentiel soit les "maraichers de Paris". Il ne faut pas verser dans le cocorico ! Autour de Vienne, en Italie, dans les Pays-Bas, en Flandres, les maraichers utilisaient ces mêmes techniques (avec des distinctions subtiles entre "formats" - tels les châssis hollandais, etc... - liés à des dimensions des vitrages disponibles dans chaque pays, en fonction de l'usine - car à l'époque, la production n'était pas délocalisée ; les formes des cloches étaient différentes, mais le principe reste, etc...).
2) Non, en effet, ces livres techniques n'ont pas été traduits. Et même, l'un ou l'autre ne se trouve même pas en ligne, en VO (j'ai voulu regarder) !!! Cela fait partie des "trésors" des bibliothèques de ces vieilles écoles ! Je pense qu'il en a bouffé de la poussière, Wolfgang !
3) La "traduction technique", le responsable c'est moi. Et je dois t'avouer que je ne connaissais pas "bâches" dans cette acception du mot !
Cela dit, ce livre doit servir à la vulgarisation - donc je l'espère, être lu par des jardiniers amateurs. Et on a donc fait le choix d'utiliser les termes usuels. Si j'avais connu le terme "bâche", je n'aurais néanmoins pas écrit "il faut poser le châssis sur les bâches" - parce que tu imagines ce qui va se passer !
Nous avions une contrainte énorme : ne pas pouvoir rallonger (ou raccourcir) le texte. Les photos sont page après page au même endroit. Sinon, on aurait facilement pu paraphraser... ou rajouter une explication (on a très rarement réussi, parce qu'il y avait du "mou" en fin d'un paragraphe)...
Le "fond" du livre n'est pas le "passé" - bien au contraire, il y a bien plus de choses modernes ! Le passé n'est renié. Il est "revisité". Et donc la fidélité au passé ne m'a pas semblé ni nécessaire, ni même utile !
Pour châssis, je savais. Néanmoins, aujourd'hui, "châssis" désigne usuellement le tout - le coffre et le châssis (les vitres encadrées). J'ai donc pris sur moi d'utiliser le terme communément usité aujourd'hui. Un peu comme on dit "bic" pour un stylo à bille ou "klaxon" pour un avertisseur sonore... Pour les puristes, c'est évidemment faux. Mais pour le lecteur lambda, s'il va ensuite chercher un "châssis" sur internet, il aura en général le kit complet, coffre et châssis. Et s'il cherche une couche, il se retrouve chez Pamper's ! Et avec "ba^che", il aura un film plastique !
Comme tout choix, c'est évidemment critiquable !
Did67 a écrit :Cloches, coffres (enfin châssis
), redécouvertes d’anciennes connaissances horticoles oubliées, comme un parfum des réminiscences de Coleman lui-même, directement reliées aux maraîchers de Paris.
1) En ce qui concerne Wolfgang, pour les techniques anciennes, je ne pense pas que son référentiel soit les "maraichers de Paris". Il ne faut pas verser dans le cocorico.
Ah non ce n’est pas du tout ce que je sous entendais. C’est en référence à Coleman qui est «relié» à notre histoire à nous que je disais cela.
D’ailleurs je précise bien que ses grimoires à lui, qu’il cite d’ailleurs et qui sont tous germaniques, ne doivent malheureusement pas être traduits en français, dommage car j’y aurais bien jeté un oeil
Il cite d’ailleurs plutôt à plusieurs reprises l’Italie comme référence de cultures de ce type de légumes.
J’ai «dévoré» le silène, auquel une fête est consacrée en Italie, car on est truffé de ce truc là que ma femme taille (voire arrache, sacrilège) avec ardeur tant elle est envahissante et recouvre rosiers et autres romarins
Je n’ai pas encore lu de citations française.
2) Non, en effet, ces livres techniques n'ont pas été traduits. Et même, l'un ou l'autre ne se trouve même pas en ligne, en VO (j'ai voulu regarder) !!! Cela fait partie des "trésors" des bibliothèques de ces vieilles écoles ! Je pense qu'il en a bouffé de la poussière, Wolfgang !
Bien dommage qu’on ne puisse en effet pas trouver d’édition numérique de tout ce dont il parle.
N’ont-ils pas l’équivalent de notre BNF qui en aurait numérisé quelques-uns?
3) La "traduction technique", le responsable c'est moi. Et je dois t'avouer que je ne connaissais pas "bâches" dans cette acception du mot !
Ah ok.
Oh le mot ne réapparaîtra sans doute plus jamais dans le langage courant c’est un peu comme les coffres, l’usage les englobe dans le terme châssis et il est évident, que pour la bonne compréhension du lecteur, comme tu le dis, il faut rédiger en langage contemporain
Deux citations
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Pour les serres ou coffres bio climatiques je ne pensais pas aux pros car il n’en existe quasiment aucune et même pas sur que cela fonctionne, en tous cas de la façon dont je les ai vu construites dans le coin.
Les seules qui sont à priori vraiment en production cela doit être en Chine ou Mongolie
Mais dans son école cela pourrait être intéressant.
Ceci dit effectivement pas sur qu’ils puissent faire ce qu’ils veulent dans le cadre historique du château
Revenons au livre : la coriandre.. on adore ça et on n’était pas conscients que cela pouvait faire partie de sa sélection.
Mais c’est assez logique, elle commence à monter en fleurs, il est indiqué que cela se sème en juillet, donc elle se sèmera toute seule en juillet et ainsi de suite.
Je vais tenter d’en migrer en coffres.
Là elle est en jardinières, c’est dire si, sans avoir vérifié, on n’avait pas confiance dans sa résistance au froid.
Et je les ai rentrées et sorties un paquet de fois pfff maintenant fini, elles vont passer toutes les nuits dehors
À ce propos -2.2 cette nuit et pan les patates qui avaient un peu repercé après l’épisode pluvieux, rebelotte... si on en a cette année on aura de la chance.
Dans la fiche sur l’ail je n’ai pas très bien compris le paragraphe p295 en haut :«nous ne disposons pas encore d’informations de culture précises pour les plantations de fin d’automne. On peut supposer que, pour une récolte à partir de novembre, il faut planter début septembre.»
Peut-être que je n’ai pas bien compris le sens mais ne serait-ce pas soit les plantations de début (et pas de fin) d’automne ou alors les récoltes (et pas les plantations) de fin d’automne (comme écrit dans la phrase suivante pour les plantations de décembre récoltées en février, ce qui est cohérent)